La maison biscornue

Lu dans le cadre du Challenge solidaire 2020

Après avoir ressorti un vieil exemplaire de Conan Doyle dans le cadre de ce challenge, c'est à présent un vieil exemplaire d'Agatha Christie, que j'ai pris sur mon étagère.

Il est en moins bon état que le précédent, le papier est jaune et cassant, la colle craque...c'est un livre à lire avec beaucoup de précautions sous peine qu'il ne se désagrège ! Mais cela fait aussi partie du "charme" de ces vieilles éditions qu'on a récupérées de-ci, de-là.

Cette histoire d'Agatha Christie ne fait intervenir ni Miss Marple, ni Hercule Poirot. C'est un jeune homme, Charles qui sera le rapporteur de l'histoire.

Nous assistons ici à une sorte de huis-clos dans la famille Leonidès (amateur de chocolat, gare à vous, cette ressemblance avec une célèbre marque de chocolat belge, pourrait vous donner envie de grignoter :) )
Le grand-père vient de mourir empoisonné... Qui pourrait être le coupable ? Tous semblent avoir de bonne raisons d'être passé à l'acte. Mais toute la question est de savoir "est-ce que c'est le bon meurtrier" qui a été arrêté.

J'ai apprécié ma lecture, j'ai été menée en bateau par l'intrigue. Et la fin, quel drame... C'est terrible
J'ai aimé les petits clins d'oeil d'Agatha Christie à sa propre oeuvre, ou au roman policier en général puisqu'il est évoqué à un moment, une histoire où tous les protagonistes meurent les uns après les autres...(Les 10 petits nègres) etc...

Personnellement, je ne lis plus que très peu de romans policier, car je n'aime pas les choses trop noires, sombres, torturées, sanglantes etc...qui existent aujourd'hui.
Alors, un petit polar à l'ancienne, de temps en temps, cela me convient bien. Merci Agatha :)

Qui a tué le vieil Aristide Leonides , ce riche patriarche d'origine grecque qui vivait avec toute sa famille dans une drôle de maison biscornue ? C'est ce que va essayer de découvrir Charles Hayward, le fiancé de Sophia Leonides, fils d'un policier de Scotland Yard.

S'il manque peut-être l'étincelle de génie d'Hercule Poirot ou de Miss Marple dans l'enquête policière, la maison biscornue n'en demeure pas moins un Agatha Christie de bonne facture, avec l'un des coupables les plus étonnants des romans de la reine du crime.

La maison biscornue, Crooked House dans la version originale parue en 1949, a été publié en France pour la première fois en 1951. le titre fait référence à une comptine anglaise bien connue intitulée There Was a Crooked Man, thème récurrent dans son oeuvre. Agatha Christie le considérait comme un de ses romans préférés.

L'intrigue se déroule dans Londres et ses environs, à l'automne 1947. Les trois générations de la famille Leonides, des Anglais d'origine grecque, vivent ensemble dans une grande demeure biscornue, sous le patriarcat d'Aristide. Millionnaire âgé arrivé de Smyrne des années auparavant, il vit désormais retiré avec sa seconde femme Brenda, d'une cinquantaine d'années sa cadette. 
Le narrateur, Charles Hayward, jeune homme occupant durant la Seconde Guerre mondiale  un poste important au Caire où il fait la connaissance de Sophia, une jeune Anglaise charmante employée au Bureau des Affaires Étrangères. Ils tombent amoureux rapidement mais repoussent le moment de leurs fiançailles à la fin de la guerre.
1947. Charles, à son retour au pays, est accueilli par une mauvaise nouvelle : un avis de décès a été publié dans le Times, annonce la mort du grand-père de Sophia, Aristide Leonides, âgé de 85 ans. Lorsque l'autopsie révèle que le vieil homme a été empoisonné à l'aide d'une forte dose de son médicament oculaire mélangée à sa piqure d'insuline quotidienne, les soupçons reposent sur Brenda, la seconde épouse d'Aristide, et sur le précepteur du frère et de la soeur de Sophia, Eustace et Josephine, Lawrence Brown, un objecteur de conscience.
La rumeur selon laquelle Brenda et Lawrence seraient amants au nez et à la barbe d'Aristide, constituerait le mobile idéal pour les autres membres de la famille qui souhaitent ardemment que le ou les coupables soient des étrangers. Ils espèrent ainsi échapper au scandale. Bouleversée, Sophia déclare à son fiancé qu'elle ne consentira à l'épouser que lorsque cette sombre affaire sera résolue.
Raison pour laquelle le jeune homme accepte de prêter main-forte à son père, commissaire à Scotland Yard, l'enquête de routine se retrouvant dans une impasse. Il devient l'hôte de la mystérieuse demeure, espérant ainsi obtenir de ses occupants des indices, à un moment où ils baisseraient la garde.

La Maison Biscornue, un whodunit comme on les aime, particulièrement abouti, où tous les membres de la famille de la victime avaient un mobile, des occasions de perpétrer le crime, et pas d'alibi. de plus, tout le monde savait que le collyre du vieil homme contenait une substance létale. Un huis-clos étouffant dans lequel tout le monde soupçonne tout le monde. Jusqu'à la résolution de l'enquête qui, je dois l'avouer, m'a désarçonnée. Car je ne m'y attendais pas du tout. 
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Un roman qui se lit vite et bien! L'histoire concerne un vieil homme riche assassiné. Et cet assassinat semble avoir été commis par un membre de sa famille puisqu'ils vivaient tous sus le même toit : la belle-soeur, les deux fils, leurs épouses, les trois petits enfants et surtout... la seconde épouse très très très jeune ( et peut-être avide d'argent...). La suspecte idéale et voulue par le reste de la famille! le narrateur est le fils d'un commissaire de Scotland Yard et le fiancé de l'une des petites filles. Voilà qui complique l'enquête. A cela on peut ajouter une drôle d'enfant qui chante à tue-tête qu'elle sait tout sur ce meurtre.

Agatha Christie nous pousse encore une fois à suspecter tout le monde et n'importe qui et surtout pour n'importe quel motif. Elle nous balade tout au long du roman pour finir par nous offrir une fin inimaginable! A vous de voir, laissez-vous tenter!

La maison biscornue n'est pas le roman le plus connue d'Agatha Christie. Probablement car ni Miss Marple ni Hercule Poirot ne sont au générique de cette histoire tarabiscotée.

Un vieil homme est assassiné, tous les membres de la famille sont soupçonnés et la police enquête. Ou plutôt, elle n'enquête pas. Les policiers se montrent particulièrement indolents et incompétents. le narrateur lui-même n'est pas une lumière et passe à côté de tout.

Aussi la découverte du coupable se fait de façon peu naturelle et bien rapide. Quant au motif, il m'a laissée perplexe.
Pour tout dire, je n'ai pas aimé la fin : le choix du coupable surprend mais pas dans le bon sens en ce qui me concerne. Et tout est bâclé en quelques pages. C'est frustrant.

Reste des personnages sympathiques et un style limpide qui permet de passer un moment agréable mais sans plus.

Je m'étonne que ce roman ait été adapté au cinéma, je me demande ce que le film peut donner ?!

CHALLENGE AGATHA CHRISTIE
CHALLENGE DES 50 OBJETS
CHALLENGE LE TOUR DU SCRABBLE EN 80 JOURS

Je termine à l'instant La maison biscornue et Olala quel roman!!!

Celui qu'Agatha Christie évoque comme son « roman préféré », rien que ça, tient toutes ses promesses.

Nous sommes dans la richissime famille Leonides, et le grand-père vient de mourrir, empoisonné.
Charles, notre narrateur, est épris de Sophia, la petite fille du défunt. Mais Sophia ne l'épousera que lorsque toute la vérité aura été révélée sur l'enquête.

Je suis au regret de reconnaître que je me suis faite avoir en beauté et ce jusqu'aux dernières pages!
En effet, j'avais un coupable tout trouvé, et d'ailleurs j'ai relevé quantité d'extraits allant dans mon sens…

Lors de la révélation finale, stupeur! le coupable n'est pas du tout celui que je pensais, et pire, c'est un personnage que je pensais au-dessus de tous soupçons! Pourtant, avec le recul, c'était évident!

J'ai adoré cette enquête! Cette famille, très riche, est composée de personnages tous plus intriguants les uns que les autres. Marginaux par moment, même, oserais-je dire.

Une très bonne enquête de ma chère Agatha que je vous conseille chaudement!

Dans cette maison biscornue , le chef de famille vient d'être assassiné : Leonides, 85 ans, un Grec qui a fait fortune grâce à un sens des affaires aigu et un sens moral très élastique.
Tous les habitants de cette maison aux multiples pignons sont possiblement coupables : ses deux fils et belles filles, ses petits enfants, sa belle soeur, sa jeune deuxième épouse que personne dans la maison n'a jamais acceptée, le précepteur , la cuisinière …

Un huis clos avec des personnages bien typés que bien sûr on va soupçonner tour à tour jusqu'au final assez surprenant.

Un Agatha Christie que je ne connaissais pas et qui se lit avec plaisir

Et voilà j'ai terminé mon « dernier » Agatha Christie, je n'en ai plus dans ma PAL. Après 49 romans de cette brave dame difficile pour moi d'être objectif lol ; elle fait partie de mes « chouchous » et j'avoue être bien tolérant avec elle. Pour La Maison Biscornue, pas d'Hercule Poirot, pas de Miss Marple (snif.)

Néanmoins on y retrouve quelques morts (empoisonnés, forcément, et de préférence à la digitaline !) Un roman agréable, gentillet avec un phrasé qui date un peu (mais j'adore le passé simple ! … et pour le coup j'ai été comblé - pardon, je fus comblé !)

Pour ceux qui comme moi ont un faible pour Agatha Christie je leur conseille son autobiographie (un beau pavé de plus de 1000 pages mais on apprend beaucoup sur cette grande dame notamment sa passion pour l'archéologie).

Bon, bref, La Maison Biscornue n'est pas son meilleur roman mais je vous avais prévenus : je ne suis pas objectif (et ça reste un Christie, valeur ajoutée) ! :o)

Charles souhaite épouser Sophia Leonidès. Toute sa famille vit dans la maison biscornue autour du patriarche, Aristide, qui a fait fortune. le mariage est compromis par l'assassinat du vieux Leonidès puisque tous les membres de la famille sont suspects. Charles va pouvoir enquêter puisque son père est sur cette enquête.

Pas d'Hercule Poirot, ni de Miss Marple. J'ai trouvé ce roman moins bien que ceux que j'ai lu dernièrement et je n'arrive pas à déterminer la raison. Pourtant c'est bien ficelé et, pour une fois, je me suis doutée de l'identité du meurtrier à quelques pages de la fin. Une lecture courte et agréable.

Agatha Christie, maître incontesté du roman policier, nous entraîne une fois de plus dans un tourbillon de mystères avec "La Maison Biscornue". L'intrigue se déroule au sein d'une famille étrange, peuplée de personnages hauts en couleur, chacun dissimulant ses secrets et ses mobiles potentiels pour le meurtre qui plane sur la demeure biscornue.
Le récit, habilement narré du point de vue de Charles, le fiancé extérieur à cette toile complexe de relations familiales, offre un regard frais et impartial. Sa découverte progressive des membres de la famille et ses interactions avec eux ajoutent une dimension captivante à l'enquête. Les personnages, tous plus intrigants les uns que les autres, se révèlent au lecteur à travers les yeux de Charles, créant ainsi une atmosphère de mystère persistant.
Cependant, bien que l'intrigue soit construite avec la maestria caractéristique d'Agatha Christie, le dénouement ne suscite pas le même élan d'admiration que ses autres oeuvres. L'auteure réussit à maintenir le suspense jusqu'à la fin, mais le dénouement peut sembler moins surprenant ou astucieux que ce à quoi je m'attendais.
En conclusion, "La Maison Biscornue" offre une lecture agréable, avec son lot de mystères et de rebondissements. Cependant, il peut ne pas atteindre les sommets d'admiration suscités par d'autres classiques d'Agatha Christie. Les amateurs du genre trouveront toujours leur compte dans l'intrigue subtilement tissée, mais l'expérience peut laisser une impression de satisfaction légèrement atténuée comparée aux oeuvres les plus mémorables de la reine du crime. Je recommande d'en lire le moins possible sur le roman avant de l'avoir terminé, même pas le résumé.