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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

C'est la liste vue sur Babelio des romans à la chute inattendue qui m'a poussé à rechercher ce roman dont je ne me souvenais plus, au sein de notre grenier, dans le carton où nous mettons les romans à vendre dans les braderies. Et, ô miracle, à le trouver encore blotti dans le fond.

J'ai retrouvé avec plaisir le monde de celle que je me suis toujours imaginée comme une vieille dame bien comme il faut, mais bien cruelle, capable de nous emmener dans des énigmes subtiles, de conter des histoires où des gens de la bonne société, apparemment bien élevés, commettent des crimes au modus operandi sophistiqué, par vengeance, cupidité, ou simplement pour le plaisir sadique de tuer.
J'ai lu que ce roman était un des préférés d'Agatha Christie, mais l'avis de l'auteur.e est, ma foi, tout aussi subjectif que celui de la lectrice ou du lecteur, et les raisons de l'un.e ne sont pas celles de l'autre.

Dans ce roman, pas d'Hercule Poirot ou de Miss Marple. C'est Charles, fils d'un ponte de la Police britannique et amoureux de la belle Sophia qui va jouer en partie ce rôle.
Sophia ne veut pas aller plus loin dans son engagement vis à vis de Charles car son grand père Aristide Leonides vient d'être empoisonné dans la maison devenue « biscornue » car il y a fait faire des rajouts successifs afin d'y loger toute sa famille, sa seconde épouse Brenda bien plus jeune que lui, ses enfants Roger et Philip, ses petits enfants Sophia, Eustace et Clemency, sa belle-soeur, et même le précepteur de ses deux plus jeune petits enfants. Bref, tout ce petit monde sous l'emprise du patriarche, est présumé coupable, et on peut même y ajouter Nannie, la cuisinière. Et à cette affaire de meurtre se mêle une autre de testament introuvable.

En matière de découverte du meurtrier, je dois dire que j'ai été déçu, car on le pressent dans la dernière partie du roman. La grosse surprise vient du testament retrouvé, je n'en dis pas plus.
L'intérêt du roman vient aussi des réflexions du père de Charles et Chef de la Police, sur le profil psychologique des meurtrières et meurtriers.

Au total, un roman sympathique, sans plus, loin derrière les chefs-d'oeuvre que sont pour moi, par exemple, « Ils étaient dix » ( les dix petits nègres) ou «Le meurtre de Roger Ackroyd ». Mais ce n'est que mon avis, avec sa part de subjectivité du lecteur. Je crois que ce livre va retrouver la place où il dormait, et sera vendu dans une braderie, ou mieux, donné à Emmaüs.
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Même si quelques romans d'Agatha Christie ornent ma bibliothèque (tous de la même édition et d'une belle couverture rouge...), je n'en ai pas lus beaucoup. Celui qui m'a donné envie de découvrir ce titre pas très connu, c'est Gilles Paris. Cet auteur dit s'en être inspiré pour écrire "Le vertige des falaises" que j'ai lu il y a peu. J'ai donc voulu en savoir un peu plus, ayant du mal à relier son histoire à un polar anglais un peu suranné. En aucun cas, on y retrouve l'ambiance "so british" des titres de la romancière mais il est vrai qu'il y a une certaine similitude entre le style atypique des deux maisons où se déroule l'action. Pour moi, ce qui fait le lien entre les deux récits, c'est surtout la curiosité assez morbide des deux adolescentes qui les habitent.

Ma lecture terminée , une question me vient aux lèvres : mais que fait la police ? Pas grand chose... en tout cas pas dans ce polar de la reine du crime britannique. Ici, pas de Miss Marple, ni d'Hercule Poirot pour résoudre l'enquête et leurs collègues dépêchés sur les lieux ne vont pas se montrer très efficaces. Qui a empoisonné le grand-père autoritaire et richissime de Sophia ? C'est Charles, le prétendant de cette dernière qui en faisant son entrée dans la future belle-famille va mener en quelque sorte l'enquête, encouragé discrètement par son père haut responsable dans la police britannique. A qui profite le crime ? C'est ce qu'il va tenter d'élucider en questionnant la deuxième et très jeune épouse du défunt mais aussi ses fils, belles-filles et petits-enfants sans oublier la vieille belle-sœur et les quelques employés de maison. Pas très perspicace non plus, notre Charles puisque finalement le linge sale va être lavé en famille et de façon assez inattendue.


Un huis-clos plutôt classique au début dans lequel on tourne un peu en rond, mais un final assez peu conventionnel et surprenant qui aurait mérité d'être un peu plus développé. J'accorde un 12/20 à cette enquête qui n'en est pas une.
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Qui a tué le vieil Aristide Leonides , ce riche patriarche d'origine grecque qui vivait avec toute sa famille dans une drôle de maison biscornue ? C'est ce que va essayer de découvrir Charles Hayward, le fiancé de Sophia Leonides, fils d'un policier de Scotland Yard.

S'il manque peut-être l'étincelle de génie d'Hercule Poirot ou de Miss Marple dans l'enquête policière, la maison biscornue n'en demeure pas moins un Agatha Christie de bonne facture, avec l'un des coupables les plus étonnants des romans de la reine du crime.
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La maison biscornue n'est pas le roman le plus connue d'Agatha Christie. Probablement car ni Miss Marple ni Hercule Poirot ne sont au générique de cette histoire tarabiscotée.

Un vieil homme est assassiné, tous les membres de la famille sont soupçonnés et la police enquête. Ou plutôt, elle n'enquête pas. Les policiers se montrent particulièrement indolents et incompétents. le narrateur lui-même n'est pas une lumière et passe à côté de tout.

Aussi la découverte du coupable se fait de façon peu naturelle et bien rapide. Quant au motif, il m'a laissée perplexe.
Pour tout dire, je n'ai pas aimé la fin : le choix du coupable surprend mais pas dans le bon sens en ce qui me concerne. Et tout est bâclé en quelques pages. C'est frustrant.

Reste des personnages sympathiques et un style limpide qui permet de passer un moment agréable mais sans plus.

Je m'étonne que ce roman ait été adapté au cinéma, je me demande ce que le film peut donner ?!

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Je découvre avec ce roman cette auteure si célèbre qu'est Agatha Christie. Baptème plutôt agréable, avec cette intrigue simple en apparence, mais ma foi originale car tous les suspects sont membres d'une même famille.
Qui a donc tué le patriarche octogénaire ? L'un de ses fils aux histoires personnelles compliquées, ou alors une de ses deux belles-filles aux caractères radicalement opposés ? Sa très jeune (deuxième) épouse et l'amant présumé de celle-ci, de surcroît précepteur des petits-enfants ? Et justement, ces petits-enfants, sont-ils si innocents que ça...?
Le jeune Charles, aidant à l'enquête mais souhaitant épouser l'une des descendantes de la victime, se trouve vite happé par l'ambiance si particulière de la maisonnée, cette fameuse "maison biscornue" où tout ce beau monde cohabite. Ainsi ce constat me semble révélateur de l'atmosphère : "Ce fut seulement ma deuxième tasse de thé bue que je m'avisais que la maison commençait à agir sur moi comme sur tous ceux qui l'habitaient. Moi aussi, ce que je désirais trouver maintenant, ce n'était plus la vraie solution du problème, mais celle qui m'arrangeait le mieux"
Un style sobre et efficace, une fin sans grandiloquence, et l'on se retrouve habité par cette histoire sans même s'en être rendu compte.
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Un Agatha Christie pas comme les autres: ici Hercule Poirot brille par son absence, de même que Miss Marple. le narrateur, qui est directement mêlé à l'enquête, est le fiancé de la jeune Sophia Leonidès. Celle-ci est la petite-fille de Aristide Leonidès, patriarche richissime et généreux qui loge sa famille dans sa grande maison biscornue. Or, voici qu'Aristide est empoisonné: les membres de la famille ne voient pas qui aurait eu intérêt à le tuer, si ce n'est sa (trop jeune) seconde femme et l'amant (supposé) de celle-ci. Voire…. Les deux fils n'ont-ils rien à se reprocher ? Et tous les autres habitants de la maison biscornue ? Quid du testament signé par le défunt en présence de témoins, et qui a disparu ?
L'auteure a écrit qu'elle avait pris beaucoup de plaisir à écrire ce roman. Pour ma part, je n'ai pas spécialement apprécié cet opus. Certes, à la fin une surprise attend le lecteur (comme d'habitude, en fait). Mais auparavant, je n'ai pas trouvé que le suspense était intenable.
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C'est dans le cadre de mon book club, dont le thème est Agatha Christie, que j'ai lu ce roman. J'avoue une chose: en dehors des Dix petits nègres ou du Crime de l'Orient Express, les romans d'Agatha Christie ne me font pas rêver. Sur le blog, j'en ai déjà chroniqué plusieurs comme La Plume empoisonnée, le Crime d'Halloween ou encore Un cadavre dans la bibliothèque. Ils ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. En revanche, je ne saurais que trop vous conseiller son autobiographie, passionnante, mais ceci est un autre sujet. La Maison Biscornue m'a séduite grâce à sa couverture (qui fait très maison hantée, fantôme, période d'Halloween) et sa quatrième de couverture…

Au début du roman, nous faisons la connaissance de Charles. C'est le narrateur de l'histoire qui commence par nous raconter dans quelles circonstances il a connu celle qui deviendra sa femme, la belle Sophia Léonidès. Sophia est la petite fille d'Aristide Léonidès, un homme d'affaire à la tête d'une immense fortune. Alors qu'il doit rejoindre sa belle, après deux ans (!) passés en Inde, Charles apprend une terrible nouvelle: Aristide Léonidès est mort. On soupçonne même un assassinat. C'est sûr, tant que le mystère n'est pas élucidé, Charles ne pourra pas épouser la belle Sophia. Grâce à son père, enquêteur à Scotland Yard, Charles suit l'enquête de près. Bientôt, les soupçons se portent sur l'un des membres de la famille Léonidès.

En effet, toute l'enquête réside dans ce huis-clos puisque les membres de la famille sont assignés à résidence. Dans cette enquête, il y a beaucoup de témoignages. En effet, chaque personnage appartenant au clan Léonidès est suspect. Charles va donc assister aux nombreux interrogatoires et découvrir l'existence d'un testament qui pourrait bien être l'objet de convoitise. Tous ces bavardages m'ont un peu ennuyée. En bref, il y a énormément de dialogues et très peu d'actions! Charles navigue entre les étages, prêtant une oreille attentive aux uns et aux autres. Il se rend bientôt compte que les choses ne sont pas si simples dans cette famille. A commencer par la très jeune veuve Brenda qui aurait pu empoisonner son vieil époux pour vivre la dolce vita avec son amant; ou alors les deux fils d'Aristide, Roger et Philip, qui semblent en vouloir tous deux à leur père. Il y a enfin les deux petits enfants Eustace et Joséphine. Or Joséphine semble en savoir beaucoup….

Charles n'est finalement qu'un simple spectateur. Il ne mène pas vraiment d'enquête et observe simplement, écoute les conversations avec attention. Bien sûr, son idée du meurtrier sera fausse. La révélation ne se fera qu'à la toute fin du roman. Néanmoins, j'avais ma petite idée sur l'identité de l'assassin grâce à un indice que l'auteur nous cède volontiers. Cependant, l'intrigue n'est pas exaltante. On se demande, bien sûr, qui a tué l'ancêtre mais surtout pourquoi. C'est davantage l'ambiance qui m'a séduite dans ce roman. La maison dans laquelle se déroule les faits est d'apparence baroque. Elle est biscornue et cache des coins et des recoins mystérieux. L'intrigue se déroule également dans la bourgeoisie anglaise. J'aime particulièrement le portrait qu'en fait l'auteur. Les personnages semblent a priori sans reproches mais ils cachent tous une part d'ombre et de mystère et quoi de mieux qu'étudier leur caractère, une tasse de thé à la main?

La fin du roman m'a en revanche bluffée. Je n'imaginais pas l'auteur aussi cruelle avec ses personnages. Finalement, elle sauve la morale et les apparences. Tout rentrera dans l'ordre même si encore une fois, la fin est surprenante!

La Maison biscornue est une enquête sympathique qui dresse le portrait d'une famille bourgeoise rongée par la jalousie et l'envie. Je retiendrai surtout la fin, bien surprenante, qu'a osé l'auteur.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Un A.C à l'ambiance sombre, très sombre, presque malsaine.
On en ressort avec un certain malaise.
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A three gables, demeure familiale, le vieux Léonidès vient d'être empoisonné. le narrateur, Charles, fiancé de Sophia, une des jeunes héritières, est envoyé sur place pour espionner la famille pour le compte de la police afin de découvrir le meurtrier.
J'ai eu beaucoup de mal à relire ce livre. Vu récemment à la télé l'adaptation avec Glenn Close dans le rôle de Edith de Haviland. Seule la connaissance de la solution m'a permis de continuer la lecture jusqu'à la dernière page.
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Une intrigue des plus classiques, bien dans le style d'Agatha Christie. Aristide Leonidès vient de mourir à plus de quatre-vingts ans. Arrivé de Grèce en 1884, il a fait fortune à Londres dans la restauration grâce à un don pour les affaires hors du commun. Il régnait en patriarche sur l'ensemble de sa famille, deux fils, leurs épouses, trois petits-enfants et la soeur de sa première épouse décédée. Il s'était remarié avec une jeunette qui, c'est le moins que l'on puisse dire, a été plutôt mal acceptée par la famille, considérée comme une aventurière ayant jeté son dévolu sur le vieil homme fortuné.

Une main malveillante ayant remplacé l'insuline de l'injection quotidienne du grand-père par le produit pour ses yeux, son coeur n'a pas résisté. Scotland Yard se trouve devant ce qui ressemble fort à un acte prémédité, l'assassin se trouvant évidemment parmi la maisonnée, chacun pouvant avoir un intérêt à la disparition du vieux Leonidès

Brenda, la jeune épouse, fait évidemment figure de coupable toute désignée pour les autres membres de la famille, ainsi que le précepteur à qui l'on prête facilement une idylle avec la jeune veuve.

Charles, le narrateur, a fait la connaissance lors d'un séjour en Egypte de Sophia, la petite fille de la victime, et souhaitait l'épouser dès son retour en Angleterre, ce que la situation ne permet pas d'envisager dans l'immédiat. Son père, éminent membre de Scotland Yard et fin stratège, profite de la situation privilégiée de son fils au sein de la famille Leonidès pour lui confier une mission d'infiltration lui permettant d'apporter son aide à l'inspecteur Taverner dans la recherche du coupable.

L'entrée en scène de Joséphine, la soeur de Sophia âgée de douze ans, donne un sérieux coup de boost à une intrigue qui ronronnait gentiment. La petite fille espiègle et effrontée, passionnée de romans policiers, a décidé d'apporter son aide à des enquêteurs qu'elle considère comme peu doués, apportant des éléments nouveaux glanés grâce à sa capacité à se trouver où on ne l'attend pas et surtout à sa grande facilité à écouter aux portes.

Le dénouement que je reconnais être des plus inattendus ne m'a pas suffi pour classer ce roman parmi les meilleurs de l'auteure.
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