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Citations sur Pourquoi pas Evans ? (38)

Il eût mieux valu laisser ignorer au malade la nature de sa maladie d'autant plus que les médecins peuvent se tromper. Ainsi, le nôtre soignait ma fillette pour la rougeole et en fin de compte elle avait simplement des boutons de chaleur. J'ai dit à Hubert que j'allais changer de médecin.
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Une ombre de gêne flottait dans les rapports entre les jeunes gens. Les Derwent se montraient peut-être un peu plus familiers qu'il ne seyait de l'être, comme pour signifier qu'il n'existait entre eux aucune différence. Les Jones, de leur côté, affectaient une certaine raideur, pour bien marquer qu'ils ne sollicitaient rien.
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-Et pourquoi pas Evans? articula-t-il.
Puis il fut parcouru d'un étrange frisson, ses paupières se refermèrent et sa mâchoire retomba...
Il avait cessé de vivre.
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Alors écoute-moi bien, Bobby, et essaie de comprendre ce que je vais te dire. D'accord tu n'as pas grand chose dans le crâne, mais en te concentrant, tu devrais y arriver.
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- Je ne vois absolument pas ce que tu veux dire, murmura Bobby.
- - Eh bien n'en parlons plus, décréta Frankie. Quoique nous nous préparions à faire, il s'agit pour nous de le faire en vitesse. Tiens! C'est une citation que je viens de sortir là, ou quoi?
- Tout au plus une paraphrase de l'acte I, continue, Lady Macbeth...
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- Pas croyable ce que l'on peut obtenir avec un sourire ! s'émerveillât Bobby dès que le contrôleur eut tourner les talons.
Lad Frances Derwent secoua la tête en l'air d'un air pensif.
- Je crains fort que mon sourire n'est rien à voir là-dedans. Je pencherais plutôt pour les libéralités de mon père, qui distribue des pourboires à tout à chacun dès qu'il s'avise de prendre le train.
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Bobby aborda le seizième tee avec une confiance renouvelée. Cette fois encore, il fit tout ce qu'il ne faut pas faire - mais le miracle ne se reproduit pas. Le résultat ? Un slice fulgurant fantastique, presque surhumain ! La balle fila... à angle droit.
- Si le coup avait été droit... chapeau ! s'exclama le Dr Thomas.
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Il était là, à songer à son père avec une affection mitigée d'exaspération. Il lui semblait que sa vie, au sein de la famille, n'était qu'une longue suite de sacrifices aux lubies paternelles. De son côté, Mr Jones père estimait que sa vie à lui n'était qu'une longue suite de sacrifices et qu'il ne rencontrait, chez la jeune génération, qu'ingratitude et incompréhension. Ce qui tendrait à prouver à quel point, sur un même sujet, les avis peuvent diverger.
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- J'ai donné rendez-vous à Lady Frances sous une tonnelle au bord de la rivière. Ma requête lui a paru singulière, mais elle a fini par accepter.
- Bien. A présent, dites-moi où se trouve cette tonnelle.
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Bobby Jones posa sa balle sur le terrain et, ramenant lentement sa crosse en arrière, l’abattit d’un coup sec et rapide.
La balle décrivit-elle une trajectoire parfaite, pour atterrir heureusement au quatorzième trou ?… Non !… mal lancée, elle ricocha sur le sol et alla se perdre dans un buisson.
L’unique témoin de ce coup maladroit, le docteur Thomas, ne manifesta aucune surprise. C’était explicable : le joueur n’était pas un champion illustre, mais le quatrième fils du pasteur de Marchbolt, petite station balnéaire située sur la côte du pays de Galles.
Bobby étouffa un juron.
C’était un charmant garçon de vingt-huit ans. On n’aurait pu dire qu’il était beau, mais il avait le visage sympathique et de bons yeux marron de chien fidèle.
— Je joue de plus en plus mal ! murmura-t-il, dégoûté de lui-même.
— Vous jouez trop vite, observa son compagnon, homme d’âge mûr, aux cheveux gris, au visage rose et aimable.
Ils prirent un nouveau départ.
Le docteur Thomas joua le premier : il donna un bon coup, droit, mais pas très fort.
Bobby posa sa balle, balança longuement sa crosse, la rejeta brusquement en arrière, ferma les yeux, leva la tête, abaissa l’épaule droite, en un mot fit tout le contraire de ce qu’il convenait de faire, et la balle, frappée avec une force terrible, s’enfuit à angle droit.
— Si vous aviez lancé ce coup correctement… bigre ! fit le docteur Thomas.
— Si… répéta Bobby, dépité. Tiens ! Il me semble avoir entendu un cri ! J’espère que la balle n’a pas blessé quelqu’un. Il scruta des yeux la droite du terrain. Le soleil, à son déclin, projetait une lumière oblique. Un léger brouillard montait de la mer. Le bord de la falaise se dressait à quelques centaines de mètres plus loin.
— Le sentier longe la falaise, dit Bobby, mais la balle n’a pu rouler jusque-là. Cependant, je crois bien qu’on a crié… Le médecin n’avait rien entendu.
Bobby courut à la recherche de sa balle. Il la découvrit enfin au milieu d’une touffe d’ajoncs.
La partie continua. Le dix-septième trou, cauchemar de Bobby, n’offrait pas une grande distance à parcourir ; toutefois, il fallait passer au-dessus d’un précipice et chaque fois l’attraction des profondeurs s’avérait irrésistible.
Bobby respira fortement et frappa sa balle qui, après quelques ricochets, disparut dans le vide.
— Chaque fois cela m’arrive ! C’est stupide ! grogna le jeune homme.
Il suivit le bord du rocher et fouilla du regard le pied de la falaise où l’eau scintillait.
Soudain Bobby se redressa et appela son partenaire.
— Hé ! docteur ! Regardez donc là.
À une dizaine de mètres au-dessous d’eux ils distinguèrent une masse sombre, rappelant un paquet de vieux vêtements.
— Quelqu’un est tombé du haut de la falaise, dit le docteur Thomas. Vite, allons à son secours !
Les deux hommes descendirent péniblement le rocher, Bobby, plus jeune, vigoureux et sportif, aidant le médecin. Ils atteignirent enfin le sinistre paquet. C’était un homme d’environ quarante ans, qui respirait encore, mais qui avait perdu connaissance.
Le médecin s’agenouilla près de l’inconnu...
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