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EAN : 9782265026742
Fleuve Editions (09/09/1998)
3.25/5   6 notes
Résumé :
Des animaux entraînés à faire la guerre aux côtés des hommes, il en existe depuis les temps bibliques : pigeons, chiens, rats, chauves-souris, otaries, baleines, dauphins et pieuvres ont ainsi servi la stratégie et la tactique de tel ou tel belligérant.
Mais si ces animaux « combattants » s'avisaient un jour de retourner leurs « armes » contre ceux qui les ont armés ? Si, par exemple, les pieuvres décidaient de faire la guerre aux hommes ?
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les dix premières pages sont pas trop mal...
Ce roman démarrait plutôt bien : nos héros, une famille, habite sur une île sous protection de l'armée, le père est un scientifique spécialiste des pieuvres, la mère s'y ennuie et a tendance à picoler, la fille, un peu sauvage a comme animal de compagnie une de ces pieuvres. Ces animaux aquatiques, sous l'influence des humains, évoluent. Bref, il y a ce qu'il faut pour développer une intrigue haletante, un peu angoissante, mais malheureusement les caractères des personnages ne dépasseront pas le stade du superficiel et caricatural, et l'intrigue va très vite se cantonner à un roman de guerre basique contre les monstres, et les tentatives de nuances sombrent dans le gnangnan le plus total : il y la les méchantes pieuvres qui sont très méchantes, et les gentilles pieuvres qui sont très gentilles et très intelligentes, il y a l'officier militaire qui ne veut pas comprendre parce qu'il est tout simplement trop bête, le pilote de chasseur qui est très brave, et le papa scientifique qui en plus d'être très intelligent est aussi très courageux, bref, on nage (c'est le cas de le dire) dans le sirupeux inconsistant, il y a même quelques tentatives d'humour qui tombent un à plat. Je m'étais dis au départ que je dépasserai pas trois étoiles, après tout, c'est assez distrayant, sans prétention, on est parfois surpris de trouver des passages bien écrits, on en arrive à se demander ce qu'il foutent là. Mais le final du genre “on vient, on casse tout et on repart, et après on boit un coup et on s'accroche des médailles sur la poitrine pour fêter ça,” sombre dans le ridicule. En conclusion je citerai le héros : “Les pieuvres nous aiment, murmura Ryde, et elles veulent que nous les aimions…” c'est juste à la fin de l'antépénultième chapitre, et là je me suis dit, c'est foutu ! Heureusement, c'est vite lu.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un silence plana sur la salle. Le Commodore Sigmund Schneider demeura tassé sur sa chaise, comme écrasé par ce qu'il venait d'entendre et de voir, puis se redressa lentement, se leva, et fit face aux deux savants qui se tenaient côte à côte devant lui.
- Vous avez fait un sacré travail, tous les deux, dit-il de sa voix éraillée; mais il me semble que ce n'est qu'un début... et j'espère que, de l'autre côté, ils ne sont pas en train de se livrer aux mêmes recherches... Parce que ce que nous tenons là, messieurs, ce n'est pas loin d'être l'arme absolue!
Une lueur de contrariété passa dans les yeux noirs de Ferguson.
- Je ne suis pas préoccupé de cet aspect des choses, commodore! répondit-il d'un ton sec.
- Et vous avez raison, mon vieux! s'exclama le commodore en lui tendant la main; c'est à vous, les scientifiques, de trouver les choses. Et c'est à nous, les militaires, de les exploiter pour le plus grand bien de notre sécurité et de notre puissance... Au fait, professeur, vous lui avez donné un nom, à votre engin?
Ferguson eut un sourire furtif.
- Bien sûr, dit-il; puisqu'elle répond à toutes les questions qu'on lui pose, nous l'avons baptisée: la Pythie.
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- C'est toujours la même chose avec vous autres, militaires ! s'exclama-t-il; dès que la science avance d'un pas, vous êtes là, à tourner autour de nous, en supputant le parti que vous pourriez tirer de nos travaux pour la guerre, en rêvant à l'arme nouvelle qui aurait une chance de sortir de nos microscopes et nos tubes à essai !
- La science n'est au service de personne, sinon de l'humanité tout entière, capitaine ! gronda Ryde ; il faut vraiment des obsédés du conflit armé, comme vous et vos semblables, pour vouloir la nationaliser !
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De la terrasse, entourée d'hibiscus et de magnolias, qui dominait l'océan d'une bonne centaine de mètres, la vue était splendide, aussi bien sur l'intérieur de l'île où se multipliaient les canyons et les sommets montagneux couverts d'arbres, que sur la mer où, tout le long d'une côte hérissée de petits récifs et dentelée de calanques rocheuses, les vagues venaient s'écraser en longs panaches iridescents.
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