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EAN : 978B001CDOF6O
E. Dentu (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alors ce monsieur, je l'ai découvert par hasard en feuilletant une liste d'ouvrages sur un tiers auteur auquel je me suis intéressé. Jules Claretie a écrit l'un d'eux, et le compilateur de cette bibliographie spécifiait qu'il fut un académicien très prolifique, ayant notamment à son actif plusieurs romans historiques dont quelques-uns m'intéressent. À peu près pas réédité, on trouve cependant nombre de ses oeuvres numérisées. J'ai décidé de briser la glace avec ce recueil de nouvelles racontant quelques déboires de la vie en société. L'écriture m'a semblé très potable sans m'émouvoir significativement. Il y eut quelques petits fourmillements d'intérêt parmi une quasi-indifférence. J'ai particulièrement aimé ''Madame Serviani'' qui raconte une revanche amoureuse plutôt scabreuse, ''Au jour d'aujourd'hui'' où le récit est vivant et assaisonné par les discussions politiques mouvementées de la petite communauté, et les deux premières parties de ''Paris-misérable'', qui en contient trois, distinctes et sans lien. Dans la seconde, une agréable surprise se cachait : l'on parle de Gérard de Nerval, et d'autres écrivains ses contemporains sont mentionnés.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce que Paris consomme de denrées est énorme ; mais plus surprenant encore est ce qu'il dévore moralement, ce qu'il anéantit d'intelligences, ce qu'il engloutit de coeurs et d'âmes !
Minotaure, Minotaure sans cesse affamé, quand seras-tu lassé de ces mets saignants qui sont des douleurs, des dévouements, des vertus et des vices, des héroïsmes et des crimes ? Quand donc sera-t-elle fatiguée, ta gueule terrible, quand donc rassasié, ton boulevard ?
Ah ! le boulevard, voilà le grand danger de Paris, le gouffre où l'on tombe, le fossé, l'ornière !
(...)
Et par le boulevard, vous entendez bien que je veux seulement dire : un coin du boulevard, vous savez lequel. Ce coin-là est sinistre. Il est mortel. Une fois qu'on a pris l'habitude d'y aller, on y revient, et l'on n'en revient pas.
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Le titre du présent volume indique suffisamment ce que j'ai essayé de peindre ; peut-être paraîtra-t-il un peu ambitieux. Je n'ai pas la prétention d'avoir montré toutes les victimes de Paris, mais il faut savoir se borner. Entre tous les papillons qui voltigent, avec leurs mouvements saccadés, autour de la flamme qui les attire pour les consumer, j'en ai choisi quelques-uns et les ai piqués, comme j'ai pu, sur ma planche d'entomologiste. Hélas ! il y a tant d'espèces d'insectes et de tant de papillons !
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Video de Jules Claretie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Claretie
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.
« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." » Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)
Source : France Culture
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