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Printemps 1939. Pablo et Enrique ont fui la guerre d'Espagne, dans laquelle ils ont tout perdu. Ils se présentent à une ferme jurassienne dans laquelle ils sont attendus pour exploiter le vignoble. Très vite, leurs nouveaux patrons repèrent que le premier est courageux à l'ouvrage, alors que le second évite les tâches. Après quelques jours, ce dernier déclare qu'il part, qu'il veut s'engager pour aller à la guerre, celle qui s'annonce en France. Pablo, lui, préfère rester. le travail de la terre l'aide à fuir ses pensées ; Marianna, sacrifiée sur l'autel de la dictature.

Rapidement, Pablo se rend indispensable. Et c'est tout naturellement qu'il prend en charge la famille quand il devient le seul homme valide de la maison. le patron est mourant et le fils est sur le front. Il épaule la patronne, ne ménage pas ses efforts, il tente de communiquer avec la fille de celle-ci, atteinte d'un handicap et que personne, excepté son père, n'a pris la peine de comprendre, et il apprend de Clopineau, un vieux journalier. Malgré l'approche des Allemands, le jeune homme oeuvre pour protéger les biens de sa patronne. Il s'investit corps et âme dans la propriété, il lui semble avoir trouvé un foyer et une passion : la terre. La vigne le rattache à la vie, alors qu'il n'avait plus d'espoir. Mais la guerre lance un appel…

Dans la première partie, nous ressentons l'amour de Bernard Clavel pour le terroir et le monde agricole. Les descriptions sont magnifiques et poétiques. Elles sont emplies de passion, de respect et de reconnaissance envers les cadeaux de la nature à ceux qui en prennent soin. L'auteur rend, également, hommage, à ces derniers. Il décrit leurs difficultés, leurs joies et leur connaissance du milieu qu'ils exploitent. Ils observent le ciel, le sol et leur environnement, avec lesquels ils vivent en harmonie et au rythme des éléments. Malheureusement pour Pablo, dans la dernière partie, la guerre l'appelle, lui qui ne supporte pas de vivre avec ses souvenirs de la précédente. Les descriptions de ses tourments et de ses peurs sont éblouissantes de sincérité et de véracité.

L'Espagnol est une fresque magnifique de la vie dans les campagnes. Je lui reconnais des qualités immenses, hélas, elles ne correspondent pas à ce que je recherchais. Quand j'étais au collège, j'avais étudié Malataverne de Bernard Clavel et je n'avais pas du tout aimé. Trente ans après, j'avais envie de savoir si ce sentiment était lié à la plume ou à l'étude de l'oeuvre. Malheureusement, même si je perçois la force des descriptions, elles sont trop riches pour moi, ce qui amoindrit mon exaltation. J'ai, cependant, passé un bon roman avec ce roman, superbement écrit, mais cela confirme que les livres de l'auteur ne sont pas pour moi.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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L'Espagnol !
Qu'il sonne ce nom quand on est du Sud puisque leur immigration est aussi sobre qu'ancienne... Et comme il fait sonner faux l'ouverture contemporaine tous azimuts au nom de principes aussi aveugles qu'éculés.
Qu'il carillonne ce nom au souvenir de ces colles de vendangeurs dignes et qui apportaient dans nos villages centrés sur leurs vignes un exotisme, un intérêt et une acceptation de la différence.
Qu'il est poignant ce tocsin lorsque 450.000 Républicains passent en France lors de la Retirada pour être parqués si indignement.
Pourtant, en dépit de notre veulerie gouvernementale (malheureusement c'est un travers récurrent de nos politiques), les rapports entre humains eux, rapprochent et savent être généreux.
Pablo et Enrique sont réfugiés. Ils arrivent dans le Revermont, sur les premiers contreforts du Jura, pour les vendanges. Si Enrique, obnubilé par la lutte contre les fascismes ne s'attache ni aux gens ni au pays, ce ne sera pas le cas de Pablo.
Quand on aime la terre et qui plus est quand ce sentiment devient passion parce que la vigne sous n'importe quelle latitude sait nourrir un amour paysan exclusif et parce que Bernard Clavel a su si bien dépeindre la réalité des relations humaines, la mentalité petit propriétaire, les rapports maritaux ou homme-femme, ceux intergénérationnels avec des vieux aussi dignes que respectés (un abime avec leur situation en EHpad et le covid... terrible la régression !), la vie familiale avec une fille trisomique.
Une histoire, un livre formidables avec en prime, ce qui est rare, une adaptation magnifique de Jean Prat à la télé (disponible sur le site de l'INA).
Jean-Claude Rolland qui joue le rôle de Pablo s'est suicidé en prison alors qu'il ne s'agissait que d'une banale pension alimentaire non versée...
Et quand on est pour les sensations fortes et non pour une ligne de vie plate, L'Espagnol, le livre, son auteur et le filme vous font vite passer d'un pic d'exaltation à un repli de détresse...
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Description d'un homme de valeur.s. Meurtri voire détruit par la guerre d'Espagne, que reste-t-il à vivre. Dans une atmosphère d'attente puis le retour de la guerre et ses incertitudes, sa fin.

L'écriture de Clavel est de son époque mais ne m'a pas enchantée, j'ai déjà lu bien des meilleurs stylistes. Il décrit beaucoup la pauvreté et le temps météorologique qui est si important en milieu rural paysan et qui pèse sur les corps. Cet expatrié (pour ne pas dire immigré) se retrouve et va tenter de se retrouver, petit à petit, dans ce milieu, auquel il va montrer sa fidélité et ses valeurs. Jusqu'au bout.
Les personnages secondaires sont bien consistants et gravitent autour de Pablo, l'Espagnol, et prennent tour à tour une place influençant un peu ou beaucoup la trajectoire de ce personnage central. Il y a un certain suspens tout au long du récit, et pourtant tout semble écrit d'avance. Comme si rien ne pouvait jamais rien à rien.
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De tous les romans de Bernard Clavel (et Dieu sait s'il en a écrit), « L'Espagnol » est pour moi un des plus forts, un des plus attachants, en tous cas un des plus caractéristiques de son auteur : on y trouve à la fois son côté humaniste, son attachement à sa terre natale, et son souci de témoigner sur des êtres que la vie a malmenés et qui cherchent un nouveau départ, à la fois socialement et sentimentalement.
« L'Espagnol », si l'on s'en tient à l'intrigue, ne se différencie pas tellement des « romans de terroir » tels qu'en écrivent (avec bonheur le plus souvent) des écrivains comme Claude Michelet, Christian Signol ou Gilbert Bordes (pour ne citer que trois noms). le terroir, c'est cette terre jurassienne où est né Bernard Clavel en 1923, et qu'il a chantée toute sa vie. le vignoble décrit dans le roman, c'est celui du fameux « vin jaune » aux délicieuses saveurs. Une terre qui est souvent âpre et ingrate quand les circonstances climatiques sont contraires. Et encore plus quand les circonstances politiques s'en mêlent (guerre, exode, résistance…)
Car « L'Espagnol » est aussi un roman de guerre : Pablo le héros, porte en lui « sa » Guerre d'Espagne, avec entre autres drames, la mort de sa femme. Et l'autre guerre est là, avec son cortège d'horreurs, de trahisons, d'engagements et de renoncements. La guerre n'est pas seulement un décor, elle déclenche les évènements privés aussi bien que ceux liés à l'Histoire. Avec bien entendu, toutes les conséquences qu'on peut en redouter…
Et ce serait négliger un grand pan du roman, si l'on omettait de parler de l'amour. Il ne s'agit pas ici de passion, les circonstances font qu'il y a une fatalité qui pousse les êtres à se rejoindre, mais l'amour reste sincère, l'attachement de Pablo pour Germaine, pour Jeannette (surtout pour Jeannette, si fragile), pour ces gens de la vigne, durs, mais pleins de bon sens, pour cette terre d'adoption, enfin, qui devient sa deuxième patrie.
« L'Espagnol » c'est Pablo Sanchez. Avec son ami Enrique, tous deux réfugiés de la Guerre d'Espagne, ils échouent dans un vignoble du Jura, où ils travaillent chez Lucien Bichat, sa femme Germaine, et leur fille Jeannette, un peu simple d'esprit. le travail est dur et éprouvant. Enrique repart. Pablo reste et finit par s'attacher à cette terre et à ces gens qui lui font oublier les horreurs qu'il a laissées derrière lui, en particulier la mort de sa femme. Mais les évènements se précipitent : Lucien meurt, victime d'une attaque, la guerre arrive à grands pas. Les liens se resserrent entre Pablo, Germaine et Jeannette. Mais Enrique revient et entraîne Pablo au maquis… Quand il revient, le fils de Germaine est revenu et veut vendre la ferme. C'est la fin du rêve pour Pablo et Germaine, ainsi que pour Jeannette, placée dans un « établissement spécialisé ».
Un grand roman, où le souffle de l'Histoire bouscule les destinées individuelles. Où on en revient toujours à l'essentiel, la terre, et les gens. C'est un humanisme écologique que prône Bernard Clavel (comme dans la plupart de ses livres), il se place constamment au niveau de ses personnages : ceux-ci n'ont pas d'autre ambition que d'avoir une terre à eux, pour y vivre heureux et en paix. le bonheur et la paix, n'est-ce pas notre souhait à tous ?
Pour les téléphiles, rappelons cet excellent téléfilm réalisé par Jean Prat en 1967, avec Jean-Claude Rolland et Dominique Davray (disponible sur le site de l'Ina).
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La force de ce roman , c'est la maîtrise de l'écriture, la manière dont on s'attache au destin de ce réfugié espagnol fuyant la guerre d'Espagne mais surtout le souvenir de sa femme morte pendant son absence et ces images qui le torturent. Petit à petit, il renoue avec la vie , au travers de cette terre de Franche-Comté où il échoue en plein hiver 1939. j'ai beaucoup aimé le portrait en pointillé de chacun des personnages, esquissé par petites touches, et cet amour de la terre qui transcendent les pages .
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Bernard Clavel L'Espagnol

Ce roman de Bernard Clavel, écrit en 1958-1959, édité chez Laffont en 1959, fera partie de mes coups de coeur 2020. bien que ne faisant pas partie des nouveautés, ce roman évoque de sombres années. Mais il témoigne d'une vie rurale, hélas disparue, où la place des hommes, des femmes était très grande. C'était avant la mécanisation intensive de ce domaine...J'ai lu, il y a de nombreuses années des précédents livres de cet écrivain, dont « Brutus ». Je m'engage même à le relire. Dans ce récit, Bernard Clavel narre l'odyssée d'un taureau, qui suit le cours du Rhône pour rejoindre la Camargue….Je vous ferai une critique le moment venu. Mais trêve de digressions, je dois me cantonner à mon sujet.

Dans L'Espagnol, l'action se situe en France, dans la plaine bressane, au cours des années 1940-1950. Un couple de viticulteurs, les Bichat, Paul et Lucienne, reçoivent deux réfugiés espagnols qui ont ufit leur pays à cause de la guerre civile, Enrique et Pablo, pour pallier à l'absence de main-d'oeuvre due à la deuxième guerre mondiale. le fils, Pierre est mobilisé. La fille, Jeannette est malheureusement handicapée mentale. Enrique et Pablo vont participer aux vendanges. le travail est pénible et Enrique quittera la ferme vigneronne dès le deuxième jour. Il ne peut assurer son emploi. Pablo demeure le seul employé. Il va rapidement s'intégrer à la famille. A l'époque, il existe une grande solidarité dans le monde rural. Les « anciens », hommes et femmes donnent un coup de main à leurs voisins lors des coups de chauffe. Les vendanges se font donc en parfaite harmonie. le patron, Lucien est sujet d'une attaque. Il reste alité et à moitié paralysé. le fils se voit accorder une permission exceptionnelle. Il n'a qu'une hâte : rejoindre le front. … en effet là où il est affecté la guerre est loin. Il passe ses journées à jouer au foot, aux cartes et attend patiemment les colis de victuailles que lui envoie sa famille…
Pablo va seconder son patron. Il se jette dans ces lourds travaux, jusqu'à s'étourdir pour tenter d'oublier ses peines . Pendant la guerre civile qui a dévastée son pays natal, il a perdu son épouse et l'enfant qu'elle portait. Grâce à celui que tous dans le village appelle « le vieux », Chopineau, il sera initier aux travaux agricoles, aux vendanges, à la vinification de fameux « vin de paille ». C'est un bon employé, qui travaille beaucoup et ne craint pas sa peine. La vendange terminée, il sera embauché à plein temps. le patron décède au cours de l'hiver. Il fait si froid qu'il est impossible d'organiser l'enterrement, faute de personnes, et pour creuser la tombe et pour porter le cercueil…
Chopineau et Marguerite, deux personnes âgées résidant dans le hameau constituent une main-d'oeuvre quasi gratuite. Un repas, un verre de vin ce sont les moyens de paiements en vigueur dans cette vie rurale fraternelle, solidaire. Mais ils sont toujours présents. A la suite du décès du patron, Pablo va devenir un véritable agriculteur. de plus c'est un visionnaire. Il incite Lucienne,la veuve, à investir, à acheter du nouveau matériel, à acquérir des terrains jouxtant les vignes et à agrandir ainsi la ferme vigneronne. Mais à la fin de la guerre, au retour du fils qui a été retenu prisonnier en Allemagne , Lucienne sera entièrement dépossédée de ses biens. Elle intégrera le domicile de son fils Pierre et de sa bru, à la grande ville. La ferme sera vendue et Jeannette, placée dans une institution religieuse. Pablo se réfugiera dans une petite maison que Lucienne lui a offert en guise de gages et de rémunération pour toutes les années passées sur le domaine. Une passion amoureuse a même existé entre ces deux êtres, épris de travail. Pablo a participé à la résistance dans le Jura et il a retrouvé Enrique dans le maquis. Et désormais retiré dans sa maisonnette des bois il rendra visite à Jeannette tous les dimanches.
Un très beau roman qui résume la vie rurale, l'entraide, la solidarité, la pénibilité des travaux agricoles d'antan, un hymne à la nature. Beaucoup de poésie, d'humanité, d'humilité, de fierté de ces hommes et des ces femmes qui au travers du temps ont occupé les lieux, accompli leur travail quotidien avec application et sont à l'origine de notre bien-être, de notre confort…
Ce récit évoque également les méfaits des guerres, qu'il s'agisse de la guerre civile espagnole ou de la deuxième guerre mondiale. Les progrès, la mécanisation, la fin des petites propriétés, l'apparition du confort à la campagne, l'exode des jeunes vers la ville, la désertification du monde rural figurent également dans ce livre. Je recommande la lecture de ce volume qui nous permet de nous imprégner dans cette atmosphère d'antan, où vivre en communauté, en bon voisinage, en harmonie les uns avec les autres…. Je le répète, un coup de coeur du au confinement…. Bonne journée à tous.


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Pablo est un réfugié espagnol, victime d'une guerre civile en Espagne. Il arrive en France avec son ami Enrique, pour y être vendangeur.

Pablo est un être torturé, il est torturé par la mort de sa femme et de son enfant à naître, victimes innocentes.
Il est hanté par ses images, le travail de la terre va lui permettre de se reconstruire, il va y découvrir un métier, l'amour de la terre, une famille d'adoption.

Mais en France, la guerre aussi rôde et les Allemands arrivent.

Joli roman de Bernard Clavel. Il m'a ému par le personnage qui au fond est un être tendre et qui ne demande une chose, celle de vivre et de vivre au près de ceux qui l'aiment.

Petit aperçu de la France de la guerre : les petits villages n'y ont pas tous échappé, l'invasion des allemands n' a pas été la même partout, le ressenti de la guerre n' a pas été aussi été le même partout. Mais la guerre fait des dégâts au coeur et à l'esprit, à l'image de Pablo qui lui n'a pas se battre aux côté des maquisards.

Le livre a été lu dans le cadre du club pioche dans ma pal.

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J'ai lu ce roman sur les recommandations d'une amie. J'ai pris du plaisir à me plonger dans ce monde raconté par Bernard Clavel. La dureté de la vie à cette époque de la grande guerre.
Pablo qui échappe à une guerre pour en retrouver une autre alors que son ami Enrique choisi de s'enrôler dans la résistance, lui choisi de rester à la ferme et apprend à y travailler et à aimer ce qu'il fait.
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Pablo et Enrique, deux réfugiés espagnols, sortis des camps de prisonniers, atterrissent après une longue marche d'ailleurs, dans une ferme viticole surtout, Pablo va rester, bien qu'il n'y connaisse rien à la terre, à la vigne, à la nature, il est aussi hanté par les horreurs qu'ils a vues et a subies pendant la guerre
Enrique part, veut continuer le combat.
C'est grâce à un vieil ouvrier agricole que Pablo va découvrir la nature, les animaux, la vigne, la ferme, ce dur labeur, il va tout faire pour y arriver bien qu'il vienne de la ville, ce sera dur mais le résultat sera magnifique
Un livre bien dans la lignée de l'auteur, on y retrouve, le drame, l'humanité, la nature, et cette petite touche qui fait de ses livres qu'ils soient si attachant.

Pablo et Enrique, deux réfugiés espagnols, sortis des camps de prisonniers, atterrissent après une longue marche d'ailleurs, dans une ferme viticole surtout, Pablo va rester, bien qu'il n'y connaisse rien à la terre, à la vigne, à la nature, il est aussi hanté par les horreurs qu'ils a vues et a subies pendant la guerre
Enrique part, veut continuer le combat.
C'est grâce à un vieil ouvrier agricole que Pablo va découvrir la nature, les animaux, la vigne, la ferme, ce dur labeur, il va tout faire pour y arriver bien qu'il vienne de la ville, ce sera dur mais le résultat sera magnifique
Un livre bien dans la lignée de l'auteur, on y retrouve, le drame, l'humanité, la nature, et cette petite touche qui fait de ses livres qu'ils soient si attachant.



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l'Espagnol de Bernard Clavel : Je viens de relire ce beau roman de Bernard Clavel :
Pablo, réfugié espagnol à la sortie d'un camp de prisonniers est embauché comme ouvrier agricole dans une ferme du Jura. Il a vécu un drame, traumatisé par la guerre, il a perdu le goût de vivre.
Homme de la ville, il ne connait rien à la terre. Avec l'aide d'un vieil ouvrier , il apprendra à revivre.avec la nature, le travail, les animaux.
On s'attache à son parcours avec émotion.
On retrouve ici tout le talent de B.Clavel, son humanité, la description de la nature, des saisons, la précision des portraits des personnages.
De belles critiques de lecteurs de Babelio, complêteront ce petit descriptif. Un beau livre d'une écriture claire et simple.
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