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3,53

sur 1234 notes
De la bluette...on s'ennuie ferme... y'a Arlequin pour ce genre d'atmosphère...
Ils sont beaux, riches et ont pleins de problèmes pour vivre ensemble na !!!
La 2ième partie est moins niaise mais bon passez votre chemin...
Lien : http://annabelle.mdx@free.fr
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Ce roman construit avec des chapitres datés,courre sur les année 43,44 et 45 d'une part et les années 69 à 78 pour la partie contemporaine.

De ces années de guerre à Dresde nous ferons connaissance avec Marthe et les deux frères Johann et Kasper


Werner ,jeune homme plein de fougue et de projets a 24ans ,vit à Manhattan,il rencontre et tombe amoureux fou de Rebecca,jeune femme bien née et fortunée.
Ils vivent un amour libre et passionnel.Lors de la présentation de Werner aux parents de sa belle,la maman Judith a une réaction douloureuse et violente

Le livre fait des allers retours entre les deux périodes

Ce roman basé sur des faits historiques et bien documenté se lit,se dévore.
L'auteure sait nous passionner avec la vie de cette famille,ses secrets.
De très beaux personnages secondaires comme Marcus et Lauren sont présents tout le long du livre.

Elle nous longe dans deux récits qui se rejoignent.
Écriture fluide pour ce roman mené tambour battant
On ne s'ennuie pas une minute.
Un livre de cette rentrée littéraire 2016 à découvrir.



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Deux époques s'entrechoquent. La première se déroule en pleine seconde guerre mondiale, à Dresde, où une jeune maman donne naissance à un petit garçon dans d'horribles conditions et sous les bombardements. La maman a juste le temps de donner un prénom à son bébé avant de décéder des suites de l'accouchement. Il s'appellera Werner, Werner Zilch.

La seconde époque nous emmène à New-York en 1969 Werner Zilch est un séduisant entrepreneur à qui tout réussit, un midi, alors qu'il déjeune au restaurant avec son associé Marcus et son chien Shakespeare, il croise le regard de Rébecca Lynch, fille de Nathan Lynch, héritier d'une ancienne dynastie américaine, détenteur d'une fortune colossale. C'est le coup de foudre, Werner va tenter de conquérir cette jeune femme qui est assez réceptive à son charme. Tout semble aller pour le mieux lorsqu'elle décide de le présenter à sa famille et là c'est le drame. La maman de Rébecca qui est une survivante du camp d'Auschwitz est frappée par la ressemblance du jeune homme avec son bourreau du camp, quand elle découvre son nom de famille, il n'y a plus aucun doute, il est le fils de cet officier nazi qui l'a torturée.

Les présentations sont écourtées, Rébecca disparaît laissant Werner dans un terrible désarroi. IL ignore tout de son passé, il a été adopté par la famille Goodman en 1948 alors qu'il n'avait que trois ans, il ne connaît rien de son histoire ni de ses parents biologiques.

Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous embarque entre les deux époques où petit à petit se dessine le passé de Werner et surtout celui de son père et oncle qui cependant reste flou. Son père a un frère jumeau diabolique et on a du mal à cerner les deux personnages, il y a un Zilch qui sert le reich et y prend plaisir, il y a un Zilch qui ne veut pas être associé au régime mais qui n'a pas vraiment le choix. Reste à savoir qui est qui, l'auteure met le doute intentionnellement afin de brouiller les pistes et de garder le suspense jusqu'au bout du roman.

Rébecca finit par revenir et livrer l'histoire de sa mère à Werner, ensemble ils vont enquêter afin de trouver la vérité à laquelle Werner à droit.

J'ai bien aimé ce roman, surtout la partie qui nous ramène à l'enfance de Werner, aux activités de sa famille ou tout est un peu ambigu, on s'interroge beaucoup sans forcément avoir instantanément les réponses. Werner a ce côté sûr de lui qui peut parfois être désagréable et même agacer, il est plus attachant quand il s'agit de son histoire d'amour avec Rébecca qui est un personnage torturé, très énervant même parce qu'on a pas toutes les cartes en mains et qu'on ne connaît pas toute l'histoire de cette jeune femme.

Quand on découvre le terrible passé de sa maman et indirectement sa projection sur Rébecca on comprend mieux pourquoi la jeune femme est en pleine souffrance. La question posée est : Werner peut-il porter la culpabilité de son père ou de sa famille ? peut-on le considérer responsable de quelque chose qu'il n'a pas fait ? Rébecca doit-elle se priver de cet amour ?

L'écriture est fluide et concise ce qui donne un roman très agréable à lire sans jamais nous perturber avec la double temporalité. J'ai passé un agréable moment avec cette lecture. A noter que ce livre a reçu le grand prix du roman de l'académie Française.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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J'ai un avis mitigé sur ce roman car si j'ai bien aimé l'histoire, certaines longueurs et l'effet un peu rocambolesque ont alourdi ce roman.
Cette histoire se raconte sur deux temps : celle durant la seconde guerre mondiale puis celle qui débute en 1969 à New-York. Bien sur les deux histoires se trouvent être mêlées.
La partie contemporaine prend beaucoup plus de place que celle de 1945 si bien qu'à un moment, je me suis lassée des descriptions massives de la vie de Werner et Rebecca dans les années 70.
Heureusement une enquête sur les origines familiales se met en place à un moment, ce qui donne un peu de piment à cette histoire.
J'avoue avoir eu du mal à comprendre cet engouement médiatique ainsi que le grand prix de l'Académie Française qui lui a été décerné.
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Dès les premières pages, j'ai été conquise par la plume de l'auteure. Délicate et précise, très féminine, son écriture a quelque chose de surannée et de délicieux.

J'ai été ensuite emportée par l'histoire. L'auteure alterne les chapitres, entre un récit d'une Allemagne en 1945, vivant ses dernières heures, courbée sous les bombes, et le récit d'une Amérique dans les années 1970, une terre pleine de promesses et de liberté pour les audacieux.

A Dresde en 1945, Luisa enceinte de 8 mois est sur le point de mourir après un bombardement. Recueillie dans une Eglise de la ville, les médecins l'aident à accoucher d'un petit Werner. Elle succombe peu après à ses blessures et le petit Werner est alors pris en charge par un soldat. Véritable force de vie, le petit va survivre malgré les conditions terribles de cette Allemagne, sous le feu des bombes des Alliés.

A New-York en 1970, Werner rencontre Rebecca. Une folle histoire d'amour commence entre les deux jeunes gens, mais la mère de Rebecca, rescapée des camps de concentration, ne supporte pas leur union. Elle voit dans le jeune homme, le portrait de l'homme qui l'a mutilée et violentée à Auschwitz. Souhaitant plus que tout sauver son histoire d'amour avec Rebecca, Werner se retrouve confronté au mystère de ses origines. D'où vient-il ? Qu'ont fait ses parents durant la guerre ?

L'auteure nous propose ici une véritable épopée romanesque, mêlant tragédie, vengeance et frères ennemis. Bien que certains passages aient un côté un peu trop "rêve américain", je me suis laissée emporter par le souffle romanesque que l'auteure a insufflé au récit. J'ai été complètement séduite par sa proposition et sa plume.

J'ai également beaucoup aimé cette alternance de chapitres dans le temps et les lieux, mettant ainsi en parallèle cette Europe meurtrie et vieillissante et cette Amérique, terre de tous les possibles, mais aussi d'un capitalisme sournois et parfois destructeur.

L'auteure mêle à la fois romance, Histoire, poids de la mémoire de ses origines, de l'abandon et la force de la résilience.

J'ai passé un excellent moment de lecture, avec mouchoirs à portée de main.

A lire si vous aimez l'Histoire, les romances et les plumes délicates et sensibles.
Lien : https://www.lespetiteslectur..
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Le bouquin que j'avais emprunté à la bibliothèque communale portait une bandelette avec la mention: "GRAND PRIX DU ROMAN DE L'ACADEMIE FRANCAISE"
Deux hypothèses: soit la bibliothécaire s'est trompé de livre en collant la bandelette, soit les académiciens sortaient d'une fameuse guindaille quand ils ont attribué leur prix!
le roman débute en chapitres alternés, avec le même personnage central: d'une part on assiste à la naissance de Werner Zilch en 1945 à Dresde, sous les bombardements, alors que tous les Allemands fuient l'arrivée des Russes. Ces quelques courts chapitres sont classiques, dramatiques, et pourraient présager un roman intéressant. D'autre part, on retrouve Werner à Manhattan en 1969: c'est l'obsédé sexuel parfait, mais la caricature dépasse l'entendement. Un exemple: au cours d'un repas au restaurant, notre héros aperçoit une charmante jeune fille quelques tables plus loin; à la seconde, il se dit "c'est la femme de ma vie". Il n'arrive pas à la contacter immédiatement et va donc essayer de la retrouver. Il ne connaît ni son nom ni son adresse, mais a repéré sa voiture, qu'il arrive à retrouver en stationnement. Plus de problème: il fonce dedans avec la sienne et laisse un gentil mot doux d'excuses sur le pare-brise, avec ses coordonnées!
Werner et Rebecca vont bien sûr se trouver pour entamer une liaison très irrégulière du genre amour/ désamour/disparition de mademoiselle/ retrouvailles (et c'est reparti pour un tour). Car Rebecca est aussi un spécimen à part: fille à papa, ses relations avec Werner semblent se réduire à baiser ou à bouder. A part ça, lui est un homme d'affaires qui réussit on se demande comment , elle se veut artiste peintre: le monde dans lequel vivent nos tourtereaux est décrit d'une façon qui sonne extrêmement faux.
Une histoire plus intéressante se dessine heureusement au fil des pages. Werner cherche à retrouver ses parents biologiques (il a été adopté). On revient à la guerre et aux atrocités des camps, on voit deux frères qu'on pourrait confondre tant ils se ressemblent physiquement, mais que tout oppose par ailleurs. On fait la connaissance de von Braun et l'on disserte sur le problème de conscience des savants allemands.
Mais pour moi, la limite du ridicule a été trop souvent dépassée!
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J'ai peu apprécié ce roman d'Adelaïde de Clermont Tonnerre: les personnages ont peu de profondeur, l'histoire est remplie de clichés et les allers-retours entre l'Allemagne de la fin de la seconde guerre mondiale et les Etats-Unis des années 70 ont peu d'intérêt.
Le seul élément qui, à mes yeux, est réussi dans ce roman est le suspense qui s'intensifie au cours de l'intrigue. Malgré une histoire pleine de poncifs, je suis allée jusqu'au bout parce que j'avais envie d'en savoir plus...
De là à recommander ce roman? Certainement pas!
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Il s'agit d'un roman qui nous présente deux récits liés : la jeunesse de Werner né en plein bombardement de Dresde lors de la seconde guerre mondiale et le récit d'une histoire d'amour passionnée de ce même Werner, trentenaire, avec une mystérieuse jeune femme.

J'ai adoré les trois quarts du roman, le style de l'auteur est très riche, plein de nuances et a réussi à me tirer des larmes à de nombreuses reprises. L'histoire d'amour est très bien décrite dans son côté passionnelle et intense.

Je suis moins convaincue par la dernière partie du récit qui m'a plus laissé de marbre, sans être mauvais loin de là, je l'ai trouvé en deçà du reste.


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Le dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre est un roman ambitieux. J'entends par là qu'il met en scène des époques riches en évènements, des évènements fondateurs ainsi que des personnages acteurs ou victimes de ces changements. Ce n'est clairement pas un roman intimiste. L'auteur a construit son récit autour de deux époques diamétralement opposées, le temps présent (1969-1978) et le temps passé, la Guerre (1945).

Le style fluide d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre m'a fait adhérer tout de suite à cette histoire, m'y intéresser au moins et ce, malgré le manque d'intérêt pour les « mystères ». J'ai pris un grand plaisir à la lecture mais les personnages me sont restés un peu distant.

La construction alterne rigoureusement entre présent et passé au début du roman mais cette rigueur s'atténue pour conserver la dramaturgie de l'histoire. Cela devient très anarchique (artificiel) sur la fin. Et si cela se justifie pour ajouter de l'intérêt, cela a mis en avant la construction et la volonté d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre de tendre vers les rebondissements et une chute « révélation » mais peu naturelle, malheureusement.

Le dernier des nôtres, c'est aussi une question. Celle que pose le titre. Qui sont les « nôtres »? En tout cas, je me la suis posé la question. Par petites touches, la réponse se dessine, prend forme pour finalement, tomber à plat, sans être trop claire! Avez-vous une raison pertinente pour justifier ce titre?
La suite sur ce blog…
Lien : http://livrepoche.fr/le-dern..
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C'est le 7e livre que je note avec 5 étoiles, c'est un de ces livres qui te donnent envie de continuer. L'histoire est passionnante et une fois dedans on n'y échappe pas. Raconté par un homme et lu magnifiquement dans la version audio livre. J'ai simplement adoré. D'un coup je me suis dit que quand je lis/écoute un livre en 2 jours il est forcement très bien écrit. Cette auteure à différence d'autres a bien su raconter une histoire entre différentes époques. J'ai vu que pour d'autres lecteurs ce livre ne méritait meme pas le prix de l'académie française.... C'est bien comme ça, je n'aime pas les memes livres que la grand majorité? vive la diversité des opinions et de goûts!
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