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4,09

sur 140 notes
Bonsoir à toutes et à tous,

Ce soir, laissez-moi vous parler d'un livre qui a réussi à me faire dresser les cheveux (d'ordinaire parfaitement lissés) sur la tête...Il s'agit du dernier roman de Arnaud Codeville intitulé Parasite.

Nous suivons un groupe d'adolescents qui, au lieu de rester enfermés à jouer à la console, préfèrent les longues balades à vélo dans la forêt.

Un jour, par hasard, ils vont faire une découverte qui va bouleverser leurs vies.

Et personne n'en sortira indemne...

Lors du Salon du Livre de Paris, j'ai eu le plaisir de rencontrer le très drôle et sympathique Arnaud Codeville.

Là, une bonne amie m'a conseillé de lire son dernier roman, ce que j'ai fait. Et je n'ai pas été déçue !!
Cette histoire, à mi-chemin entre Stranger Things et l'Exorciste a provoqué tout un tas d'émotions...
Principalement je dois avouer avoir eu très peur lors de la lecture de certains passages ( ce qui n'était jamais arrivé avant)
Ce roman est d'ailleurs conseillé pour un public averti seulement....

Malgré la peur, j'ai adoré ce roman.
Il est très bien écrit et le rythme est soutenu. Je me suis également attachée aux adolescents, j'ai vécu cette aventure avec eux comme si j'y étais.
J'ai beaucoup apprécié les scènes sanglantes qui sont très bien décrites, rien n'est épargné au lecteur !

Amateurs de thrillers fantastiques et horrifiques, foncez sans hésiter vous ne serez pas déçus!!!

Résumé :

Au coeur de la forêt de Raismes, près de Valenciennes, quatre adolescents repèrent un monastère en ruine. Ils y découvrent une crypte condamnée, où résonnent encore les pratiques d'un culte païen.
Ils ne sont pas seuls.
Tapie dans l'ombre, une menace les guette…
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Le troisième roman de Arnaud Codeville est la preuve, une fois de plus s'il fallait se l'avouer, qu'il existe autant de variations sur un thème à priori classique sur le papier pour se laisser encore et délicieusement emporté par le flot brumeux et mystérieux de la terreur, cette essence vitale qui coule dans les veines de l'humanité, c'est dans sa capacité à faire confronter deux visions diamétralement opposées, la logique apparente et celle qui ... ne l'est pas.
L'une n'excluant pas l'autre, il est une question fondamentale pour mettre tout le monde d'accord, la notion du bien et du mal, où commence l'un quand l'autre prend fin ?

A travers l'histoire de Parasite, en quête de sensations fortes, l'odyssée de 4 adolescents va les mener au coeur d'une forêt proche des environs à la découverte de vestiges oubliés, ils sont encore loin d'imaginer les conséquences de leur choix, le cauchemar peut commencer ...

Au-delà d'une belle construction alternative entre passé et présent, d'évoquer quelque peu certains sujets sociétaux qui interpelleront (chômage, alcoolisme, violence conjugale), la plume de l'auteur n'a qu'un seul but ici, de vous faire dresser les cheveux sur la tête, de vous faire sentir la morsure du froid quand l'histoire se passe en été, de puiser dans votre subconscient que rien n'est jamais acquis ni charité bien ordonné commence par soi-même, tout peut basculer d'un instant à l'autre, le poids des choix, la culpabilité qui vous poursuit toute une vie, l'impossible deuil à surmonter, la peur de la solitude, une chose demeure au gré de la progression de la lecture, l'auteur a pris un plaisir évident de revisiter le thème de la possession en l'intégrant dans une zone du terroir qu'il connaît bien, le Nord.

L'influence littéraire issue du cinéma se devine aisément par des petits clins d'oeil, s'il s'agit d'une véritable découverte en attendant de lire ses deux premiers romans, La Tour de Sélénite et 1974, Parasite révèle un style addictif, une fois commencé, l'envie de lire d'une traite s'impose très rapidement, ponctué par des chapitres courts et en mouvement permanent.

Rien ne manque pour faire monter le palpitant, entre accalmie trompeuse et soudaine accélération dans des scènes visuelles percutantes, l'auteur avertit en quatrième couverture qu'il s'agit d'une oeuvre pour adulte préparé à suivre un choc viscéral, personne risque de s'en sortir indemne ...

Une expérience sensitive qui ne manquera pas de vous faire sursauter plus d'une fois, de vous interroger sur la nature profonde de l'homme face à la destinée, sur l'irrémédiable marche funeste à l'oeuvre, comment trouver la force et le courage de protéger ceux qu'on aime, l'amour peut prendre différents visages à travers les griffes du temps, existe-t-il une volonté divine inscrite sur la carte mémoire de tout un chacun ?
Sommes-nous toujours maître de nos choix et devant certaines circonstances, fortuites ou préméditées, qu'auriez-vous fait à la place d'un des jeunes protagonistes ?

Un bon thriller horrifique n'existerait pas sans des personnages fouillés tant dans leur psyché dépassée par les événements induis que par les ravages causées, dans la blessure profonde de l'âme meurtrie, l'entité démoniaque fait froid dans le dos, entre frayeurs et déni de la réalité, il n'y a qu'un pas, la résistance par tous les pores de la peau, c'est une valse endiablée produit par un effet contagieux, les rebondissements malicieuses affranchissent d'une volonté sibyilline de porter à son paroxysme des révélations au compte-goutte, lecture jubilatoire pour les fans du genre, la jouissance pendra jusqu'au bout du nez le lecteur afin de mesurer toute la magie de la terreur, une ambiance électrique pour tenter de ralentir la cadence évoluant crescendo, une angoisse palpable et délétère, survivre c'est une chose mais à quel prix ?

Chaque livre regorge peu ou prou d'anecdotes personnelles ou de références autobiographiques, celui-ci n'échappe pas à la règle, associer la reconstitution fidèle et juste d'une période nostalgique, celle des années 80 avec l'envie de partager tout ce qui a déclenché des cultures chronophages dévorantes, de les distiller à bon escient dans une histoire écrite d'abord avec le coeur d'un grand passionné !

Parasite n'est pas juste un roman inspiré et exhalant de l'horreur à toutes les sauces, une violence parfois crue mais jamais gratuite, l'intelligence de la narration réside dans la juxtaposition parfaite d'éléments qui vont converger au fil des pages vers une fin comme on aimerait en voir plus souvent, audacieuse, totalement imprévisible pour insuffler toute la reconnaissance méritée, du sous-genre au roman fantastique, cette histoire pourrait justement le hisser d'un cran supplémentaire dans le coeur de tous les lecteurs, pas seulement des férus, tous les goûts sont peut-être dans la nature mais la nature humaine n'est-elle pas justement d'en dévoiler toutes les facettes et par d'autres voies, afin de trahir certaines idées reçues ?

Une plume ancrée dans une authenticité formelle et en phase avec la cohérence du récit, l'auteur dépeint avec justesse et émotions le parcours mouvementé de ces protagonistes qui voulaient juste s'amuser, une après-midi de vacances ...

Roman auto-édité, Parasite de Arnaud Codeville est disponible en numérique et en broché, c'est une excellente découverte ! ❤️
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Arnaud nous emmène de nouveau dans son univers sombre, horrifique qu'il mène à merveille ! L'histoire est puissante l'ambiance lourde ou se mêle amitié, alcoolisme, occultisme. Vous êtes happé des les 1eres phrases dans l'histoire de Ben, vous vivez ses émotions, vous ressentez autant de tension que ce personnage. Impossible de lâcher ce roman une fois entamé. Et si c'était les ténèbres qui prenaient possession de vous afin de finir au plus vite cette histoire, ou pas...
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J'avais découvert Arnaud avec « La Tour de Sélénité » et « 1974 » et j'avoue que son univers m'avait beaucoup plus. C'est donc tout naturellement que je me suis lancée dans la lecture de « Parasite », sans vraiment en lire le résumé.

Bon, il faut préciser que je suis assez froussarde, surtout lorsqu'il s'agit d'esprits, de possessions et tout ce qui va avec. D'ailleurs, j'ai décidé de faire l'impasse sur « le Signal » de Chattam justement à cause de cela. Eh bien, ici, j'ai été servie ! J'ai attaqué ma lecture vers 22h00, tranquillement sous la couette, en une demi-pénombre, en me disant « juste un ou deux chapitres pour planter le décor ».

Résultat : une bonne partie de la nuit à lire, la trouille au ventre, à l'affut du moindre bruit suspect dans la maison. Et au réveil, totalement déchenillée de la tête, j'ai regardé mes proches en essayant de m'assurer qu'ils étaient normaux et pas possédés par un esprit malfaisant. Ou comment rentrer dans un bouquin, corps et âme, à la vie à la mort.

Commençons par le début et ce titre si bien choisi « Parasite » : un parasite est un animal ou une plante qui vit ou croît sur un autre corps organisé aux dépens de la substance de celui-ci.

On fait les braves et on fonce dans cette lecture ? A vos risques et périls.
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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"Parasite", le dernier ouvrage d'Arnaud Codeville, plonge le lecteur au coeur d'une atmosphère oppressante et surnaturelle. Si l'histoire paraît trop glaçante pour être visualisée à l'écran, la lire se révèle être une expérience plutôt plaisante, bien que teintée d'épouvante.
L'auteur, habitué des récits de terreur, excelle dans la création d'un univers malsain qui sait captiver le lecteur. La trame narrative, située au coeur de la forêt de Raismes près de Valenciennes, suit quatre adolescents qui découvrent un monastère en ruine, abritant une crypte condamnée aux échos d'un culte païen. C'est là que commence une aventure où le paranormal et le surnaturel se mêlent à la terreur.
Ce qui distingue particulièrement "Parasite", c'est la maîtrise du style d'écriture d'Arnaud Codeville. Il parvient à immerger le lecteur dans une ambiance anxiogène avec une habileté remarquable. L'alternance entre les parties consacrées aux personnages adultes et adolescent ajoute une dynamique intéressante à l'histoire, chaque segment contribuant à la construction de l'atmosphère générale du récit.
La force de l'auteur réside également dans sa capacité à manier les codes du genre horrifique. le lecteur est constamment maintenu en haleine, partageant la tension des personnages confrontés à une menace tapie dans l'ombre.
En définitive, "Parasite" d'Arnaud Codeville se révèle être une lecture palpitante pour les amateurs du genre. L'écriture immersive et la construction habile de l'intrigue font de ce roman une oeuvre à part entière dans le domaine du thriller surnaturel. Les amateurs de frissons et de mystère seront certainement conquis par cette plongée audacieuse dans l'horreur. À découvrir pour une expérience littéraire mémorable au coeur de l'inconnu et du terrifiant.
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Plutôt agréable à lire, quelques moments de frisson, je dirais que c'est plutôt tout public.
Petit bémol, je n'ai vraiment pas été transcendé par la fin. L'histoire du "prêtre" aurait pu mérité un peu plus de longueur et son intégration à l'histoire a été plutôt rapide et facile.
Un peu sur ma faim sur la fin. :) Comme pour 1974.
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Aucune surprise. J'ai adoré lire ce roman. Les personnages sont intéressants et la menace est très bien travaillée. On sent l'inspiration de Lovecraft dans la créature et grâce à une petite référence subtile au milieu du roman, les petits coups de pouce de Stephen King (vraiment la relation des jeunes est juste parfaite ! On sent l'attraction/repulsion propre à cet âge ! Une perfection, j'ai trouvé, même si parfois Samuel parle comme un dico) et un goût prononcé pour les films d'horreur type Conjuring ou mieux, L'exorciste !
Je reproche (s'il faut trouver un reproche) tout de même le côté prévisible de certaines actions... Ceci est dû à la construction qui fait se croiser présent et passé, rendant le second un peu moins stressant quand on connaît déjà le premier.
L'écriture est toujours aussi fluide, agréable et travaillée. Je 'e sais pas combien de temps Arnaud Codeville reste sur un chapitre afin de trouver le verbe et l' adjectif adéquat pour chacun des événements qui survient mais c'est presque inquiétant. Tout est calculé, tout flirte avec la perfection et nous terrorise.
Oui, nous terrorise. Quand on se promène en forêt on pense à ces instants étranges pendant lesquels on a entendu un bruit, proche où lointain. Et, grâce à sa plume, Arnaud Codeville nous statufie les scènes et nous donne à voir l'innomable ! Certaines scènes sont magistrales tant elles font frissonner et on a tant envie de découvrir la fin qu'on lit plus vite encore !
Et cette fin ! Aux amateurs de petits mystères à percer, il y en a... Mais cette fin donne une réponse. Un épilogue qui fait tomber le couperet et qui s'avère magistral !
Merci, Arnaud Codeville ! Un bonheur ! Je le conseille !
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le troisième roman de l'auteur. Un de mes préférés avec « règne » . du prologue à l'épilogue je n'ai pu le lâcher…
Arnaud nous livre des personnages attachants, plus complexes et une histoire encore mieux construite que dans ses deux premiers romans.
simultanément Arnaud raconte deux histoires dont le personnage principal est Ben : d'abord adolescent en compagnie de ses meilleurs amis, puis, papa d'un petit garçon. Les adolescents vont devoir affronter leurs cauchemars. Histoire qui se passe entre ces deux époques , Tout est bien sécansé de façon à ne pas perdre le fil de l'histoire….
Un excellent ouvrage en auto édition
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Les couvertures de l'auteur sont magnifiques et accrocheuses, c'est indéniable. Quant au contenu, si La Tour de Selenite m'avait plutôt plu, malgré de nombreuses coquilles excusables pour un premier roman, ici je reste un peu sur ma faim, et ça rend d'autant plus inconfortable surtout lorsqu'on voit toutes ces chroniques dithyrambiques. du côté des influences, on pensera inévitablement à "Ca" de Stephen King ou encore "Stranger Things", la série Netflix sauf que voilà, la déferlante des 1980's, un peu trop à la mode ces temps-ci, n'offre pas ici de quoi prendre son pied. Si côté écriture ça passe, sans être transcendant pour autant (à l'inverse d'un Fred Livyns ou d'un Anthelme Hauchecorne, deux auteurs de fantastique de la région Hauts de France pour comparer), l'intrigue reste plate et convenue. Pas d'émotions particulière ni de réflexions, ça m'a fait l'effet d'un nanar... Je l'ai terminé mais difficilement. J'attendais l'auteur à un autre niveau, surtout au vu de sa réputation.
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Finaliste du Prix Masterton 2020, c'est finalement le petit clin d'oeil dans le “Murmures d'ombre” de Frédéric Livyns qui m'aura décidé à me procurer Parasite.

Le récit oscille entre deux époques temporelles, ce qui, d'emblée n'est pas sans rappeler “Ça” de Stephen King. On alterne donc entre passé (où en 1982 une bande de gamins met les pieds dans un “vieux monastère” qu'ils auraient tout mieux fait d'éviter) et présent (où notre protagoniste, Ben, vient de perdre sa femme dans un accident traumatique).

Les personnages (surtout les enfants) ont du volume ; leurs interactions sont pertinentes et souvent drôles, quand il le faut. Dommage que la narration s'avère, elle, plus discrète. Non pas dans un non-style, mais plutôt pudique, manquant de cette même folie ingénieuse dont font preuve les dialogues. Un déséquilibre qui se ressent d'autant plus lors des scènes horrifiques, sentant parfois un peu le réchauffé, tant au niveau de la formule que de l'image.

Concernant l'intrigue, elle prend rapidement place, dès le prologue, dans cette fameuse forêt de Raismes où la bande de copains se retrouvent pour une balade en vélo. Autant le dire : cette introduction m'a conquis. On y retrouve cette bouffée d'air frais et l'appel à l'aventure que représentent ce genre d'escapades à l'adolescence.

Mais cette partie du récit avec les adolescents finit par s'essouffler. Notamment parce que les relations entretenues avec leurs parents paraissent moins étoffées, mais surtout parce qu'à aucun moment l'auteur ne dépeint les eigthies. Aucun soin particulier n'est apporté pour décrire cette époque, pour immerger le lecteur. Ces bonds dans le passé deviennent peu à peu sans saveur, n'apportant aucune plus-value particulière (l'histoire se montrant peu surprenante, malgré une bonne intégration du père de Ben).

Dans un même temps, l'histoire du Ben de notre époque devient elle aussi affreusement longuette (le dénommé “Fiston” et la scène de bureau m'ont fait perdre mon temps) et se remplit de personnages n'ayant qu'une seule fonction dans l'aventure avant de disparaître. Merci à la collègue du bureau qui dit à Ben de trouver quelqu'un qui dit à Ben de trouver quelqu'un.

Pourtant, après cette fois une plongée lovecraftienne dans le dernier tiers (opéré par un personnage de prêtre déchu un peu grossier), Parasite se permet de boucler son récit en grande pompe. Une long épilogue lève le voile sur les derniers secrets, en plus de se montrer généreux en clins d'oeil satisfaisants. Pour ceux qui seront restés attentifs tout du long.
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