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3,95

sur 802 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jonathan Coe est un de mes auteurs préférés, mais j'avoue m'être pas mal ennuyé et avoir eu du mal à aller au bout du "Royaume désuni". Les sujets "so british", trop british pour moi y sont pour beaucoup (couronnement de la reine, mort de Lady di suivis religieusement par quasiment toute la population). La myriade de personnages, abordés à tour de rôle selon les chapitres, avec d'importants sauts dans le temps n'aident pas à donner envie de lire le roman d'une traite. Enfin, la partie la plus récente nous fait revivre la crise covid dans tous ses détails, et ce n'est pas une période dans laquelle je souhaite me replonger quand il s'agit de s'évader avec un livre ! Il n'y a que le premier chapitre, relatant le quotidien de musiciens jazz en tournée, qui m'ait vraiment enthousiasmé.
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Le royaume désuni nous présente une fresque familiale à travers sept moments majeurs de l'histoire de l'Angleterre.
Cela dit, le résultat est assez ennuyeux. Chaque évènement historique rencontre un évènement familial et le tout est traité de la même manière (les chapitres ne sont pas réellement reliés entre eux).
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Le titre du livre en dit long sur l'aboutissement de ce roman. Dès la fin de la guerre et jusqu'après le Covid, nous suivons Mary Clarke et sa descendance. Ce qui m'a paru le plus intéressant, c'est l'apparition des postes de télévision dans les familles et en conséquence, l'impact de la lecture de l'histoire de la famille royale suivie sur le petit écran. L'autre aspect est l'évolution d'une fabrique de chocolat employant tout une partie des ouvriers de Birmingham, jusqu'à devenir une industrie aux prises avec l'appellation de produits contrôlés réglementée par l'Union Européenne. Au milieu de tout cela, nous suivons tous les membres de cette famille évoluant différemment, se confrontant, comme les différentes ramifications de la population anglaise, débouchant sur le Brexit. Les épisodes autour de l'épidémie de Covid ne m'ont pas du tout captivée, au contraire. D'où une certaine lassitude pour la lecture de la fin de l'histoire. MG
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Le narrateur nous dévoile la vie de Mary Clark au rythme des grandes étapes du RU dans la petite ville de Bournville, haut lieu du chocolat. le roman s'accompagne d'un arbre généalogique bien utile pour suivre tous les personnages. Donc, chaque chapitre s'axe sur un événement fort du 8 mai 45 au soixante quinzième anniversaire de la victoire à l'heure du Covid.
Mary est enfant le 8 mai 45 et on suit en même temps que sa vie et ses regrets l'évolution de sa ville et du pays : déclin de l'industrie du chocolat , bataille avec les instances européennes pour ce même chocolat, des pavillons qui partent dans décrépitudes, les voisins venus regarder le télé pour le couronnement, l'arrivée de pakistanais dans les zone pavillonnaires, la présence de Boris Johnson. C'est raconté avec une certaine légèreté pas vraiment avec de la nostalgie.
Mary est attachante, traversant toutes ces époques avec son énergie ( de prof de gym ?), mais on a du mal à adhérer vraiment au récit qui parle sans doute plus aux britanniques, tant les faits racontés sont fortement ancrés dans leur histoire.
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L'histoire des 80 dernières années du Royaume-Uni vue par le prisme d'une famille anglaise que l'on suit sur plusieurs générations. J'ai beaucoup aimé ce point de vue, d'autant que les personnages sont attachants et que l'on ressent bien leurs joies et leurs désappointements au fil des différents événements qu'ils traversent. Divers sujets sont abordés (la politique, l'économie, les médias, la famille, le racisme, etc…). L'ensemble manque selon moi un peu de punch et le récit est parfois un peu longuet mais ce fut malgré tout une lecture très intéressante.
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Voici un livre sympathique, vite lu, sans doute vite écrit, et sûrement vite oublié. Coe scande les grandes étapes de la vie du Royaume-Uni depuis 1945 par le biais des destins croisés de deux familles unies par leur alliance et par la chocolaterie Cadbury à Bournville.
Le tout est plutôt efficace et bien enlevé. Les premiers épisodes - victoire de l'Angleterre à la Coupe du monde 66, investiture du prince de Galles en 71 - me semblent les plus réussis et sonnent le plus juste, sans doute parce que Coe a dû y mettre une bonne part de ses souvenirs d'enfance.
D'où vient que le livre me paraît malgré tout léger ? Sans doute parce que le Royaume désuni ressemble un peu trop à un produit d'exportation: "les Britanniques racontés à mes amis du continent". Coe constitue pour un lecteur français l'Anglais idéal: il manie l'ironie et la distanciation vis-à-vis de son propre pays, a honte du Brexit et de Boris Johnson, et se permet d'égratigner gentiment Paris et Bruxelles comme nous le ferions nous-mêmes, dans les limites du fair play.
Ses personnages rentrent un peu trop dans les bonnes cases: la granny au fort caractère, la musicienne métisse, le fils gay qui assume sur le tard son homosexualité, le Brexiter beauf qui roule en SUV, la journaliste de gauche fidèle à ses convictions, etc. etc. le prologue est par ailleurs mal écrit (un problème de traduction ?) et cousu de fil blanc, puisque l'on comprend immédiatement que l'un des personnages mourra du Covid.
Au bout du compte, le Royaume désuni est un livre bienveillant, qui devrait dès lors contenter le plus grand nombre. Mais il souffre de cette bienveillance, ce poncif de management qui commence à contaminer la littérature.
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