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sur 768 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jonathan COE, à travers la vie d'une famille de Bournville, où une grande chocolaterie Cadbury donne du travail à toute la cité, nous fait traverser les époques de l'histoire britannique, de 1945 à 2020.

Je suis assez dubitative sur ce roman. Je n'ai pas rencontré la verve qu'il y avait dans « Les enfants de Longbridge », qui contient « Bienvenue au club » et « le cercle fermé » que j'avais vraiment appréciés. Bien que le livre ait 500 pages, j'ai trouvé que c'était trop décousu, trop bref dès que l'on passait d'un personnage à l'autre, alors qu'il y a des moments superbes qui auraient mérité d'être plus approfondi. Voilà c'est ça ! Les passages manquent de profondeur. Jonathan COE passe trop vite d'un sujet à l'autre, d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre.

Ce que j'ai aimé, ce sont les passages entre les différentes époques et la retranscription des évènements par les journalistes, la venue de la télé au sein des foyers et du changement que cela va avoir sur la vie des uns et des autres. le personnage que j'ai préféré, est celui de Marie, le plus important dans ce livre.

Donc, lecture mitigée pour moi.
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Meme s'il me reste beaucoup de ses livres à découvrir, Jonathan Coe est un auteur que j'apprécie généralement (j'avais adoré "Le coeur de l'Angleterre"). J'attendais donc avec impatience de pouvoir lire ce royaume désuni. Pour au final... une vraie déception.

Cette (nouvelle) chronique de l'Angleterre de la fin de la seconde guerre mondiale à aujourd'hui avait pourtant tout pour me plaire. Si elle ne fût pas déplaisante (n'exagérons rien...), ma lecture fût laborieuse, la faute à un récit qui ne décolle jamais, des personnages m'ayant laissé plutôt indifférent. J'ai trouvé qu'il existait un
manque de liant entre les différents événements ayant jalonné l'histoire du royaume uni au cours des dernières décennies (le couronnement d'Elisabeth II en 1953, la finale de la coupe du Monde de foot en Angleterre en 1966,...). Ces événements ne servent en fait que de toile de fond, ne sont pas développés ou analysés. Bref, j'ai progressivement décroché, tout ceci manquant d'intérêt, de chair. Et que de longueurs parfois (j'ai sauté certaines pages de la guerre du chocolat... c'était trop indigeste !).

Ce que j'en retiens au final ? Que l'histoire, sans envergure, guère originale, un brin décousue (désunie ?) tourne beaucoup (trop) autour du covid. J'en attendais vraiment autre chose...
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J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de le Royaume désuni : ce n'est ni un bon livre à encenser, ni un mauvais livre à conspuer.

Jonathan Coe, que je lisais pour la première fois, décrit ici, en sept parties, l'histoire de l'Angleterre depuis la victoire de 1945 jusqu'à la commémoration des 75 ans de celle-ci en 2020, à travers la vie de quelques familles travaillant dans l'emblématique usine de chocolat Cadbury.

Sont ainsi passés en revue : le couronnement d'Elizabeth II, la mariage de Charles et Diana, la mort de cette dernière, ou encore la finale de la coupe du monde de foot de 1966, qui a vu s'opposer les équipes d'Allemagne et d'Angleterre, tout juste vingt après que leurs soldats respectifs se soient combattus dans un tout autre contexte.

Le Royaume désuni est donc plutôt un livre destiné aux Anglais, même si la majorité des événements trouve aussi un écho dans la mémoire des autres Européens.

Le style n'a rien de brillant sans non plus être particulièrement mauvais. A lire si vous avez l'occasion de le trouver en bibliothèque / médiathèque, mais il ne vaut pas la peine, selon moi - sauf si vous êtes un inconditionnel de cet auteur - de dépenser son argent et ensuite d'encombrer les étagères de sa bibliothèque avec.
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Jonathan Coe, né en 1961 à Birmingham, est un écrivain britannique, diplômé d'une maîtrise et d'un doctorat en littérature anglaise. Il doit sa notoriété à la publication, en 1994, de son quatrième roman, Testament à l'anglaise.
Son dernier roman, le Royaume désuni (2022), vient d'être réédité en poche. Une première remarque, j'ai trouvé excellent le titre français donné à ce livre platement intitulé en V.O. Bournville, un jeu de mots amusant qui en résume la tonalité douce-amère.
Le livre est une longue fresque résumant l'histoire du Royaume-Uni, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années Covid, sans pour autant être un roman historique mais plutôt l'histoire d'une famille anglaise autour d'un personnage central, Mary. de l'Histoire pour les grandes lignes et une histoire familiale plus fouillée, un bouquin pour tout le monde.
Tout commence à Bournville, un village modèle à côté de Birmingham, fondé par la famille Quaker Cadbury pour les employés de l'usine de ses fameux chocolats où travaille le père de Mary. Mary qui épousera Geoffrey Lamb dont elle aura trois fils, Jack, Martin et Peter. Les chapitres du roman scandent la grande Histoire : le Jour de la Victoire (1945), la finale de la Coupe du monde de football entre l'Angleterre, victorieuse, et l'Allemagne de l'Ouest (1966), l'investiture du prince de Galles (1969), le mariage de Charles et Lady Diana (1981), les funérailles de Lady di (1997) et enfin pour boucler la boucle, le 75e anniversaire du Jour de la Victoire (2020) et le Brexit.
Chacun de ces évènements nous renvoie vers les préoccupations de moments des membres de la famille et de leurs amis, tout en pointant l'évolution de la société à travers leurs réflexions ou attitudes : la multiculturalité qui donne des couleurs au pays, la classe moyenne qui voit arriver le progrès avec la télévision puis les ordinateurs etc… Martin cadre chez Cadbury est devenu lobbyiste à Bruxelles pour défendre « son » chocolat qui ne répond pas aux normes de l'U.E., occasion de faire entrer dans le jeu, Boris Johnson, alors journaliste (« J'ai jamais vu un plus parfait exemple de l'Anglais qui croît que tout lui est dû. »)
Les personnages, nombreux, se croisent, se perdent de vue ou se retrouvent, on se marie, on se sépare, l'un se découvre homosexuel. Les années passent, Mary est désormais veuve mais toujours active, puis elle vieillit.
Un charmant roman malgré un passage à vide en son milieu, avant de repartir vers de très beaux moments plus on approche de la fin, pour le roman et pour Mary, ses souvenirs sont tendres et émouvants, ses « petits » sont sexagénaires. Très touchant.
J'ai bien aimé ce livre, peut-être un peu trop gentil, parfois j'aurais voulu plus de sel et de poivre pour lui donner plus de saveur encore… ?
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Le sujet aurait pu être intéressant : la vie d'une famille britannique de 1945 à nos jours avec en arrière-plan l'actualité de différentes époques ( la fin de la guerre, le couronnement de la Reine Elisabeth, le prince de Galles, Charles et Diana, la pandémie avec, en prime, l'histoire de l'usine Cadbury ). Malheureusement, d'une période à l'autre, le traitement est toujours le même et c'est à travers des épisodes radio ou télévisés commentés par les différents personnages que nous est présentée l'Histoire du pays. Or les personnages sont superficiels et notre attachement à eux aussi ! le style est banal et ne génère pas beaucoup d'émotions. Bref, je n'ai pas vraiment aimé. Pourtant, les soixante premières pages étaient prometteuses et les soixante dernières plus vibrantes, mais est-ce suffisant pour tromper l'ennui qui nous assaille le reste du temps ? Rien de bien neuf donc pour nous qui avons vécu de loin ces mêmes événements…
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A travers l'histoire d'une famille de Bournville, petite ville d'Angleterre, Jonathan Coe nous fait revivre les grands évènements qui ont marqué le pays de 1945 à nos jours. La saga familiale, vecteur de l'histoire du pays, nous raconte le racisme ordinaire, et ce de façon fort délicate, et bien sûr la famille royale, sujet clivant. le livre commence avec l'apparition du Covid en Europe. J'ai retrouvé l'atmosphère de cette année 2020 marquée par l'apparition du virus, le confinement, l'inquiétude, l'éloignement et l'isolation. En Grande Bretagne, tout comme en France, il a été dit que le masque, indisponible dans les premiers mois, était inutile. Cela me semble si loin, pourtant c'était seulement il y a 3 ans. C'est ce qui m'a le plus touchée dans ce livre que j'ai trouvé vraiment trop long.
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Comment dire ?... D'habitude, j'apprécie vraiment les romans de Jonathan Coe. Par ailleurs, je m'étais promis de plutôt parler ici de livres ou d'auteurs que j'aime. Commençons par le commencement : je savais un peu de quoi il était question, à savoir l'histoire d'une famille britannique à travers plusieurs générations. Et cela a produit un horizon d'attente. Je trouvais l'idée intéressante, surtout connaissant cet auteur et partageant un peu son positionnement politique. Mais j'ai été déçu. D'abord parce qu'il y a un effet d'éparpillement, on navigue en effet à travers de nombreux personnages, on en suit certains à différentes étapes de leur vie, mais de ce fait on reste un peu sur sa faim, on aurait aimé en savoir un peu plus, creuser davantage. En revanche, certains passages sont un peu longs et même lourds, notamment lors des fragments de discours de personnalités politiques anglaises lors de certains événements nationaux qui jalonnent le récit : la fin de la guerre, le couronnement d'Élizabeth, la mort de la princesse Diana…
Il y a cependant quelques satisfactions : la peinture de cette société britannique durant plus d'un demi-siècle offre un certain intérêt, la seconde partie du roman est d'ailleurs plus intéressante que la première, peut-être parce que l'on s'est attaché à quelques personnages.
Un autre intérêt réside dans le choix que fait l'une des protagonistes au début de sa vie (mauvais choix à mon avis…) et on mesure ainsi la possibilité qui lui était offerte d'être tout autre… mais là encore, c'est traité de telle manière que ce mauvais choix reste atténué, alors qu'il aurait fallu davantage le dramatiser…
J'ai donc un avis un peu mitigé sur ce roman mais je reste un admirateur de Coe, dont j'ai aimé de très nombreux romans.

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Plusieurs périodes de la vie d'une famille anglaise et de ses descendants, se déroulant entre la cérémonie de la victoire de 1945 et la pandémie de covid en 2020., sont décrites dans ce roman.
On suit leurs histoires dans plusieurs épisodes, chacun d'une une durée de quelques semaines, qui s'articulent autour des grands évènements qui ont marqué la seconde moitié du 20ème siècle britannique : le couronnement d'Elizabeth 2, le mariage de Diane et Charles, la mort de Diana etc.
C'est un roman pour des lecteurs britanniques ou "britannophiles". il s'articule autour des évènements marquants de ce pays, mais ce sont des évènements qui ne parlent pas forcément à un lecteur français. Même si c'est bien écrit et bien tourné (merci la traduction) et que cette idée est intéressante, je ne me suis pas senti concerné par ces vies simples et sans aventures, la vie des gens de tous les jours. Il m'a manqué de me retrouver soit dans un contexte qui me parle, soit dans des pérégrinations plus riches.
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Jonathan Coe est un de mes auteurs préférés, mais j'avoue m'être pas mal ennuyé et avoir eu du mal à aller au bout du "Royaume désuni". Les sujets "so british", trop british pour moi y sont pour beaucoup (couronnement de la reine, mort de Lady di suivis religieusement par quasiment toute la population). La myriade de personnages, abordés à tour de rôle selon les chapitres, avec d'importants sauts dans le temps n'aident pas à donner envie de lire le roman d'une traite. Enfin, la partie la plus récente nous fait revivre la crise covid dans tous ses détails, et ce n'est pas une période dans laquelle je souhaite me replonger quand il s'agit de s'évader avec un livre ! Il n'y a que le premier chapitre, relatant le quotidien de musiciens jazz en tournée, qui m'ait vraiment enthousiasmé.
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