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sur 1619 notes
Chaque été, la famille Guasti quitte la bruyante fournaise milanaise pour la quiétude d'un coin de montagne. L'année des onze ans du jeune Pietro, leur choix se fixe sur Grana, un petit village dépeuplé situé dans le Val d'Aoste. Envoûtés par la beauté rustique des alpages, ils reviendront chaque année pour s'y ressourcer et s'adonner à la randonnée de haute montagne. Pietro va se lier d'amitié avec Bruno, un jeune berger de son âge qui va lui faire découvrir les trésors cachés de cette montagne qu'il vénère plus que tout. Cependant, tout n'est pas rose dans la vie de Pietro qui souffre d'un terrible manque de communication avec son père, un homme solitaire, irritable et autoritaire. Des relations qui se dégraderont au fil du temps pour arriver au point de rupture. A la mort du père, vingt ans plus tard, le fils héritera d'une masure à retaper. Achetée secrètement par ce dernier, elle est située au coeur de cette montagne sauvage qui a enchanté ses jeunes années. Ce sera l'occasion de renouer les liens avec son ami d'enfance qui va l'aider à rénover la vieille bâtisse en ruine, mais aussi lui apprendre bien des choses sur ce père qu'il a méconnu et rejeté et auquel il ressemble bien plus qu'il ne le pensait. Pendant que Pietro parcourra le vaste monde, Bruno restera enraciné à sa terre nourricière, les deux amis se retrouvant régulièrement dans la maisonnette léguée par le chef de famille défunt. Réunis par un même amour de cette montagne qui donne autant qu'elle prend, les deux hommes connaîtront un sort bien différent...

Ode à l'amitié et à l'amour des grands espaces montagneux épargnés par l'urbanisation, ce roman aussi émouvant que tragique nous transporte dans un univers âpre et richement coloré qui peut se montrer aussi généreux que dévastateur.
Lumineuse de simplicité, empreinte de poésie, d'odeurs et d'images, la plume de Paolo Cognetti nous apporte un regain d'oxygène comparable à une balade vivifiante sur les sommets. Une lecture analogue à une ascension riche en sensations, aussi saisissante que nostalgique, qui vous laisse essoufflé une fois la cime atteinte, tournant à regret la dernière page !
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Pietro, un petit milanais de onze ans, passe chaque été ses vacances à la montagne. Il se lie d'amitié avec Bruno, un petit montagnard.
Amitié cimentée par l'amour des montagnes.
Amitié qui durera toute une vie malgré des choix de vie différents.
Un livre à la construction et à l'écriture très simples qui magnifie la montagne, de l'Italie jusqu'au Tibet, et encense l'amitié.
Si j'ai trouvé le début un peu long, je me suis ensuite laissée embarquer dans la vie de ces deux personnages.
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«Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes.»

Superbe !
Largement inspiré de vie, ce magnifique roman de vie sur les relations père-fils et sur l'amitié est aussi une belle invitation au voyage.

Paolo Cognetti nous raconte la nature, l'évoque comme un havre de paix, une fuite vers le haut pour échapper à l'humeur noire de la ville, et au-delà du bol d'air, nous remet un véritable billet pour l'azur et les belles choses de la vie.

«L'hiver, la montagne n'était pas faite pour les hommes et il fallait la laisser en paix. Dans la philosophie qui était la sienne, qui consistait à monter et descendre, ou plutôt à fuir en haut tout ce qui lui empoisonnait la vie en bas, après la saison de la légèreté venait forcément celle de la gravité : c'était le temps du travail, de la vie en plaine et de l'humeur noire.»

Le style est somptueux, poétique, une lecture coup de coeur que je vous conseille vivement. Une ode à la nature, à la montagne, aux Alpes Italiennes en particulier, une parenthèse enchantée qui me permet de quitter 2017 avec de belles images dans la tête.

Laissez-vous charmer !

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Adieu, adieu, mais je te dis ceci.
Mon père montait sans s'économiser. Il coupait par la ligne la plus verticale. Avec lui, il était interdit de s'arrêter et de se plaindre de fatigue, de faim ou de froid. Quittant la campagne vénitienne, au pied du tre cime di Lavaredo. Sur l'olona le mont Rose. C'est dans une maison comme ça que j'ai grandi.
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Pietro grandit à Milan avec son père chimiste et sa mère infirmière. Chaque été, la famille part dans le Val d'Aoste, à Grana. le gamin suit son père dans d'interminables et répétées ascensions dans la montagne : l'homme est fasciné par les hauteurs et le trajet vers les cimes. « La forêt n'avait aucune grâce à ses yeux. [...] Pour mon père, la forêt n'était rien d'autre qu'un passage obligé avant la haute montagne. » (p. 50) Mais Pietro rencontre Bruno et les deux garçons nouent une amitié solide faite de baignades dans les torrents et d'exploration entre les sapins. Chaque été, les gamins s'aventurent plus loin. « Notre amitié semblait vivre un été sans fin. » (p. 78) Cette relation permet à Pietro de supporter les randonnées éprouvantes que son père lui impose. « Aucune récompense ne nous attendait là-haut : hormis l'impossibilité de monter davantage, le sommet n'avait vraiment rien de particulier. » (p. 55) Pas étonnant qu'en grandissant, Pietro s'éloigne de la montagne et lui préfère la ville. À la mort de son père, Pietro revient à Grana : il y trouve un héritage particulier qu'il doit partager avec Bruno. Ces retrouvailles sont alors l'occasion de revenir sur sa jeunesse et de se rapprocher enfin de son père. « Un lieu que l'on a aimé enfant peut paraître complètement différemment à des yeux d'adultes et se révéler une déception, à moins qu'il ne nous rappelle celui que l'on n'est plus, et nous colle une profonde tristesse. » (p. 130) Pietro achève de grandir en acceptant le cadeau de son père et réapprend à aimer la montagne et à en voir la beauté, au point d'accepter par la suite de nombreuses missions au Népal, sur d'autres sommets et sous d'autres altitudes. « Qui redescendrait, s'il avait le choix ? » (p. 244)

Avec ce roman, Paolo Cognetti a récemment obtenu le prix Strega, équivalent de notre prix Goncourt. C'est largement mérité et je vois bien Les huit montagnes sur la liste du prix Médicis. L'auteur parle avec talent de la filiation qui est à la fois un poids et un bienfait. Il montre un monde qui se meurt : les sommets et les pentes sont désertés au profit des villes. Il semble désormais impossible de vivre comme un montagnard, quel que soit le désir que l'on en ait. le temps qui passe est aussi meurtrier : s'il donne aux souvenirs une patine exquise, il ferme des portes et empêche de retrouver ce qui était cher aux yeux, au coeur et à l'âme. « Dans certaines vies, il existe des montagnes auxquelles il est impossible de retourner. » (p. 299) Les huit montagnes est un roman puissant, d'une grande beauté et dont certaines phrases sublimes donnent le vertige.
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Les Huit Montagnes, ce sont celles qui entourent dans la mythologie bouddhiste tibétaine le mont Sumeru. Certains hommes passent leur vie à s'échiner à les escalader toutes, d'autres restent sagement assis au centre, au sommet du monde.
C'est l'image qui guide ce livre, la différence entre deux êtres liés par la vie mais dissemblables dans leurs existences. L'un d'en bas, l'autre d'en haut. Un taiseux et un plus extraverti, un maçon et un artiste, un citadin et un rural, un voyageur et un qui reste dans sa vallée...
Bien sûr, et fort heureusement, tout est beaucoup moins manichéen dans le livre !
Bruno et Berio, nos deux héros, ne sont pas aussi radicaux dans leurs personnages que je l'ai rapidement esquissé ici !
L'intrigue, issue de la vie de l'auteur, se déroule dans une des hautes vallées sous le Mont Rose, entre Suisse et Italie. L'un vient avec ses parents passer toutes ses vacances dans un hameau, et finit par se lier d'amitié avec un garçon de son âge avec qui il enchaîne les escapades et les découvertes. L'âge adulte et les études les séparent, mais la vie et la mort du père organisent les retrouvailles.
Du point de vue de l'intrigue, pas besoin d'en dire d'avantage, il ne s'en passe pas tellement plus. Juste suffisamment pour toucher à l'intime, à un peu d'universel, à la quête du bonheur, personnelle et collective, aux relations humaines, aux personnalités.
Le style est sobre, simple, les phrases courtes et rythmées, on n'est pas dans la recherche formelle incompréhensible bien au contraire. Pour autant le récit ne manque pas de poésie, ni dans les descriptions de la nature, ni dans celles des personnages et de leurs états d'âme ; mais toujours avec un vocabulaire simple et accessible, très humain comme ses personnages.
Un livre court mais puissant, avec des personnages forts, dans un environnement que j'adore et qui affronte le monde, où tente de s'y retrouver... beau !
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Comment comprendre ce qui nous pousse parfois vers les cimes ?
L'idée des sommets est forcément quelque chose de plus grand que nous ? Est-ce cela le seul motif ?
Les Huit montagnes, roman sans doute en grande partie autobiographique de Paolo Cognetti, convoque ici à la fois la filiation avec le père du narrateur, l'amitié avec un enfant du même âge que celui-ci et puis la montagne, non pas en toile de fond mais complètement présente dans le paysage du récit.
C'est presque à la fin du récit que j'ai compris le bonheur d'avoir lu ce livre magnifique. Parfois il suffit de refermer les yeux après avoir lu la dernière page d'un livre, le reposer tranquillement, laisser venir alors un chemin pentu qui grimpe vers les alpages de notre existence. Il y a sans doute encore des cris d'enfants, la joie immédiate qui grimpe dans les pas empressés, le ciel à peine un peu plus haut et sa lumière échevelée, ils nous étourdissent déjà et viennent juste nous rappeler que nous venons d'en-bas et rêvons de sommets plus loin plus hauts.
Parfois il nous faut prendre de l'altitude, prendre conscience qu'un peu plus en haut, en dominant ce qui fourmille plus bas, comme aplati par l'apesanteur, la vie nous paraît presque dérisoire, du moins un certain pan de nos vies. Mais les montagnes sont faites de versants et ce qui nous anime, nous tient debout, brûle en nous, dans nos cœurs et nos gestes, consiste à désirer passer d'un versant à l'autre.
Je pense que dans ce roman le personnage principal est la montagne. Et c'est grâce à elle que les personnages construisent leur destin, leurs relations entre eux, se lient, se délient, se fâchent, se quittent, ne s'oublient jamais, reviennent l'un vers l'autre, pardonnent dans le silence que seule une montagne peut dire, continuent de cheminer encore un peu...
C'est dans les sommets du Val d'Aoste que l'amitié de deux gamins va se forger, Pietro le narrateur venu de Milan avec ses parents, et Bruno l'enfant du pays, l'enfant des hauteurs, berger alors. Les parents de Pietro ont loué à la famille de Bruno une maison dans le village de Grana, une maison dans laquelle ils reviendront souvent. Le père est passionné d'ascension. On découvre aussi son caractère, colérique, très autoritaire. Intransigeant. Sans doute incompris par son fils dans son désir de montagne. Il avait sans d'autres choses à dire qu'il n'a pas su transmettre à son fils.
Sans dévoiler le contenu du récit, je retiens deux scènes en particulier. L'une est celle d'un vertige du narrateur encore enfant devant la faille d'un glacier, alors que son père et son ami ont su sauter, la franchir. C'est un déchirement que le narrateur n'oubliera jamais, une défaite, teintée d'amertume, de peur et de jalousie. le vide n'est pas celui qu'on croit. Dès lors, une forme de sentiment va hanter le narrateur, l'impression que son ami Bruno et lui Pietro, n'ont pas connu le même homme son père...
L'autre scène est celle d'une altercation violente entre le père du narrateur et un homme du village, enivré, à laquelle assiste impuissant Pietro depuis la fenêtre de sa chambre. Il n'est jamais agréable de voir son père se faire tabasser, quel que soit la raison...
Entre temps, il y a ce personnage discret de la mère, comme une passeuse à sa manière. Les montagnes regorgent de passages, de passeurs. Elle prend sous son aile Bruno qui ne sait pas lire. Un chemin se dessine alors, un autre chemin...
Le passage est aussi une manière de changer de paysage : franchir les hauts pâturages et entrer dans un monde de pierres.
Le récit va se poursuivre jusqu'à l'âge adulte du narrateur. Les montagnes restent immuables. Seuls bougent lentement les glaciers, le tracé d'un torrent, les nuages dans le ciel. Les hommes bougent aussi dans les vallées. Leurs histoires sont des zig-zags, des arabesques, des allers-retours. Laissent des blessures plus profondes que la fonte d'un glacier dans une vallée. Le narrateur revient sur les pas de son père qui grimpa ici et là, il a parfois la douloureuse impression d'être passé à côté de choses importantes, plus importantes que sa vie.
Plus tard Pietro est appelé vers le bruit des villes. Et puis étonnamment, son destin professionnel l'amène plus loin, vers le Népal, Katmandou, le départ vers d'autres sommets plus vertigineux. Il n'y a sans doute pas de hasard...
Comment plus tard revenir sur les pas d'un père, d'un ami ? Les chemins sont-ils les mêmes ? Vertigineux ? Arpentés ? Pourquoi revenir après sur les lieux d'une vallée, un trou béant dans le paysage où il fait bon venir s'engouffrer ? Lorsqu'il revient, il sait qu'il y a eu des connivences sans lui...
Qu'est-ce qui fait passer d'une montagne à l'autre ? À des milliers de kilomètres de distance... ? Qu'est-ce qui ressemble ou différencie la vallée de Katmandou à celle d'Aoste ? L'annapurna du Mont Rose ?
L'auteur convie des images pour nous dire ce qu'est l'amitié... Un sentier qui court dans les forêts. Un lac aux eaux glacées où l'eau sert le corps comme un étau. Des truites qu'on grille sur un feu de bois. Un bivouac sous la voûte étoilée. Les pluies d'août, la lumière oblique du ciel qui annonce déjà l'automne tout proche. Le chant d'un torrent et les braises qui continuent de danser dans la nuit. Forcément, il y a deux amis qui regardent et ressentent tout cela, comme la lumière des braises qui frétillent dans leurs coeurs.
Dans la nuit déjà recourbée, comment dissocier la lumière qui appartient à celle d'un ami, de celle qui revient à son père ?
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Roman en trois parties, couvrant trois décennies. le personnage central est le narrateur, Pietro.

Enfant unique et solitaire, vivant à Milan, Pietro est emmené plusieurs étés de suite en vacances à Grana dans le Val d'Aoste au pied des montagnes, grande passion de son père, dans une location entretenue avec bonheur par sa mère. Il y fait la connaissance d'un jeune berger, Bruno, solitaire également avec une mère taiseuse et un père absent. Une solide amitié va naître, cimentée par des expéditions et aventures dans les prés et alpages, année après année : « Notre amitié semblait vivre un été sans fin (…) Aller en montagne avec Bruno n'avait rien à voir avec la conquête des sommets. »
Fin de l'adolescence : les vies de Pietro et Bruno divergent et ils se perdent de vue pendant plusieurs années. Un événement familial et un projet commun va les réunir de nouveau dans les montagnes de leur adolescence : « Nous nous étions retrouvés dans une pause de nos existences : celle qui met fin à un âge et en précède un autre. »
Mais Pietro ne rêve que de voyages : «Tu veux venir ? » demande-t-il à Bruno qui lui répond « Non, ce n'est pas un truc pour moi. Toi, tu es celui qui va et qui vient, moi je suis celui qui reste. » Ils vont suivre des chemins séparés sans que leur amitié ne ternisse avec des retours de Pietro de loin en loin : « Chaque fois que je revenais, j'avais l'impression de revenir à moi-même, au lieu où j'étais moi et où je me sentais bien. »

Une part non négligeable d'autobiographie, même romancée, rend ce roman initiatique et de transmission émouvant. Ecrit avec simplicité dans une langue pudique, c'est une ode à la montagne, à la nature et à l'amitié ; et il parle de solitude : « Il m'avait fallu du temps pour m'habituer à la solitude, en faire un lieu où je pouvais me laisser aller et me sentir bien, mais je sentais que notre rapport était toujours aussi compliqué. »

Un bémol : pour le lecteur non féru d'alpinisme, les descriptions détaillées de courses en montagne (surtout dans la première partie) peuvent sembler longues et/ou répétitives.

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Une magnifique histoire de filiation, de transmission et d'amitié qui a pour cadre la montagne. Une montagne rude et peu médiatique qui réunit deux gamins aptes à la solitude.
Il est des livres qu'on a envie d'avoir dans sa bibliothèque et , pour moi, celui-ci en est un , précieux, à relire. Et pourtant, c'est un livre modeste , tant dans son écriture simple, accessible, fluide que dans son propos.
J'étais là haut, à Grana, avec Pietro et Bruno, à suivre avec intérêt la reconstruction de la barma. j'aurais voulu voir se pérenniser le rêve de Bruno de redonner vie à l'Alpage.
Le livre se boucle de manière prévisible, Bruno ne redescendra pas de sa montagne. Pietro sait que cet ami ( son seul ami? ) est encore plus que cela, il est un trait d'union entre son père et lui.
un livre touchant, émouvant, il n'y en a pas tant que cela!
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« Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes. »

Waouwww !
Roman d'apprentissage, nature writing, autobiographie, filiation, amitié, liberté, solitude, beauté, et même développement durable. Mais avant tout, la pureté.

Livre trouvé à la bibliothèque publique. J'ai lu les deux premières parties et puis suis parti à l'étranger – je n'ai pas osé le prendre de peur de l'abimer. A mon retour, le livre est Prix Médicis étranger et la troisième partie est encore plus authentique.

Après le Val d'Aoste de Rocco Schiavone de Antonio Manzini, que de changements que ce retour à la pureté.

J'ai des difficultés à exprimer exactement ce que je ressens, donc je vous prie de vous plonger dans cette lecture et vous comprendrez. N'hésitez pas !

Et zou, le voilà dans 'MES 6 LIVRES POUR UNE ÎLE DÉSERTE'

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