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Tout d'abord, merci à @livredepoche pour l'envoi de ce livre 📚❤ Un dépaysement qui m'a fait un bien fou 🏔🏞 Un livre où l'auteur nous parle de son voyage dans l'Himalaya sans atteindre un seul sommet. 300 kilomètres de marche, huit cols à plus de 5000 mètres, une belle équipe et en poche un livre de Peter Matthiessen "Le Léopard des neiges".

Parce que ce qu'à fait Paolo Cognetti, Peter l'avait déjà fait. L'un marche dans les pas de l'autre, dans ses réflexions et dans ce qu'à été son voyage. Un livre, ou plutôt une introduction, au livre de Peter. C'est si beau, si bien dit que ça m'a donné envie d'acheter "Le Léopard des neiges". Ça m'a fait penser à wild, à into the wild, au voyage vers Compostelle que je souhaite faire avec Julia.

"Les drapeaux rendent visible l'invisible"
"Cette tristesse que seuls les lecteurs connaissent, la nostalgie des livres finis"
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Si vous voulez faire une petite ballade littéraire sympa au Népal cet ouvrage est fait pour vous.
Si tant est qu 'une ballade au Népal soit facile avec des températures glaciales et des altitudes entre 3000 et 5000 mètres mettant à mal les organismes en permanence.

Paolo Cognetti nous offre un mignon récit de voyage sans prétention et annonce la couleur d' entrée avec son titre : "Sans jamais atteindre le sommet".

Ce n'est pas un récit palpitant d'alpinisme ou le premier de cordée chute dans une crevasse sans fond.
Y 'à pas écrit Frison-Roche sur la couverture.

C'est juste l' histoire d 'un amoureux de la montagne et de la marche qui part avec ses potes faire une ( grosse) rando au Népal.

Un livre facile et agréable à lire, d' autant plus que l'auteur n'est pas tombé dans le panneau que le récit de voyage attire souvent,.

Pas de digressions interminables ou de délires mystiques, l'auteur nous livre avec simplicité et sans trop en faire ses impressions et son expérience dans ce voyage.

Un livre léger et dépaysant qui donne envie de marcher et de voyager.

Mission réussie.


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C'est l'histoire d'une marche dans un pays où les coquillages ont fini par toucher le ciel. Paolo Cognetti cède à la tentation de l'Himalaya mais délaisse les désormais instagrammables sommets au profit d'un circuit plus authentique au coeur du Dolpo, territoire du discret léopard des neiges.

C'est avec une grande douceur qu'on partage avec l'auteur l'émerveillement de la découverte d'un endroit fascinant où la notion de temps ne semble pas exister. Là où les occidentaux en ont fait une ligne continue, Paolo Cognetti goute au luxe du cycle infini du présent.

Quel étrange paradoxe que ce pays qui attire essentiellement des sportifs hyperactifs en quête d'exploits vertigineux alors que tout prête à la contemplation et au repos de l'esprit. L'auteur ressent ce décalage à plusieurs reprises et revient chez lui avec un léger sentiment de frustration et la sensation qu'il a frôlé du bout des doigts quelque chose de plus grand que lui sans toutefois arriver à le saisir à pleines mains. Il offre à travers ce court récit, l'occasion de nous interroger à notre tour sur nos motivations à voyager.

Une parenthèse céleste servie avec beaucoup de délicatesse.
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Après « Les huit montagnes » Paolo Cognetti nous entraîne dans le Dolpo région reculée au nord-ouest du Népal.
Comme le suggère le titre il ne franchit que des cols. Nous le suivons pendant 300 kilomètres au travers de son journal. Il nous fait partager son amour de la montagne, ses difficultés dues au « mal des hauteurs », sa vision de la société, sa communion avec les endroits qu'il traverse, ses quelques rencontres avec les autochtones et les animaux. Tout cela avec beaucoup d'humilité, de poésie, de sincérité, sans aucune réflexion amère ou leçon de morale.
Cette lecture est très agréable, fait beaucoup de bien, une véritable bouffée d'air frais !
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Roman bien écrit mettant en valeur le motif de cette expédition tibétaine. Hélas, l'écho exclusif avec le "Léopard des neiges" que l'auteur met en avant lui ôte la mise en perspective et la profondeur que j'attendais d'un tel roman. le récit m'a semblé également trop égocentré.
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Quitter les Alpes pour l'Himalaya et les sentiers trop fréquentés des montagnes européennes pour aller se perdre aux confins du monde habité, dans les espaces vertigineux au delà des 5000 mètres d'altitude, où chaque pas demande un effort au corps privé d'oxygène.
Voilà où Paolo Cognetti entraîne le lecteur, sur les pas de Peter Matthiessen et de son léopard des neiges dans la région du Dolpo, une des plus reculées du Népal, à la frontière du Tibet, enfin de la Chine.

Il ne s'agit pas ici de vaincre la montagne pour la beauté du geste - quelle illusion ! - mais plutôt d'une quête initiatique où le "sentier (est) plus précieux que le sommet".
Voyage à la découverte des autres et de soi-même, donc, conté poétiquement avec accompagnement de dessins.
Pèlerinage vers Phoksundo. Shey Gompa. La Montagne de Cristal. Et cette question "Qui a pu voir le mont Kailas du haut de la cime inviolée de la Montagne de Cristal."

Déambuler au milieu des chortens, suivi par les yeux de Bouddha.
Admirer les edelweiss et les moutons bleus au pied de la face nord du mont Kanjiroba.
Savourer le thé tibétain, au sel et beurre de yack, très simplement offert par le moine.
Se perdre et se trouver dans cette nature, encore presque vierge.
Réaliser que tout est éternel retour, et qu'au Népal, il n'y a que la vie qui continue.
Om mani padme hum
(le joyau au coeur du lotus).
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Court récit de voyage dans le Dolpo (Népal). L'écriture est impeccable, les descriptions des paysages sont imagées, une forme de simplicité que j'apprécie. Et pourtant je suis restée sur ma faim : l'auteur se dévoile peu, son passage de la quarantaine, ses deux amitiés fortes qui l'accompagnent sur 300 km à pieds, ses rencontres, ses découvertes... On n'en apprends pas grand chose.
Petite lecture agréable pour s'évader !
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Très joli récit d'une ascension entre amis.
On se voit avec eux dans la tente et les yeux écarquillés pour découvrir
et contempler le Tibet.
On prend un thé avec eux et satisfaisons nos envies d'évasion en pleine nature.
Très belle découverte que je conseille car lecture très plaisante.
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Paolo Cognetti nous livre le récit d'un mois de marche dans l'Himalaya.
Il ne s'agit pas pour lui et ses compagnons d'atteindre un quelconque sommet mais de marcher dans les vallées d'altitude, entre 4000 et 5000 mètres d'altitude.
Marcher pour se dépasser, observer la nature, les hommes et les femmes qui vivent (encore, mais pour combien de temps) à l'écart du progrès. Les rencontres sont rares mais précieuses.
Beaucoup de délicatesse dans ce livre, l'auteur souffre dans sa chair, se dépasse, s'interroge sur lui même, raconte l'esprit d'entraide qui anime le groupe, l'amitié.
Un joli récit qui fait du bien.
Traduction Anita Rochedy
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Il y a plusieurs façons d'apprivoiser les montagnes.

Comme scientifique, à la façon des premiers pionniers qui se sont aventurés plus haut que les choucas.

Comme alpiniste, pour défier les lois de la pesanteur et repousser toujours plus loin les limites de la résistance humaine.

Comme touriste, comme randonneur en quête de sensations nature, ou comme artiste attiré par les paysages sublimes, les rocs, les cascades, les fleurs sauvages et les vallées perdues.

Et puis il y a les poètes et les écrivains, voyageurs qui ne recherchent ni l'exploit ni l'exotisme, qui ne craignent pas un peu d'inconfort et de frugalité.
Ceux pour qui marcher est un besoin, un acte de liberté, une forme de méditation à la portée de tous. L'altitude nous amène toujours à un état de détachement et de béatitude. Ermite, berger ou vagabond, on se sent différent en dépassant la zone civilisée des chalets d'alpage.

Il n'y a plus que le sentier, la rumeur du torrent, le vent, le soleil, le regard qui porte loin, le poids du sac, la lumière qui traverse les nuages.

Paolo Cognetti part au bout du monde pour retrouver des sensations éprouvées lors des randonnées faites dans les Alpes trente ans auparavant. Il nous parle d'un monde qui s'efface, qui disparait au fur et à mesure que l'urbanisation avance. le goudron, le béton, les télésièges, les clubs med et les autocars avancent inexorablement. Les sociétés montagnardes agonisent et les vieux chalets en lauzes s'effondrent.
On partage la tristesse et la nostalgie de l'auteur, qui évoque un monde imaginaire dont feraient partie tous les montagnards du globe, reliés par un mode de vie, des habitudes propres à ceux qui vivent en autarcie dans un climat rude.
Montagnards de tous les pays, de l'Himalaya, des Andes ou des Alpes, peut-être allez vous disparaître. C'est ce que semble craindre Paolo Cognetti au terme de son périple himalayen, qui se conclut sur une note plutôt mélancolique.
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