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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais beaucoup aimé Max et j'ai décidé de lire celui-ci pour voir si je le prenais pour le CDI où je travaille.
L'auteur traite à nouveau le sujet des Ledensborn mais aussi des enfants revenus des camps.
Nous sommes en juillet 1945, dans les rues de Munich, un enfant seul est recueilli par un soldat noir américain, Wallly. Appelé Josh, il est coduit dans un orphelinat où sont regroupés les enfants des ledensborn et ceux qui reviennent des camps. Ils vont tenter de se reconstruire et retrouver leur famille.
Un très beau roman mais que je conseille pluôt pour le lycée que pour le collège. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman sur la violence après la guerre notamment les exactions des russes, les pogroms en Pologne.
Un très beau roman toujours bien écrit par un auteur qui connaît bien le sujet.
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Munich, juillet 1945.

Un jeune garçon, orphelin, comme tant d'autres, erre dans les rues de la ville en ruine, il ne sait rien de lui, si ce n'est qu'il s'appelle Siegfried Bruhns, et qu'avant les bombardements il était dans un foyer dont la vocation était de former les enfants en parfaits petits SS.

Sauf que Siegfried a un tatouage sur le bras gauche, ce qui, malgré ses yeux bleus et la blondeur de ses cheveux, prouve qu'il n'est pas allemand !

Il est donc envoyé à Indersdorf, dans un orphelinat qui recueille aussi bien les petits allemands,que les jeunes réfugiés rescapés des camps comme ceux des Lebensborn !

Siegfried rebaptisé Josh va y faire la connaissance de Ida, la directrice au grand coeur, mais aussi celle de Wally, jeune soldat noir américain, qui n'auront de cesse de vouloir aider le jeune garçon à s,intégrer et surtout recouvrer la mémoire.



Il y a deux ans, j'ai découvert par hasard sur auteure que je ne connaissais pas avec son roman "Max", best-seller hautement récompensé avec pas moins de 14 prix ! "Max" nous faisait découvrir le programme du Lebensborn de l'intérieur, un roman qui m'avait pris aux tripes, m'avait laissé sur le carreau, avec pas mal de larmes pendant ma lecture, alors quand j'ai vu que Sarah Cohen-Scali sortait un nouveau roman sur le même thème, il était clair pour moi que je pouvais pas passer à côté !!

Contrairement à son grand frère, "Orphelins 88" débuté au lendemain de la guerre, il s'intéresse à un enfant, issu du même programme mais un enfant qui n'est pas né de parents allemands rigoureusement sélectionnés, non ce roman met le doigt sur un autre point, que je ne connaissais pas, l'enlèvement des enfants dits "germanisables", ce qui fait tout aussi froid dans le dos !

Des enfants, choisis, enlevés ou "sauvés" des camps, mais tout aussi torturés, physiquement, psychologiquement afin d'en faire de nouvelles personnes, qui grandiront dans la haine de tout ceux qui sont différents d'eux.

L'auteur précise en post-face qu'elle a pris quelques libertés avec les dates historiques, en effet cet effroyable programme n'a été découvert qu'en 1946, après tout, il s'agit d'un roman, non pas d'un documentaire historique ! Elle s'est aussi inspiré de personnages, enfants ou adultes ayant réellement existés, notamment pour Josh qui est le savant mélange d'un jeune garçon russe ayant vécu la même histoire (dans les grandes lignes) et d'un personnage du livre "La trêve" de Primo Levi (que je vais m'empresser de dégotter !)

Un roman, tout comme "Max", que je conseille aux maximum de personnes, tant pour l'intérêt historique que la plume de l'auteure, qui nous emporte et nous fait vivre les lignes de ses récits avec une très forte intensité, des personnages attachants, dont on est fiers d'avoir fait la connaissance et un bout de chemin avec eux, des romans qui trouvent écho au fond de votre coeur et qui ne le quitteront pas de si tôt !
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J'ai adoré, Max de Sarah Cohen-Scali, qui m'avait émue comme pas possible. J'ai donc pas hésité à me plonger dans Orphelins 88 et même si Max avait été un vrai coup de coeur, celui-ci un peu moins.

Cette histoire, sur l'après-guerre est terrifiante. Une partie de l'histoire qu'on a presque oublié: la reconstruction. Les juifs ne peuvent plus rentrer chez eux, leurs maisons ont été subtilisé par d'autres. La violence et la haine refoulée ressort et la pire de l'humanité continue. On voit aussi ces enfants, volés à leur famille, qui ne se souviennent de rien, en perte d'identité.

Notre héros, Josh, est un enfant qui sort de la Napola, une école pour devenir soldat, mais il a ces 6 petits chiffres tatoués sur le bras gauche. Il ne se souvient de rien et va, grâce aux personnes qu'il va rencontrer sur sa route, essayer de comprendre qui il est, d'où il vient et pourquoi il a ses chiffres sur le bras gauche de marqué. Il veut comprendre mais il a peur aussi.

Il va rencontrer Ida et Wally, 2 personnes très importantes qui lui permettront de se poser les bonnes questions, de déconstruire ces connaissances apprises à la Napola.

Le travail de documentation de la part de Sarah Cohen-Scali est incroyable. le personnage de Josh est inspiré par 1 personne réelle, comme Ida et d'autres. Et ça remet à sa place de lire un livre relatant de tel fait réel.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Orphelins 88 - Sarah Cohen-Scali
Robert laffont
L'histoire commence en juillet 1945 en Allemagne, avec Siegfried un garçon d'une dizaine d'années. Siegfried? C'est le nom qui lui a été donné par les allemands quand il a été intégré au programme Lebensborn pour être "germanisé". Il se souvient de sa vie à la Napola (école formant les enfants allemands ou "germanisables" à devenir les surhommes fantasmés par les nazis) mais n'a aucun souvenir de sa vie d'avant, et ne s'explique pas ce numéro tatoué sur son bras, signe qu'il est passé par les camps de concentration. C'est ce tatouage qui va le faire repérer par les américains qui vont le placer dans un orphelinat spécialement créer pour les orphelins de guerre. Là-bas il va essayer de se reconstruire et de se souvenir auprès d'Ida la directrice dévouée, de Wally le chauffeur afro-américain qui va se prendre d'amitié pour lui et de tous ces enfants rescapés des camps et des rapts qui alimentaient le programme Lebensborn.
Encore une fois Sarah Cohen-Scali met en lumière un pan méconnu de la Seconde Guerre Mondiale. Avec "Max" elle nous parlait du programme Lebensborn, avec ce roman elle nous parle de l'après-guerre, de tous ces enfants devenus orphelins, obligés de se débrouiller pour survivre. Les alliés ont créé des orphelinats pour les accueillir, les nourrir, les soigner et ont essayé de retrouver leurs familles ou de les envoyer à l'étranger se faire adopter. La guerre avait beau être finie officiellement, dans les faits les choses étaient bien différentes, en Pologne par exemple ont eu lieu des pogroms, on accusait les juifs d'avoir tué des enfants pour satisfaire à des rituels sataniques. Les pays étaient en ruines, les familles dispersées, on ignorait si les gens aimés étaient encore en vie, on vivait dans des camps de DP, on essayait de surmonter les traumatismes, on cherchait à revivre, se redéfinir.
C'est un roman émouvant et nécessaire, on y apprend beaucoup de choses, on pleure et on rit, on s'indigne (énormément), on salue la générosité et l'implication de ceux qui ont aidés ces enfants, qui les ont sauvés. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman ainsi que le précédent "Max" écrit avec le même talent et tout aussi bien documenté.
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L'intrigue d'orphelins 88 se situe après la guerre et met en éclairage la situation tragique des enfants de Lebensborn, principalement issus des pays de l'est, qui ont été kidnappés, volés, arrachés à leurs familles pour être germanisés et adoptés.

Beaucoup d'événements relatés dans ce roman sont inspirés de faits réels, malgré qu'il s'agit d'une fiction historique.
La plupart des enfants du roman ont existé. Certains vivent encore.....

Dès les premières pages, on s'attache aux enfants, c'est une lecture addictive, on ne peut pas lâcher le bouquin avant la fin...
Les événements de Lebensborn ont été peu relatés, même dans les livres d'histoire.
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Munich 1945, rien n'est terminé pour les enfants déportés, les enfants marionnette qui ont été utilisés pour le programme du Lebensborn. Josh (est ce vraiment son prénom) a perdu la mémoire, d'ou viennent-ils? Ils été récupéré par une organisation pour l'aider à se reconstruire. AU fur et à mesure d'autres jeunes arrivent aussi dans cette organisation . Une "famille de souvenir" se créa. le lecteur se dira qu'il n'y a pas de hasard, chacun semble en faite être lié l'un à l'autre.
Sarah Cohen Scali continue comme dans "Max" à nous éveiller sur "l'après" immédiat de la guerre. Remarquable roman éveillant à nouveau les consciences
.
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Alors que vous dire sur Orphelins 88 ? Tout y est réussi. le côté historique est très documenté et nous avons donc une trame solide à l'histoire. Là-dessus, un panel de personnages authentiques, non édulcorés, avec leurs peines, leurs joies, leurs souffrances surtout. Car si l'auteur ne cherche pas à nous choquer gratuitement, elle ne cherche pas non plus à nous ménager et nous présente la réalité dans tout ce qu'elle a de plus crue... Ajoutez à cela une histoire qui tient la route et nous évite de nous ennuyer (car nous nous posons autant de questions que Josh), et une superbe plume tout en émotions, sensibilité et authenticité, vous comprendrez que ce roman est une petite perle dans son genre.

Lire ma chronique :
http://www.limaginarium.fr/orphelins-88.html
Lien : http://www.limaginarium.fr/o..
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La guerre est finie. Mais si les combats cessent, pour certains se n'est que le début. Est arrivé le temps de la reconstruction pour tous, mais surtout pour ces enfants seuls, arrachés à leurs parents, parents vivants ou bien morts.
Comment se reconstruire après ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils ont subi.. Certains ne se souviennent même pas qui ils sont. Alors se souvenir de sa propre histoire et de ses parents est encore plus compliqué.
Ce livre révèle un pan de l'histoire souvent occulté. Il raconte la douloureuse après guerre de ces enfants à la recherche d'un membre de leur famille encore vivant ou qui seront parfois adoptés...
L'écriture est fluide et nous entraine, sans temps mort, dans le sillage de ces enfants. Je le conseille à tous, ado comme adultes.
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Josh est un enfant d'environ douze ans qui a survécu à la guerre. Il ne sait pas qui il est. Il se rappelle bien l'Orphelinat mais la guerre lui a arraché le reste de ses souvenirs. Il ne sait même pas d'où vient le tatouage sur son bras gauche. Josh est-il allemand? polonais? juif? Recueilli dans un centre pour orphelins à Indersdorf, le garçon tente de se reconstruire...


Ce roman nous parle de l'après-guerre mais surtout des orphelins de la guerre qui ont été confrontés à la cruauté humaine, à l'horreur. L'auteure a choisi ici de s'attarder sur les conséquences de ces sombres événements. On parle des mesures qui ont été mises en place pour ces orphelins. On parle de leur état de santé, de leurs traumatismes. On parle de leur histoire et de ce qui les attend désormais. C'est l'heure de la reconstruction et on tourne les pages le coeur serré, totalement immergé en 1945. C'en est bouleversant.


Josh reste au coeur de ce récit. C'est un garçon un peu perdu qui n'arrive pas à trouver sa place. Il partage ses peurs, ses doutes, sa rage aussi. On sent cette envie de savoir qui il est et on s'implique tout autant que lui dans cette quête. Celle-ci est difficile, éprouvante mais on s'accroche. Qu'a t-on fait de ce garçon?


Grâce à des petits déclencheurs, les souvenirs de Josh se manifestent peu à peu. On prend alors conscience de ce qu'il a vécu, de ce que ces enfants ont vécu, et c'est terrible. Heureusement, notre lecture s'illumine par moments et nous redonne espoir. En particulier lorsque nous sommes en présence de personnages qui guident notre héros. Des personnages bienveillants auxquels on ne manque pas de s'attacher, comme Ida, infirmière généreuse et dévouée ou encore Willy, soldat américain.


Verdict : On parle peu de l'après-guerre et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en commençant cette lecture. le contexte est plus sombre qu'on pourrait l'imaginer. Sarah Cohen-Scali nous parle de ces enfants qui ont tout perdus pendant la guerre. Elle nous présente Josh, un jeune héros touchant qui a besoin de se réapproprier son histoire. le récit est fort, percutant, sensible et instructif. Tout le monde devrait prendre le temps de lire ces pages, juste pour prendre conscience de ce qui est arrivé.
Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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J'ai lu Max il y a quelques temps déjà. Un roman qui m'avait fait découvrir ce qu'était le programme Lebensborn et tellement marquée ... Alors quand j'ai démarré la lecture d'Orphelins 88 j'étais en terrain conquis, je connaissais le "truc". du coup je me disais que sans cet "effet découverte" celui-ci me marquerait moins. Ok, je l'ai lu et je suis passée à autre chose. Oui mais voilà, depuis que je l'ai fermé, Jo et son histoire m'habitent. Je me surprend à penser à lui à des moments complètements incongrus. J'y pense, je réfléchis, je me questionne sur ce programme et son atrocité.
Je n'ai donc qu'un mot pour qualifier ces deux romans : ESSENTIELS !
Merci Mme Cohen-Scali.
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