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Ce roman ayant reçu le prix Ouest-France / Etonnants voyageurs, le prix des Mémoires la mer et le prix Encre marine, il n'est pas question de discuter sa place dans ce Book Trip en mer!

Embarquons donc sur Slangevar, bateau à voile (moteur capricieux) avec Lucky, le Petit et la Fille. Les deux premiers viennent de la frontière italienne, je ferais mieux de dire ont fui le coin. On les trouve dès le début du roman à Saint-Malo, vivant de petits vols, quant à la Fille, on ne saura pas, sans doute veut-elle un peu d'aventure dans sa vie?

Le trio vole Slangevar, et ils espèrent atteindre en moins de deux jours les côtes anglaises. La Fille a quelques notions de navigation, Lucky un peu, le Petit va apprendre. Pour se diriger, pas de cartes marines (oups, oubli), juste L'almanach du marin breton.

Les jours, les nuits passent. Les porte containers, les ferries, c'est à eux de les éviter, parfois de justesse. Ils accostent sur un ilot où s'élève un phare, et s'aperçoivent au vu du nom indiqué qu'ils ont bien dévié. Ils continuent, le froid, la tempête arrive.

On en apprend plus sur le passé des deux garçons, le tout se mélange excellemment avec un passage épique de leur navigation.

Alors là! Je n'ai pas lâché ce livre qui n'est pas du tout dans mes cordes (quelques noms techniques ne m'ont pas arrêtée). Tout est-il crédible? Baste! Et puis l'écriture est là, ce type connaît la mer et la navigation, il sait écrire aussi.

Ensuite j'ai appris qu'il s'était inspiré d'un fait divers, qui garde son mystère. Un bateau qui n'aurait pas du naviguer si loin, et pourtant...

"Ils allaient toujours, encore vers la mer. Il s'agissait simplement de faire passer derrière ce qui venait par devant. Avaler l'eau pour la recracher constamment. Plus haut, le ciel semblait désossé par des chemtrails aussi nets que des traits de craie. Ces routes tracées dans le vide les rassuraient sur le temps à venir et le vieux baromètre restait perché sur Beau temps."

"Aucune terre visible à l'horizon, pourtant ils ne devaient plus être loin. Lucky se demanda s'il convenait de suivre les cargos ou s'il valait mieux couper leur rail pour se rapprocher au plus vite de la côte. Couper le rail, c'était traverser l'autoroute les pieds nus."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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J'ai mis beaucoup de temps avant de verser ce billet car perplexe sur mon ressenti.

Un sea movie pourrait-on dire si la mer avait le rôle principal. Ce qui m'a manqué. En fait je suis restée très attachée aux deux garçons, très dépendants l'un de l'autre, bien que l'aîné rudoie sans cesse le plus jeune.

La mer est là mais je la trouve sous employée et finalement je m'attendais à une traversée bien plus périlleuse car vu le manque total d'expérience de navigation, le manque de provisions indispensables pour pallier l'aléa d'une traversée bien plus longue que prévue, je me suis longuement interrogée sur leur chance d'arriver à bon port !

Un amateurisme total qu'on peut attribuer à leur jeune âge, celui où l'on ne doute de rien, sans qu'eux mêmes surestiment leur aptitude à tenter un tel périple.
Notons néanmoins que ce roman est partiellement inspiré d'un fait réel.

Et comment traverser par une mer prétendument agitée avec une baume qui bringueballe parce que désolidarisée du mât ?

Je ne dévoilerai rien de plus. Un petit roman qui se laisse lire car bien écrit mais pas époustouflant.
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Sylvain Coher est indéniablement un exceptionnel auteur contemporain de récits maritimes. « Nord-Nord-Ouest », qui a reçu le prix du Festival Étonnants voyageurs en 2015, est certes moins original que son dernier livre, l'incroyable « Étraves », mais il n'en reste pas moins puissant et magnétique, et est serti de descriptions maritimes qui font de Sylvain Coher le digne héritier d'un Pierre Loti, d'un Hemingway ou encore d'un Jack London.

Le titre interpelle immédiatement car il correspond au titre original en anglais du film d'Alfred Hitchcock « La mort aux trousses » qui est en effet « North by Northwest » signifiant en français littéral « Nord-Nord-Ouest ». Mais la direction « Nord-Nord-Ouest » n'existe tout simplement pas, c'est une destination vers nulle part, un voyage sans but. Il existe bien une direction « northwest by north » qui correspond au français à « nord-ouest-quart-nord ».
Une direction qui n'existe pas s'inspirant d'un film d'Hitchcock, un des protagonistes s'appelant Lucky…nous devinons assez vite là où Sylvain Coher veut nous amener. Mais comme tous voyages, ce n'est pas la destination qui compte mais le voyage pour y arriver et, en la matière, la référence à Hitchcock est évidente tant le livre est haletant, frisant par moment avec l'horreur, l'onirisme ou encore le fantastique.

« L'horizon défait se perdait dans la découpe des vagues, comme la ligne de crête d'un massif montagneux. Slangevar grimpait sur des lames plus hautes que lui et retombait chaque fois plus bas qu'ils ne pouvaient le prévoir. Repartait à l'assaut pour parvenir tant bien que mal dans le tremblant. L'étrave recevait toujours la même claque. Puissante, infatigable. le son lugubre se répercutait en vibrant dans les estomacs, tandis qu'un bouquet dentelé fusait dans une gerbe verglacée. L'équilibre au sommet ne durait qu'un court instant, mais il permettait de voir l'étendue du désastre. Un véritable champ de bataille ».

L'auteur est parti d'un fait divers, vieux de plusieurs années, qui l'avait interpelé naviguant lui-même en mer avec un petit voilier du côté de Saint Malo. Une histoire de voilier volé retrouvé en Irlande ou en Écosse, voilier bien trop petit pour naviguer jusque là-bas, sous-équipé pour affronter un territoire maritime réputé très difficile. Des voleurs sans doute inexpérimentés, ayant réussi à traverser la manche et une partie de l'océan Atlantique au périple de leur vie, chanceux sans aucun doute. C'est ce voyage incroyable que Sylvain Coher, désireux de porter son nom parmi les multiples et foisonnants récits maritimes, a tenté de retracer. Et c'est une réussite !

Deux jeunes garçons, Lucky et « le Petit », des garçons en errance, déscolarisés, sont en fuite depuis l'Italie où ils ont été mêlés à une tragique histoire et traversent la France en diagonale, De Marseille à Saint Malo. Leur but est de rejoindre l'Angleterre pour s'éloigner le plus possible du Sud où ils pensent être sans aucun doute recherchés. Ils vivent de vols, vols à l'étalage, vols dans les voitures forcées à coup de barres de fer. A Saint Malo, Lucky s'éprend d'une adolescente à l'allure gothique avec ses cheveux noirs et son rouge à lèvre de la même couleur, dont nous ne connaitrons que le surnom de « La Fille ». Elle rejoint ainsi le groupe, semblant fuir elle aussi ses démons, déclenchant le trouble chez le Petit, à la fois jaloux puisqu'il doit tenir la chandelle entre les deux tourtereaux et partagé avec elle son meilleur ami, et perturbé par cette promiscuité féminine. le roman démarre sur l'errance du trio dans la ville grise dont l'océan est bien différent de la mer Méditerranée auprès de laquelle les deux garçons ont grandi.

« La Manche, c'était autre chose. Une eau de lessive, un fond d'évier. Avec ça, une perpétuelle odeur de marée basse et des moisissures venues des fonds croupis où la vase fermente et macère. le Petit la regardait venir et repartir, avec cet air méfiant qu'il pouvait prendre en d'autres circonstances. Au nord, la mer est aussi grise que les gens, songea-t-il ».

Ils cherchent un moyen de rallier la côte anglaise, semblant découvrir la problématique de la traversée de la Manche seulement en voyant la mer, obstacle pour pouvoir fuir la France, dernier rempart avant d'atteindre l'Angleterre. Alors que Lucky et le Petit sont totalement inexpérimentés, ne connaissant rien aux voiliers, aux techniques de navigation, aux cartes marines, aux instruments de navigation, Lucky, qui commande le trio étant le plus âgé, décide de voler un vieux voilier, un petit et vieux rafiot, une coquille de noix aux doux nom de Slangevar. Seule La fille a eu quelques cours rudimentaires de navigation enfant et connait ainsi les principes de base de la navigation en voilier, ainsi que le fonctionnement de quelques instruments. Elle se révélera durant la traversée et sera un membre primordial de l'équipage, faisant le lien entre les deux jeunes garçons communiquant souvent à coup d'insultes ou de menaces.

Le voyage devait durer deux jours…et il va s'éterniser. le bateau est une prison sans mur, dessus ils vont affronter des tempêtes, un océan déchainé, des vagues gigantesques devenant de hauts murs où l'eau est aussi dure que la pierre, des cargos menaçants, la promiscuité, la peau rongée par le sel, l'incessant mal de mer, les furoncles, les nuits interminables et angoissantes peuplées de chants de sirène et d'hallucinations, les graves blessures, la faim et la soif, sans oublier le froid et l'humidité omniprésente. le trio pensait fuir un enfer, il va vivre un autre enfer.

« Faut avoir navigué pour savoir prier ».

Durant ma lecture, j'avais l'impression d'être ballotée par les flots, d'être sur ce petit bateau et de ressentir les sentiments ambivalents par lesquels passe tour à tour chacun des adolescents. L'espoir, puis la prise de conscience progressive de l'absurdité de leur aventure, la frayeur, le désespoir mais aussi un sentiment de liberté absolue et d'invincibilité, de découverte de soi dans cet environnement austère et dangereux, vaste territoire sans autre limite que sa propre résistance, nous semblons vivre tout cela au plus près d'eux, avec eux. La mer, aussi belle que dangereuse, confronte chacun aux deux autres et à ses propres démons, elle crée une atmosphère de tensions et d'entraide mêlées. Cette atmosphère est par ailleurs propice pour connaitre et s'attacher aux personnages, pourtant sans prénom dont les surnoms seuls nous donnaient en début de lecture un sentiment de vide.

« La mer était noire, sa surface feuilletée semblait dure comme l'ardoise. Slangevar y mordait nerveusement, à croire qu'il était pris par les mêmes tourments ».

Comme dans Étrave, il y a un moment où le roman bascule, une touche fantastique très légère mais bien présente, durant lequel l'auteur prend une certaine liberté et nous laisse pantois avec nos questions…Alors que dans Étraves, cette pointe de fantastique était portée, me semble-t-il, par le personnage féminin dénommée Furieuse, ici c'est La Fille qui finalement se révèle être plus mystérieuse qu'elle n'en a l'air tout au long du roman. Nous la prenons pour une fille paumée qui s'est laissée embarquée par deux voyous, elle va se révéler étonnamment mature et nous nous demandons même à la fin du livre si elle a vraiment existé, s'il ne s'agit pas d'un personnage fictif, une sirène notamment, un personnage fantasmé permettant aux deux garçons de tenir…J'aime beaucoup cette pointe mystérieuse, cette touche d'étrangeté que se permet d'instiller l'auteur.


Ce livre est ainsi un huit clos maritime, un « oceanmovie » oppressant, à la poésie vénéneuse, dans lequel Sylvain Coher entremêle avec brio la technicité précise de la navigation maritime, le suspense d'un drame annoncé, quelques touches de fantastique laissant subtilement le lecteur avec ses questions, sans oublier la beauté des images et la fluidité de la plume. le résultat est sublime et permet à ce voyage d'atteindre une véritable dimension philosophique.


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Au début de ma lecture, je me suis dit que je n'arriverai pas à la fin car ces personnages me semblaient trop prétentieux et arrivistes, trop sûrs d'eux et de leur chance; je n'y croyais pas. Et puis, la poésie et la tendresse se sont peu à peu installées malgré la rudesse et la violence des éléments, des incertitudes et des personnages. Ce contraste est assez difficile à expliquer comme cette cohabitation dans l'espace réduit d'un voilier de ces trois personnages contrastés. Ce qui est certains c'est que le voilier devient lui-même un personnage à part entière. Il affronte les éléments et les tergiversations avec raison et sensibilité. Il sait affirmer le sentiment de liberté qui rend ces personnages finalement beaucoup plus humains et moins brutaux. Une belle écriture qu'il faut parvenir à dompter dans la durée avec certains moments très forts. Encore un tour de force de ces romans sur la mer qui parviennent à éblouir même quand il ne se passe rien.
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Très belle aventure ! Nous sommes vraiment à l'intérieur du bateau avec ces trois jeunes qui ne connaissent pas grand chose à la navigation. A mon avis, l'auteur fait là une belle performance pour avoir fait de ce huis-clos, une aventure captivante ! Même si je n'ai strictement rien compris au jargon maritime ! J'avais l'impression à certains passages de lire une autre langue !! En plus, j'ai eu l'impression en terminant le livre de posséder un secret que le propriétaire du bateau ne pourra jamais deviner !
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L'auteur utilise le langage marin, difficile quand on ne connait pas du tout. On est, comme les personnages, embarqué sur ce bateau avec les coups de vent, le manque de place et de liberté. On vit le malheur et les quelques moments de bonheur.
Les amoureux de la mer vont aimer ce livre, moi un peu moins (je n'aime pas l'eau). Comme les personnages, j'en avais marre de cette vie sur ce bateau, avec l'humidité, la saleté. L'auteur arrive très bien à nous intégrer à l'aventure, on s'y voit.
Lien : http://vie-quotidienne-de-fl..
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Un huis-clos intéressant mais qui parfois laisse passer l'ennui des personnages... Réservé aux passionnés de navigation ! Les termes techniques m'ayant parfois un peu gênée.
Lien : https://www.anamor.fr/oeuvre..
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Le trio vient de traverser la France depuis Nice jusqu'à Saint Malo. Sur un coup de tête, Lucky décide de prendre le large pour l'Angleterre, avec le Petit, dont il est inséparable, et La Fille qu'il vient de rencontrer. Rallier les côtes normandes à bord d'un petit voilier, Slangevar, volé bien sûr. le temps de s'organiser, d'essuyer les hésitations et contestations du Petit, et voilà les trois jeunes lancés à l'aveugle dans une aventure inconsidérée, sans carte marine. Un huis clos flottant, une embarcation défectueuse, un équipage d'amateurs qui fuient on ne sais quoi ou recherche on ne sait quel salut.


Etonnante ambiance, avant de plonger dans davantage d'inquiétude glacée. le vocabulaire marin est très fourni, ardu pour les non connaisseurs. Mais on se laisse aisément porter par la houle littéraire, par les phrases délicates, ciselées, qui apportent à la lecture une ambiance inquiétante, autour de ce trio de têtes brûlées qui entreprennent l'aventure de l'inconscience. du courage ou de l'inconscience ? On aimerait les penser courageux, mais très vite, il faut se résigner à l'inconscience, jamais ils n'auraient dû partir dans ses conditions.

A bord, les deux amis sont nerveux, jaloux, méfiants, défiants. Il y a cette femme, objet de désir, objet de jalousie. Mais il y a surtout la mer et ses angoisses, et les conditions réelles physiques, l'eau partout, les vêtements jamais secs, le corps qui jamais plus ne se réchauffe.
(.........................)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Critique littéraire Nord Nord Ouest Sylvain Coher

Sylvain Coher est un écrivain français né en 1971 et qui vit à Paris et à Nantes. C'est un auteur de plusieurs romans dont Les Effacés, Hors Saison, Carénage et plus récemment Nord Nord Ouest sorti en 2015 par actes sud. Il écrit également pour le théâtre et l'opéra. Il s'inspire de son expérience et de la vie des autres pour créer un univers réel mais poétique.

Dans Nord-nord-ouest, Lucky et le Petit ont traversé la France pour atteindre la frontière de l'Angleterre. Durant leur périple de délinquants, ils rencontrent la Fille qui s'engage avec eux dans un voyage difficile sur la mer avec un bateau volé pour atteindre l'Eldorado. Leurs comportements vont alors s'inverser et dévoiler de nouvelles personnalités.

L'image de couverture représente le slangevar, le bateau qu'utilise les jeunes pour le voyage.
L'intrigue est inspirée de faits divers; un bateau de Saint Malo a été retrouvé en Irlande abandonné par de mystérieux voleurs raconte Sylvain Coher durant la rencontre pour le prix littéraire.

Pendant notre lecture nous avons remarqué que l'onomastique est particulière car Sylvain Coher a choisi des adjectifs qualificatifs comme “Le Petit” et “La Fille” ; sauf pour un de ses personnages nommé “Lucky” qui, au départ, devait s'appeler “Le Grand”. Les personnages sont “vides” pour ne pas influencer le lecteur et lui donner une image précise. Ils ne sont pas seulement enfermé dans un bateau, mais enfermés en eux-mêmes. Les deux garçons ne s'expriment qu'en insulte et mauvaise humeur, ne communiquant pas, et seule la fille réussira à maintenir un lien entre eux et à les mener loin grâce à son courage mais aussi sa désespérance. Nous avons également observées l'utilisation importante de métaphores et de descriptions. de plus, les guillemets, qui introduisent normalement le dialogue, sont absents pour laisser le lecteur autonome et attentif. Pendant notre lecture, nous ressentons une empathie pour ces trois antihéros qui semblent vivre ensemble, mais aussi séparément. A la fin, on oublie les personnages pour se concentrer sur le bateau qui devient le vrai héros de ce voyage, mais qui est abandonné sans reconnaissance. La précision des termes techniques de la navigation et les dialogues familiers nous plonge dans le réel, mais la beauté des images et la fluidité des mots donne une dimension symbolique et philosophique à ce voyage.

Ce qui fait la force de Nord-nord-ouest, c'est d'abord la beauté et l'efficacité de l'écriture de Sylvain Coher qui réussit à embarquer le lecteur dans un univers maritime ne lui étant pas forcément familier. Nous avons apprécié la lecture de ce bouquin car plusieurs sentiments sont ressortis au fur et à mesure que l'on avançait dans notre lecture. Nous avons éprouvé de la compassion envers les personnages mais aussi une certaine tension entre les trois personnages, comme un malaise. Nord Nord Ouest est un roman d'aventure exceptionnel, violent, puissant et troublant. On en ressort pas indemne.

Lien : http://www.babelio.com/livre..
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Un vrai roman maritime (oui, il y a du vocabulaire particulier, et alors ?), on sent le roulis, les embruns, le vent et l'iode. Mais, surtout, c'est une quête paradoxale de liberté, car, en choisissant la mer, Lucky, le Petit et la Fille vont choisir la difficulté. Un bateau peut devenir une prison, la mer, une ennemie hostile et impitoyable. Un roman initiatique beau et dur, une plume ciselée qui donne vie à la mer, mais aussi au bateau, le fougueux Slangevar...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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