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Annick Cojean dans cette BD-reportage nous offre une histoire croisée avec Simone Veil. Annick est journaliste au Monde et à plusieurs reprises eu la chance d'interviewer la célèbre féministe et politicienne. Au fil du temps, elles ont noué une certaine amitié faite de respect mutuel et de sujets communs.

Cette BD retrace leur histoire et à travers elle, celle de beaucoup de femmes. Simone Veil fut un modèle pour nombre d'entre elles, ses combats et son incroyable force font d'elle une des françaises les plus respectée. Elle donna l'impulsion d'émancipation à beaucoup de femmes de toutes générations.

Les dessins sont réalistes, les traits fins, pas de couleurs mais une teinte attribuée à chaque temporalité si bien que jamais le lecteur ne se perd. Un bel hommage et une façon simple et rapide d'entrer dans la vie aux multiples facettes de cette femmes si fascinante...

Merci à Babelio et aux éditions Steinkis pour l'envoi de ce livre.
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Nombreux sont les livres et articles sur Simone Veil, femme hors du commun dont on ne vante plus l'engagement social et politique, la pugnacité et le courage. Cette bande dessinée pouvait alors faire « énième répétition » biographique sans rien n'apprendre de plus que ce que l'on sait déjà.  Pourtant, entreprise sur l'idée d'un article à rédiger, Annick Cojean, journaliste au Monde, Xavier Bétacourt et Etienne Oburie rendent, à travers le récit et les flashbacks de l'existence de cette grande Dame, les rencontres et les ressentis, les graphismes aux tons épurés, un poignant hommage auquel on se laisse prendre.
La femme, la mère et l'épouse apparaissent sous la personnalité publique livrant à Annick Cojean, lors de leurs rencontres, la difficulté de tout concilier. Grande Dame, disais-je.
Une bande dessinée intéressante et juste pour découvrir celle à laquelle nous devons tant.
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Je remercie Babelio et les éditions Steinkis/Plon pour m'avoir proposé ce superbe roman graphique dans le cadre d'une masse critique.
Nous sommes le 30 juin 2017, Annick Cojean grand reporter au Monde vient d'apprendre le décès de Simone Veil. le journal lui demande « un papier » en 10 000 signes pour l'édition du lendemain.
C'est l'occasion pour elle qui a si bien connu Simone Veil de revenir tant sur cette amitié que sur la vie de cette grande personnalité française du 20ème siècle.
Plus personne n'a besoin de présenter Simone Veil, celle qui à 17 ans a connu l'enfer des camps de concentration, celle qui aura bataillée contre son mari pour exercer une profession alors que la société française du début des années 50 préfère voir les femmes au foyer, celle qui se battra pour faire voter la loi sur l'interruption volontaire de grossesse, celle qui sera la première Présidente du Parlement Européen.
Un joli dessin monochrome qui revient sur tous les combats de cette grande femme, qui ne nous cache rien sur ses joies et ses peines, ses combats, les honneurs qui lui sont rendus dont notamment le dernier qui est l'hommage de la Nation tant à Simone qu'à Antoine son mari en les accueillants tous les deux au Panthéon.
Un joli livre à lire absolument pour découvrir ou redécouvrir cette femme exceptionnelle.
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La journaliste Annick Cojean, grand reporter au journal le Monde est sans doute une des personnes les mieux placées pour parler de Simone Veil. Elle a eu le privilège rare de la rencontrer à plusieurs reprises et surtout de nouer avec elle une relation de confiance au-delà de la simple relation journaliste. Elle l'a notamment accompagnée à Auschwitz en 1995 pour le 50ème anniversaire de la libération du camp.

Il en faut pas chercher de scoop dans ce roman graphique, ceux qui connaissent bien la vie de Simone Veil n'apprendront rien de nouveau du point de plus factuel. Pour ma part, la seule réelle révélation fut de découvrir que lorsqu'elle dirigeait l'administration pénitentiaire auprès du ministère de la justice, elle fit transférer en pleine guerre d'Algérie des militants du FLN comme Djamila Boupacha en métropole pour éviter leur lynchage. de quoi renforcer encore plus mon admiration pour cette grande dame.

Tous les moments forts de la vie de Simone Veil sont bien évidemment évoqués avec fluidité et clarté, sans être approfondis : son enfance, sa déportation à Auschwitz, la mort de sa mère et de sa soeur Milou, sa loi sur l'IVG, sa présidence à la tête du Parlement européen, son retour en temps que ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville en 1993 dans le gouvernement Balladur. Autant dire que c'est une lecture idéale pour un adolescent pour lui faire découvrir cette extraordinaire héroïne du XXème, tous les CDI de collège et lycée devraient l'avoir dans leurs rayons.

Le dessin d'Etienne Oburie apporte beaucoup de douceur et renforce l'émotion, très palpable du récit d'Annick Cojean qui dévoile les coulisses de ses rencontres avec Simone Veil, sans cacher son immense admiration. L'alternance de pastels ( jaune pour le temps présent, bleu-gris pour le temps des souvenirs, marron-rose pour le temps des entretiens – rencontres ) permet de suivre le récit qui n'est pas forcément chronologique. Ces pastels sont cependant un peu tristounets, j'aurais préféré un peu plus de couleurs, de peps, Simone Veil n'étant pas une personnalité « sage » comme elle le dit à la journaliste, souvent indignée et toujours en lutte contre les injustices.

Ce que je retiens de ce roman graphique que j'ai pris beaucoup de plaisir à feuilleter, c'est le portrait lumineux de la mère de Simone Veil dont on sent à quel point elle a compté dans la construction de sa personnalité ; c'est sa ténacité à reprendre ses études et à travailler après trois grossesses, se rappelant avec colère les séances humiliantes où son père épluchaient les comptes tenues par sa mère en demandant une explication au sou près ; c'est son appel à la sororité qui résonne dans de très nombreuses pages, appel Ô combien toujours d'actualité. Bref sa modernité.

Lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée Babelio
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Paris/30Juin 2017. Quand Simone Veil s'éteint, Annick Cojean grand reporter au Monde doit écrire un papier sur cette femme qu'elle a si bien connue.

Annick Cojean se rappelle alors ses différents entretiens avec Simone Veil où celle-ci se confie à chaque fois un peu plus sur sa vie, sa carrière, les camps car elle était une ancienne déportée, l'histoire de ses parents... On ressent à travers ses lignes que l'auteure vouait un mélange d'admiration et d'intimidation pour celle-ci. Par bien des égards, elles se ressemblaient.

Les illustrations de cette bande dessinée sont superbes. Elles sont dessinées avec de nombreux détails, les traits sont expressifs soit en sépia pour le moment présent ou en noir et blanc quand Simone Veil ou la journaliste replongent dans le passé. Je trouve qu'il y a beaucoup de pudeur et de délicatesse dans le choix des teintes.

Ce portrait de Simone Veil assez subjectif nous montre une femme charismatique, libre, engagée, féministe... Elle était vraiment la représentante de toutes les femmes. À la fin de la BD, on découvre l'article final qui est paru dans le journal le Monde le 2/3 Juillet 2017. J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à parcourir ses pages et son histoire. Bref, cet ouvrage est un joli hommage à cette grande dame. C'est un livre à avoir assurément dans sa bibliothèque.
Merci Babelio!

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Quelle belle idée de conter la vie de Simone Veil en bande dessinée avec Annick Cojean et Xavier Bétaucourt au scénario, Étienne Oburie assurant un dessin tout en douceur et en finesse ! Grâce à Babelio (Masse critique) et aux éditions Steinkis/Plon que je remercie, je viens de passer un excellent moment de lecture.

Annick Cojean, la célèbre journaliste du Monde dont j'appréciais beaucoup la série de biographies intitulée Duels, sur France 5, était évidemment la plus qualifiée pour raconter. Grâce à ses rencontres, ses articles, un livre déjà, elle était très bien placée pour nous rappeler qui était cette femme au courage et à la volonté extraordinaires. Si elle est au Panthéon aujourd'hui, avec son mari, Antoine Veil, ce n'est que justice.
Dans la foulée ou plutôt dans la roue du scooter d'Annick Cojean, j'ai été emporté dans les phases essentielles de la vie de Simone Veil. de sa première rencontre à la sortie d'un Conseil des Ministres, en 1979, alors qu'elle est stagiaire à Europe 1, jusqu'à cette longue conversation de juin 2004 pour un livre que l'éditeur Jean-Marc Roberts veut publier avec l'intégralité du discours de Simone Veil défendant sa loi pour l'interruption volontaire de grossesse, les deux femmes qui ont en commun un amour profond pour leur mère, se confieront l'une à l'autre.
Simone Veil parle de son enfance heureuse à Nice, de la guerre, de l'occupation et de la déportation à Auschwitz avec sa mère et Milou, sa soeur aînée, de Birkenau où, à 16 ans, elle sympathise avec Marceline Loridan qui a un an de moins, puis Bergen-Belsen et la marche de la mort. Ses épreuves terribles, inimaginables sont contées avec pudeur et précision. Son féminisme, son combat pour les femmes prend racine.
Son père et son frère ont disparu en Lituanie. Sa mère a succombé au typhus un mois avant leur libération et Simone Jacob a dû réapprendre à vivre. Elle épouse Antoine Veil et ne cesse de se battre pour l'indépendance des femmes, pour qu'elles aient d'abord un métier.
Elle a eu trois fils et confie avec humour qu'avec son mari, cela fait quatre machos… Elle les aime mais ne cède rien. Entrée dans la magistrature, elle lutte pour améliorer les conditions de vie des personnes détenues. Avec Gisèle Halimi, elle obtient le transfert depuis l'Algérie, de Djamila Boupacha, militante FLN, torturée et violée.
Je ne peux citer que quelques éléments mais il faut lire cette BD dessinée avec tendresse, les couleurs sépia variant avec la période contée. Vous rencontrerez aussi quelques personnages importants de la Ve République et un florilège consternant de quelques interventions de députés de droite, le camp de Simone Veil, pour contrer son projet de loi en faveur des femmes.
Simone Veil ou la force d'une femme est un bel album qui se termine avec la publication du magnifique article signé Annick Cojean, publié dans le Monde daté des 2 et 3 juillet 2017 alors que cette grande dame qui fut Membre du Conseil Constitutionnel, Ministre de la Santé, Ministre d'État, Présidente du Parlement européen et membre de l'Académie française, venait de mourir. Ce texte débute ainsi : « C'est de ses yeux d'un vert transparent et liquide qu'on se souvient d'abord. de ses yeux si clairs, si vifs, qu'elle plantait dans les vôtres et qui semblaient exclure qu'on puisse se dérober, esquiver, mentir ou faire semblant. »

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Cette bande dessinée, c'est l'histoire d'une rencontre entre une journaliste et Simone Veil.
Une rencontre qui va aller au-delà des relations professionnelles et des liens vont se tisser naturellement entre les deux femmes.

Le graphisme qui accompagne le texte est minimaliste mais ô combien efficace.
Le jeu des bichromies appuie cette volonté de simplicité, avec le gris et blanc pour les souvenirs évoqués et le marron et blanc pour le présent.

J'ai particulièrement apprécié les émotions suggérées tantôt par le silence (absence de bulles) en mettant en valeur le dessin, tantôt par le texte, très prenant parfois.

Le portrait proposé est subjectif mais tout en pudeur et la vie de l'auteur revient parfois en écho, notamment sur sa relation avec ses propres parents.
Au fil des pages, j'ai survolé la vie de Simone Veil, ponctuée par ses sentiments et impressions sans pour autant entrer dans le voyeurisme, ni trop verser dans l'intime, le lecteur étant invité à y entrer subtilement et avec respect.

Une bande dessinée intéressante pour qui souhaite découvrir Simone Veil. Si on connaît déjà le personnage, on n'apprend rien de nouveau.
Une bonne entrée en matière pour la jeunesse par exemple.
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La Bd d'Annick Cojean et Xavier Bétaucourt sur Simone Veil est un bel hommage au parcours et à la vie de cette grande dame. L'auteure met en lumière différentes rencontres qu'elle a eu avec elle à plusieurs moments de sa vie.Sa première interview , sa présence lors d'un prix de journaliste qu'elle a reçue. Leurs deux vies s'entremêlent, celle de la journaliste et celle de la grande dame.

Fascinée, admirative, la journaliste retrace pour nous à travers les interviews menées les combats de Simone Veil lors de ses différents ministères, la loi Veil, ses visites dans les prisons. Elle évoque sa vie dans les camps. On découvre une Simone Veil, espiègle, féministe, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. L'amour qu'elle porte à sa mère décédée avant la libération des camps, ses amitiés. On voit émerger la femme au-delà de la femme politique. Ses luttes pour les laissés pour compte, pour la dignité, sa vie de femme et de mère.

J'ai apprécié cette alternance entre moments intimes et politiques, le fait que l'auteure nous montre comment Simone Veil a été un modèle à la fois pour les femmes de sa génération mais aussi de la génération de sa maman. A travers les anecdotes et son parcours, on constate l'évolution des droits des femmes, du regard sur la société. On voit comment elles ont été marqué par le fait que leurs mères respectives ont été obligés d'abandonner leurs rêves, leurs envies d'indépendance qu'elles ont transféré en héritage à leurs filles. A travers les dessins très réalistes d'Etienne Oburie et l'alternance entre souvenirs de Simone Veil et d'Annick Cojean: on voyage dans l'histoire récente. On voit le rayonnement qu'avait Simone Veil dès son époque, son héritage politique. On découvre aussi les reportages journalistiques de l'auteure, le travail de la journaliste au Monde. Des lignes et des dessins transpirent l'admiration, l'amour, le respect pour cette grande dame. Certains aspects de sa vie m'étaient totalement inconnus, j'ai aimé découvrir cette grande dame autrement, recroiser sa grande amie Marceline Loriden Ivens.

Une bd intéressante, bien documentée, qui se lit avec plaisir à la fois pour ceux qui découvrent Simone Veil, je pense aux jeunes générations et pour ceux qui ont grandi avec elle. Symbole d'une femme forte, dotée de convictions et qui s'est battue même quand les combats semblaient perdus d'avance.

Donc partez à la découverte de Simone Veil , une Simone Veil à la fois public et plus intime sous le regard d'Annick Cojean. Merci pour la découverte.
Lien : http://eirenamg.canalblog.co..
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Lorsque j'ai accepté de recevoir "Simone Veil ou la force d'une femme", proposé dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée, je n'ai vu que le titre "Simone Veil". Je n'ai pas remarqué qu'il s'agissait d'une BD, genre littéraire plutôt méconnu de moi. Et pourtant, je peux dire que cet ouvrage d'Annick Cojean et Xavier Bétaucout, illustré par Etienne Oburie m'a passionnée.

Le livre s'ouvre sur une planche couleur sepia, les traits sont fins, les images réalistes et le personnage, après vérification sur photo, ressemblant. Nous sommes le 30 juin 2017 à 10 heures, Annick Cojean, c'est elle le personnage, apprend le décès de Simone Veil. Et son journal, "Le Monde", lui demande un papier, quelque chose de personnel… "une page, 10 000 signes pour [demain matin] 7 heures." La journaliste connaît bien, en effet, la femme politique et même la femme tout court. Elle a noué avec elle un lien particulier au fil d'interviews, portraits et même conversations plus privées.

En un mot, j'ai beaucoup aimé cet ouvrage pour son côté graphique épuré, ses couleurs discrètes et différentes selon que l'on parle du présent ou du passé, les vignettes et les bulles très aérées, le dates et heures toujours indiquées. C'est soigné, précis et très lisible. J'ai d'autre part aimé le récit de la vie de cette grande dame, les rappels de ses choix politiques, les anecdotes et détails nombreux sur son parcours, ce pour quoi elle s'est battue toute sa vie et son courage à résister aux attaques. Pour avoir visité le camp de Mauthausen, j'ai partagé l'intense émotion qui naît de la lecture des pages réservées à son internement à Auschwitz.

S'ajoute, à la fin de la BD, l'article publié dans le Monde des 2/3 Juillet 2017. Annick Cojean conclut ainsi : "Cette Européenne debout, au regard si clair, a besoin de relais." Ce récit illustré en est un magnifique.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Steinkis pour cette lecture.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Le graphisme de cette bande dessinée d'une grande finesse et très élégant colle parfaitement à la personnalité exceptionnelle de Simone Veil. Cette femme, par son histoire, par sa force, par sa dignité, me touche toujours tellement que j'avoue avoir eu les larmes aux yeux en lisant certains passage. On sent l'admiration respectueuse et l'affectation de Annick Caujean grâce au travail très délicat effectué par Xavier Bétaucourt et Etienne Oburie pour traduire son enquête journalistique en BD.
Un moment de grâce et d'émotion pour un hommage parfaitement réussi.

#SimoneVeil #AnnickCojean #XavierBetaucourt #EtienneOburie #Babelio #Steinkis #Plon #lecture #livres #chroniques #biographie #BD

Le quatrième de couverture :

Annick Cojean est grand reporter au Monde.
Au fil de sa carrière, elle a croisé Simone Veil à plusieurs reprises. Au fil de leurs rencontres, une relation singulière s'est installée entre Simone Veil et la journaliste.
Une relation de femmes au-delà des fonctions.
Un portrait subjectif, délicat et parfois surprenant de la femme au-delà de l'héroïne.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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