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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, c'est un peu "neu neu", mais pour qui aime ses animaux de compagnie, cela peut détendre. C'était nécessaire pour moi après deux livres difficiles sur la révolution mexicaine.
Et puis j'ai lu "cette petite chose" lorsque j'étais très jeune, mon intellect était alors au niveau des animaux décrits par Colette, c'est pour cela que j'ai voulu retomber un peu en enfance.
Bon, c'est du Colette, malicieux, mais c'est bien quand même, il ne faut renier ses goûts d'enfant.
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1904 (5 dialogues) et 1905 (7 dialogues et préface Francis Jammes)

Prose et poésie se partagent ce petit chef d'oeuvre. Aucune mièvrerie, des animaux qui contemplent, jugent et racontent l'être humain élu de leur coeur. Des personnalités typées et attachantes au milieu d'une nature qu'elles vénèrent au même titre que leur auteur.

"Kiki-La-Doucette.- Une douceur brûlante pénètre ma robe jusqu'aux duvets fins et frêles, soies sous les soies, fils impalpables et sans couleur qui protègent ma peau délicate. J'enfle comme un nuage. Je dois remplir la chambre." (Le Premier feu)

"Toby-Chien.- ...Je souhaite le bruit connu du vent dans la cheminée, le battement des portes, le chuchotement du jardin, le sanglot de source qui est la voix continue du peuplier, ce mât feuillu de monnaies rondes..." (L'orage)

Et on pourrait multiplier ce type de phrase bien sonnante avec ses mots justes et évocateurs. Les lire, oui mais donnez-vous la peine de les "dire" à voix haute avec un partenaire, vous en ressentirez encore plus la justesse, la musicalité, la perspicacité, l'humour, la sensualité, le plaisir d'une prose bien construite, bien terrienne.

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A travers le dialogue des bêtes se dessine le dialogue des maitres en arrière plan, rapporté par leurs animaux domestiques, le chien et le chat.
J'y ai vu à l'époque (je l'ai lu à l'adolescence après avoir dévoré les autres livres de Colette de la bibliothèque) le compte-rendu voilé des rapports conjugaux de Colette avec son futur ex-mari.
Les dialogues en eux-mêmes m'ont amusée au début puis m'ont paru tourner un peu en rond, et j'avoue que sans l'évocation des rapports conjugaux je n'aurais pas entièrement trouvé d'intérêt réel dans cette oeuvre, à part l'anthropomorphisme mais La Fontaine nous y avait déjà habitué. Pour autant, si j'en comprends l'intérêt pour une femme qui se sépare de l'emprise de son mari, j'ai été assez mal à l'aise dans l'ensemble par ce qu'il dévoilait sans rien montrer, me laissant dans une position de voyeuse que je n'aimais pas vraiment. Ce n'est pas le livre de Colette que je préfère, il ne me semble pas aussi abouti que les autres, pour des raisons qui peuvent s'expliquer vu le contexte dans lequel elle est au moment où elle l'écrit (se libérer de l'emprise de Willy sans décider encore à se séparer, écrire en son nom sans jouer les nègres pour son mari). Intéressant surtout d'un point de vue biographique à mon avis, ou si on aime l'anthropomorphisme. Sur ce point La Chatte est plus abouti à mon sens.
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Bon, j'ai voulu découvrir un classique, d'un grand auteur...Bon, ça ne m'a pas transcendé ! C'est très réaliste, tous ceux qui ont des animaux reconnaîtront les mimiques, attitudes et "pensées" de leurs compagnons, mais bon, rien de plus...
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Colette vole enfin de ses propres ailes! Après s'être faite voler la paternité (maternité?) des ses 4 (4!!!) premiers romans par son cher mari Willy (qu' aujourd'hui on rappelle simplement comme etant le mari exploiteur de sa femme!), elle se lance avec ces Dialogues des bêtes, imaginant ce que pourraient s'échanger ses deux animaux à la maison: Toby chien et Kiki la doucette. Probablement ces deux bêtes là partageaient vraiment le quotidien de l'auteure, car ce sont bien de débris de quotidienneté que l'on peut retrouver dans leurs discours sur les Deux Pattes qui occupent avec eux la demeure. On retrouve Elle pleine de vie, prete à courir parmis les herbes folles, pendant que Lui gratte sagement le papier à l'interieur. Toby, le chien un peu ingénu mais plein de bonne volonté, préfére Elle, alors que Kiki le persan apprécie davantage Lui. Peut-être que Colette a eu peur de, enfin, tant de liberté! Car ces dialogues, bien qui écrits avec le style élégant et propre à Colette, sont à mon avis un peu trop bridés… on sent qu'elle peut faire largement mieux, grâce à un dialogue rajouté dans les éditions suivantes la première et qui exule du reste du livre où le personnage centrale est une chienne bergère, traumatisée par avoir suivi un fantassin à la guerre.
Bref, il faut connaître un minimum l'histoire de Colette pour pouvoir profiter d'un second degré de lecture: le premier risque de decevoir.
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