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sur 453 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme une image ||246 pages écrit par Magali Collet|Taurnada Éditions (06/10/2022)| Conseillé par @CalouRmn.
Vu du point de vue de la fillette de 10ans ; Lalie qui trouve ses « collègues de travail » beaucoup trop enfantin (j'ai vécu cela aussi !!) . Enfant à haut potentiel intellectuel, premiers amours et premiers drames, les chats font des petits, au secours, on ne peut pas tous les garder !| Charles et Lalie ont une mère, « Carmen » qui se sacrifie pour eux… Même si Lalie demande bien plus d'attention que Charles ! On nous parle d'une école que Lalie réussit les doigts dans le nez..|C'est tout simplement les déboires d'une enfant surdouée.|Mme Ferrat, Andy… Elle se « moque un peu » de lui ses parents pourraient porter plainte, tout cela déduit d'un sentiment de supériorité de sa part…|Lalie a tendance à dire c'est pas parce qu'on a le même sang qu'on s'entend… Elle traite (à 10 ans !) sa nouvelle belle-mère de « pute », car on lui a dit d'employer ce mot. Au final, ça reste une enfant immature, qui a tellement à apprendre… La vrai intelligence, émotionnelle, est de traiter les autres comme on aimerait être traité…|Certains personnages trouvent la mort…|Ce n'est pas tout Rose|Les enfants sont si cruels parfois !!| Lalie questionne la raison d'être de certaines personnes à un enterrement|Comme tout jeune enfant, elle ne connait pas les choses du mensonge et de l'hyprocrisie.|Au finale ce que je pensais être une histoire grandement nombriliste et superficielle, paraît avoir une approche du deuil intéressante et aborder des sujets plus profonds, tels que l'exclusion, le harcèlement, la place des enfants handicapés|Des phrases fortes dans la bouche d'un enfant « Je n'aime pas ma vie »… |Perro le chien a lui aussi un rôle important à jouer ; -)…| Une fin dithyrambique !
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Lalie est une petite fille fascinante.
Jolie comme un coeur, dotée un quotient intellectuel plus élevé que celui de celui d'Audrey Fleurot dans HPI, elle est d'ailleurs elle aussi une comédienne née.
Née un 05 octobre, à l'instar de Clive Barker et du front national, elle est aussi curieuse, c'est une grande lectrice, elle s'exprime très ( non ) particulièrement bien pour une enfant de l'âge de neuf ans. Elle entrera au collège l'année d'après ( ça ne se dit pas ) l'année prochaine.
"Lalie est la chouchoute, l'élève que tout le monde aime."
"Elle a toujours été une enfant facile, agréable et sage... comme une image."
Son institutrice l'adore, ses amies également, seul Andy le cas social de sa classe émet quelques réserves. Il faut dire qu'elle prend un malin plaisir à le rabaisser constamment et qu'il est son souffre-douleur.

Cependant, il manque quelque chose à Lalie pour être parfaitement épanouie. Sa cellule familiale a explosé à cause de Ségolène la pute ( je rectifie ) la traînée. Son père Julien a trompé sa mère et a fini par quitter la maison pour vivre avec sa pute. Et quand ( ou lorsque ) il est parti, elle s'est retrouvée grande soeur à deux reprises. Sa mère a accouché de Charles le braillard inutile et son père est aussi devenu père du petit Malo, simultanément, mis au monde par Ségolène.
De quoi bouleverser tous les repères de cette enfant épanouie.
"D'un côté se trouve Lalie l'exemplaire, bien trop sage, si parfaite, et de l'autre, l'enfant sans filtre, pleine de rancoeurs et de souffrances."

Le lecteur se rendra rapidement compte que Lalie n'est pas le petit ange auquel nous aurions pu penser de prime abord.
Mais alors pas du tout.
Gare à tous ceux pour qui elle ne serait pas prioritaire. La présence de ses frères font basculer une partie de l'intérêt de ses parents vers d'autres qu'elle et ça, c'est inacceptable. Elle doit être le centre d'attention quoi qu'il arrive, même si elle doit donner un petit coup de pouce au destin pour bien se faire comprendre.
Et quel pied ( non, trop vulgaire ! ) quel plaisir de découvrir progressivement sous ce visage angélique une froide manipulatrice, parfaitement consciente de la gravité de ses actes et capable de calculer le plus souvent tout ce qu'ils vont impliquer.
Capable de chantage affectif, dénuée de toute émotion, elle sait brouiller les cartes et parvenir à ses fins.
"En fait, le plus souvent, je ne ressens rien. Absolument rien. Je ne suis jamais heureuse, déçue ou triste. "
Du haut de ses dix ans désormais, elle sait comment parvenir à ses fins et diviser pour mieux régner.
Une graine de star ( non ) une graine de psychopathe est en train de révéler ses talents.
Mention spéciale à la fin du roman, particulièrement réussie, où on monte d'un cran dans la perversité.

J'ai toujours beaucoup aimé les romans mettant en scène des enfants perturbés, égocentriques, prêts à tout dès leur plus jeune âge pour arriver à leurs fins. Ou simplement le cheminement d'une enfance erratique qui va les amener à reproduire des schémas qu'ils ont vécu petits. Comme l'explique Magali Collet, si on ne parle pas de sociopathie avant l'âge de dix-huit ans, son origine remonte forcément plus loin, qu'il s'agisse d'un moment charnière de l'enfance, d'un vice d'éducation, ou d'une personnalité prédestinée au pire où la moindre excuse justifiera l'impardonnable.
Les romans de Claire Favan à explorer cette voie sont assez nombreux. Fascinée par les tueurs en série, chacun de ses romans ou presque aborde l'enfance du serial killer, et toutes les failles qui ont pu le pousser à passer à l'acte.
Le seul qui peut se rapprocher de loin de Comme une image serait La chair de sa chair, tant la famille et l'attachement aux parents y jouent des rôles cruciaux. Mais les romans ne se ressemblent pas du tout.

En revanche, même si je sais de source sûre que Magali Collet n'a pas lu Flots de Patrick Senécal avant la rédaction de son livre, les deux romans présentent beaucoup de similitudes et je n'ai jamais pu me détacher totalement de la pépite rédigée par le romancier québecois tant il y avait de détails troublants.
Ils ont tous les deux choisi pour héroïne une petite fille : Florence, huit ans pour Senécal et Lalie, presque dix ans, pour Magali.
Ces personnages ne ressentent rien, sont totalement dépourvus d'émotions. Rien d'anormal en même temps au vu de leur tempérament un tantinet ( non ) particulièrement violent, physiquement et moralement.
Devant leur ambiguïté, leurs parents ou beaux-parents se disputeront quant à l'intervention nécessaire d'un psychologue. Mais évidemment quand on aime son enfant il est inconcevable d'envisager qu'il pourrait avoir un problème.
Les deux fillettes prennent des cours de piano. C'est anecdotique dans Comme une image, beaucoup moins dans Flots, mais c'est une coïncidence de plus.
Mais le plus étrange, ce sont les extraits suivants :
"Et là j'ai encore plus trouvé que ça ressemblait à de l'eau, comme des vagues." ( Patrick Senécal, quand les flots submerge Florence quand elle est contrariée ou a des moments d'absence )
"Je sens la vague monter de plus en plus. Leur tour viendra", "Il faut qu'elle noie tout." ( Magali Collet, qui utilise également la métaphore de la marée montante, mais davantage pour illustrer la colère ou la haine de Lalie ).

Les similitudes s'arrêtent cependant là.
Les deux fillettes ne se ressemblent pas.
Lalie est calculatrice, experte en manipulation, et parfaitement consciente de ses actes. Florence chez Senécal est incapable de distinguer le bien du mal et ses gestes de folie s'expliquent par les mensonges qu'on lui a raconté et son manque de confiance en l'adulte. Et elle regarde des films d'horreur avec sa mère ce que Lalie n'aurait certainement pas pu faire.
L'une s'en prend aux personnes qui lui font du mal, l'autre à ceux qui se mettent au travers ( ça n'est pas ça ) en travers de son chemin.
Le style est très différent, Senécal est un auteur de thrillers dont l'horreur monte crescendo, et sans délaisser la psychologie celle-ci est travaillée différemment par Magali qui nous livre un portrait plus fin. L'horreur n'y est pas absente mais elle est plus fine, et si vous avez aimé La cave aux poupées celui-ci passera tout seul !
Les motivations des deux héroïnes sont différentes également.
Enfin, le style des deux auteurs n'a rien en commun puisque l'auteur de Malphas a choisi pour forme le journal intime en s'efforçant d'écrire avec le langage d'une petite fille tandis que tout le monde a droit au chapitre dans Comme une image et que se confrontent les avis de toute la famille autour de cette petite fille malicieuse, qui pense ( non ) qui réfléchit avec un vocabulaire bien plus adulte reflétant toute son intelligence, toute sa perfidie sous ses airs de ne pas y toucher.

Certaines scènes sont vraiment mémorables, j'ai adoré l'insolence de Lalie, sa façon d'inverser les rôles avec la psychologue, son égocentrisme ( "Comme si Charlot était plus important que mon évaluation !" ), et surtout sa facilité à anticiper les réactions des adultes de son entourage et d'avoir toujours une longueur d'avance.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle offrande de Magali Collet, après une petite déception l'année dernière.
Son seul défaut au final est de m'avoir rappelé trop souvent le roman Flots qui a été l'un des romans m'ayant cloué sur place en 2021, et même si les points communs sont le fruit du hasard il existent bel et bien et bien que Comme une image soit machiavélique, il ne l'était pas autant que le roman du maître du genre.
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On lui donnerait le bon Dieu sans confession à cette fillette au visage d'ange.Lalie est une fille de 9 ans surdouée et très intelligente qui fait la fierté de ses deux parents , Carmen et Julien. Mais quand le couple se sépare ,Julien partant vivre avec sa maîtresse en région parisienne, tout semble se briser. Carmen a juste le temps de donner naissance à un petit Charles avant que le couple se sépare et que la vie pour Lalie se partage entre la semaine en Picardie avec sa mère et son petit frère et le week-end avec son père et sa belle-mère à Bois Colombes où un petit Malo est né entre-temps.
Lalie semble de plus en plus mal dans sa peau, tout l'énerve et l'agace. Heureusement elle peut compter sur quelques souffre-douleurs comme ,Andy, un élève en difficulté ou ces mignons chatons pour apaiser ses regrets et laisser percer ses véritables pulsions. Car Lalie cache bien son jeu, incapable de ressentir le moindre sentiment , une psychopathe sommeille en elle .

Magali Collet nous livre un roman diablement efficace. Un roman d'autant plus noir qu'il s'agit d'une enfant. Une enfant qui se fait narratrice et nous partage ses pensées comme ses actes sans aucun filtre ni remord. Lalie est une comédienne hors pair dont seul le lecteur comprend les véritables motivations dès les premières pages , laissant ses parents comme ses proches totalement aveugles quant à sa vraie personnalité même si quelques soupçons pèsent.
Lalie choisit ses mots comme ses habits car elle souhaite être maître de sa vie et ne pas se soumettre à la volonté des autres et de leur avis, avis dont elle se fiche d'ailleurs royalement.
Le récit se fait de plus en plus glaçant au fil des pages quand on comprend que rien ne peut arrêter les sombres desseins de la fillette. On est clairement bluffé par l'art de la duperie et de la manipulation que semble maîtriser à merveille ce petit être frêle et fragile et l'on se doute que les choses ne vont pas s'arranger avec le temps et l'on redoute d'avance de découvrir les horreurs qu'elle va ourdir en cachette dans les prochaines pages . Un livre lu d'une traite en espérant sincèrement que cette histoire de fiction ne puisse être inspirée de faits réels ….

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Je suis, comme souvent, très en retard pour rendre ma « copie », et je passe après de nombreux avis. Qu'à cela ne tienne : voici le mien.

Comme le dit l'autrice dans « Notes de l'auteur » « qu'on ne peut parler de sociopathie ou de psychopathie avant 18 ans. » Certes. Mais l'on ne se réveille pas sociopathe ou psychopathe à l'âge de 18 ans, il a fallu que des faits, des événements, forgent la personnalité (et tant pis pour ceux qui pensaient que l'on pouvait détecter bien des choses à trois ans).

Lalie est adorable, Lalie a toutes les qualités, tout le monde l'aime, tout le monde prend soin d'elle.

Stop, je rembobine : les adultes sont trop occupés par leur propre conflit pour faire attention à elle, et quand je dis « les adultes », je devrais dire « ses parents » qui, lors de leur séparation, ont oublié qu'ils étaient des parents. Son père a eu une maîtresse, ils ont eu un fils ensemble. La mère de Lalie a eu elle aussi un enfant, elle qui ne semblait pas vouloir d'un deuxième rejeton, pour tenter de ramener/garder son mari. Peine perdue. Oui, il est encore des femmes qui sont persuadés qu'un enfant est le meilleur ciment pour un couple, et que si l'on a un enfant avec lui, un homme ne vous quittera jamais.

Passons. Lalie, elle, n'a pas l'intention de laisser passer certaines choses. Elle n'a que neuf ans, et pourtant, elle sait déjà manipuler les autres. Intelligente ? Oui, très. Indifférente à ce que les autres peuvent penser d'elle ? Oui. Ecrit ainsi, on pourrait se dire que c'est formidable. C'est sans compter les projets de Lalie, qu'elle sait parfaitement mettre en oeuvre, parce que les adultes qui l'entourent s'en tiennent aux clichés, aux apparences, n'imaginent même pas que des pensées, des projets aussi sombres puissent naitre dans l'esprit d'une enfant. le lecteur, lui, saura tout, et ce n'en sera que plus glaçant.

Un livre court, oui, mais qui a été tout sauf facile à lire pour moi.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les gens aiment à s'imaginer que les enfants, tous, sans exception, sont d'adorables créatures innocentes que seule la société pervertit. Erreur fatale. Les adultes psychopathes ont été, eux aussi, des enfants, et même si les psychologues refusent d'étiqueter comme psychopathes des mineurs, on ne devient pas psychopathe dans la nuit qui sépare les 17 ans des 18.
Magali Collet nous entraîne ici dans la vie et les pensées de Lalie, perverse et manipulatrice sous ses dehors de petit ange.
Si le départ du roman m'a laissée un peu dubitative, j'ai été ensuite fascinée, horrifiée, comme une proie hypnotisée par un serpent. Et j'ai lu le roman en une journée.
Si vous lisez ce roman, vous ne regarderez plus les enfants de la même façon. Bravo à l'autrice qui a réussi à me faire lire d'une traite un roman, sur une enfant (alors que, bon, on ne va pas se mentir, je ne suis pas du genre à gagater devant le moindre marmot), histoire dont j'ai détesté le personnage principal.
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J'ai toujours beaucoup aimé les romans mettant en scène des enfants perturbés. Lalie est calculatrice, manipulatrice et parfaitement consciente de ses actes, j'ai adoré son insolence et la haute opinion qu'elle a d'elle-même ! Ce n'est pas un roman qui fait peur à proprement parler (encore que, c'est quand même terrifiant d'avoir une gamine comme ça, quand on y pense), on est plus dans le registre du psychologique. Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé !
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Encore une belle réussite chez les éditions Taurnada signée Magali Collet.
Comment vous dire que ce roman fait froid dans le dos et qu'il pourrait presque vous empêcher de dormir (surtout si vous avez des enfants à la maison).
La quatrième de couverture et la couverture en elle-même donnent tout de suite le ton et vous avez rapidement compris que vous allez faire la rencontre d'une gamine pas comme les autres. Lalie est une petite fille extrêmement intelligente au regard de son jeune âge mais totalement hermétique aux sentiments, elle ne ressent ni amour, ni tristesse, ni peur, ni regret, et ne parlons pas de la compassion.
La tension est présente durant tout le roman et on peine à imaginer que cela puisse être possible tellement c'est hallucinant de machiavélisme. Cette gamine de 9 ans va manipuler tout son petit monde car comment imaginer qu'elle puisse être capable de tels actes.
La plume de l'autrice est toujours aussi accrocheuse et glaçante. Ce petit roman se dévore d'une traite et en apnée. Vous allez adorer détester Lalie parce oui clairement elle est détestable cette gamine et elle pourrait hanter vos pires cauchemars.
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Mon retour sur COMME UNE IMAGE de Magali Collet que ne j'avais pas encore lu !
Eulalie est une petite fille jolie, mignonne, charmante, elle est le centre d'intérêt de ses parents, de la maîtresse, tout le monde est sous le charme de Lalie. Lalie est très intelligente, pour son âge, c'est ce qui fait sa force et elle l'utilise. Cela commence à l'école où un camarade en fera les frais car Lalie n'est pas vraiment gentille, puis avec son petit frère Charles et les chats… Pleine de haine, quand une intruse lui prend son père la laissant avec une mère éplorée, Lalie les manipulera, changeant de visage selon les circonstances. Elle aime avoir sa mère pour elle mais surtout son père ! le monde sur lequel elle régnait s'écroule, alors, Lalie va devenir un monstre de gamine manipulatrice gardant son visage d'ange.
Cette histoire c'est Lalie qui la raconte au fil des page, elle prend le lecteur pour témoin de ses stratagèmes et de ses manoeuvres pour tromper son monde. Son père se trouvera pris à son piège, englué comme un insecte qui ne peut se défaire de la toile tissée autour de lui.
Mais peut être que tout s'explique juste par sa soif d'amour. Peu importe, on suit cette mini créature destructrice, qui est un véritable vampire passionnel. J'ai été fasciné par ce personnage, j'imagine bien qu'un enfant puisse être capable de devenir une machine de guerre émotionnelle pour régner sur le monde qu'il décidera d'avoir. L'enfant peut-il être un petit sociopathe ? Que faire face à un tel comportement ? La fin de cette histoire vous glacera et vous fera apprécier d'avoir un enfant turbulent, qui fait des bêtises et non un enfant retors….
J'ai lu cette histoire d'une traite même si Lalie m'a donné des sueurs froides et rien que la couverture m'y ramène !... Mon premier Magali Collet et pas le dernier…(Magali nous nous sommes rencontrées en salon..)
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Agréablement surprise par ce thriller déroutant et intéressant à la fois. Utiliser le point de vue d'une enfant en fait tout son originalité.

Lalie, 9 ans, très intelligente et vif d'esprit, mais aussi manipulatrice et égoïste. Prête à tout et rien à perdre. La psychologie de la petite fille est finement détaillée par l'autrice. L'écriture, sombre et percutante, donne du rythme au récit. le suspense est à son comble… de quoi est-elle vraiment et encore capable ?

Une ambiance noire, une histoire haletante, qui nous fait frémir jusqu'à la fin.
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Le diable peut-il se cacher derrière un ange ?
Lalie, 9 ans, est une enfant modèle. Son monde s'écroule lorsque son père, Julien, entame une relation avec une collègue et amie de Carmen, son épouse. Les deux femmes tombent enceintes à quelques semaines d'intervalle et Julien choisit de laisser Carmen, Lalie et le petit Charles pour s'installer avec sa maîtresse et mère de son 3ème enfant.
Dans ce livre, Magali COLLET décide de prendre le contre-pied du postulat selon lequel on ne peut parler de sociopathie ou de psychopathie avant l'âge de 18 ans. D'une écriture fluide, précise, elle aborde cette thématique en imaginant un récit machiavélique.
L'alternance entre la narration du point de vue de Lalie (avec ses mots et ses propres corrections) et celle des adultes qui l'entourent parvient à nous maintenir dans un sentiment latent de malaise qui s'accroît progressivement. Impossible pour autant d'interrompre la lecture, tant j'ai été happée par l'histoire.
Une très belle découverte !
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