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3,89

sur 1693 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
c'est mon troisième livre de cette autrice, et je ne peux que constater une fois de plus le caractère addictif de son écriture...
de même que "juste après la vague" l'histoire manque un peu de réalisme, mais c'est tellement bien dit qu'on ne s'y arrête pas.
un très bon moment de lecture qui marque.
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On peut dire que Sandrine Collette n'est pas tendre avec ces personnages et celui-ci ne déroge pas la règle. Ce roman est très sombre, au-delà de l'environnement post-apocalyptique l'histoire de Corentin est bien triste.
D'autant plus qu'on sait très bien que nous humains, nous usons et abusons de notre chère Terre qui nous héberge gracieusement ! Donc roman dystopique mais qui a une certaine résonance dans les faits.
Quelques longueurs et incohérences mais l'ensemble est fluide.
L'écriture tranchante donne comme souvent une sensation d'urgence et d'inquiétude.
Un roman à découvrir mais pas si vous avez le moral dans les chaussettes !
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Critique numéro 400... à mon honneur.

Je tiens à remercier ma tante Lala pour m'avoir suggéré de lire Sandrine Collette, dont j'ai entendu et lu beaucoup de critiques positives. Merci d'avoir attendu si longtemps que je me décide à le lire.

Dès les premières lignes, l'histoire s'annonce sombre, très sombre. L'enfance de ce garçon est dépeinte de manière hallucinante, plongée dans l'obscurité et gravée dans la mémoire. J'ai été captivé par cette histoire. Même si je sais que la face sombre de l'humanité peut être cruelle, la redécouvrir est toujours percutant.

L'image de ce brasier qui a tout dévasté, transformant le monde en un endroit stérile, sans couleur, sans végétation, sans animaux, sans soleil, sans bruit... me hante. Malheureusement, Corentin a survécu. La suite, vous la connaissez.

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Quelques incohérences au début qui m'aurait presque gâché le plaisir de lire ce livre, mais l'écriture et l'envie de connaître la suite et la fin ont repris le dessus et globalement je l'ai bien aimé.xxxxxx. Xxxxxx xxxxxxx. Xxxxxxx
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Une plongée dans le chaos avec un livre très bien écrit, on plonge directement dans l'histoire et on s'attache aux personnages et on se demande comment le survivant va s'en sortir lui-même ainsi qu'à reconstruire la vie autour de lui et la sienne également
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J'avais déjà un penchant pour l'écriture de Sandrine Collette même si je n'avais lu que deux ou trois de ses romans dont On était des loups, juste avant celui-ci, par hasard, mais avec Et toujours les forêts, mon degré d'admiration a grimpé encore. J'ai envie de dire en préambule : attention, chef d'oeuvre.
Pour ajouter ensuite : ceci est un roman de SF, de post-apo, plus exactement (beaucoup de gens l'ont comparé à « La route » de McCarthy, « Ravage » de Barjavel ou « Dans la forêt » de Hegland, on pourrait aussi penser à « Station eleven » de Emily St. John Mandel).
Post apo, certes, mais toujours avec cette touche intimiste que Sandrine Collette maîtrise parfaitement.
Pourtant, le début ne laisse pas présager une histoire d'extinction. On suit Corentin, son enfance, des débuts terribles pour une jeune vie. Sandrine Collette sait brosser des personnages à la perfection, des parcours brisés…
Puis, tout au long du livre, on suivra Corentin qui, une fois adulte, va partir de « ses forêts » pour la grande ville. Jusqu'à ce que…la catastrophe écologique survienne.
Car, malgré les alertes, personne ne l'avait prise au sérieux, cette crise à venir qui allait éteindre presque toute vie.(suite sur le blog)
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Et toujours les forêts (Sandrine Colette)

On préfère ne pas trop y penser (le climat qui pourrait irrémédiablement s'emballer, les soubresauts militaro-géostratégiques un peu partout sur la planète, la menace nucléaire et de ses déchets cultivés en semis par-ci par-là, …), mais que voulez-vous, on aime jouer à se faire peur. Et on n'est jamais contre un petit film, une petite série ou un petit roman post-apocalyptique.

Alors d'accord, admettons : un jour, quelque chose advient soudainement, et tout est décimé, brûlé, tué. Pratiquement plus aucun humain à la surface de la planète, plus de vie, plus de nature, plus rien. On n'en connait pas la cause, mais on s'en moque après tout (à quoi bon se poser la question, puisque de toute façon, il ne demeure plus rien ensuite ?). Reste ce jeune Corentin, sauvé miraculeusement. Seul, il n'a qu'une idée en tête, quitter la mégapole où il se trouvait à ce moment-là, et retourner aux « Forêts », lieu de ses origines, et tenter de retrouver ce qu'il lui reste de famille.

Ok, admettons.

La première partie (avant l'apocalypse) n'a pas réellement d'intérêt. Elle vient toutefois planter un décor et un passé au jeune Corentin. A l'opposé, ce qu'il adviendra dans l'avenir, personne n'en saura rien.

Ce qui nous intéresse ici, c'est cet entre-deux, cet immédiatement-après (même si cela se compte ici en une petite poignée d'années en l'occurrence). Passée la sidération et les premières constatations de l'état du monde (sans réellement d'intérêt à mon sens), certains thèmes abordés, mieux rendus que d'autres, deviennent alors plus intéressants : qu'est-ce qu'espérer, vivre, survivre, si une éventuelle renaissance de la nature devait prendre des dizaines, voire des centaines d'années ? (« Voilà, se disait-il, le monde dix-huit ans après […] Combien d'années avant que l'univers soit à nouveau accueillant ? ») Qu'est-ce que tomber dans la misère, voire redevenir sauvage après avoir connu l'abondance ? (« Mathilde se souvenait qu'avant, dans ce qui était l'Inde, la plupart des vivants ne faisaient qu'un seul repas par jour »). Qu'est-ce que se reproduire, élever des enfants, tenter de perpétuer une humanité dans ces conditions, que leur transmettre, si la quasi-totalité de notre passé et de notre héritage a totalement disparu ? Qu'est-ce qu'un couple, une famille – au sens des conceptions d'avant – après, dans la survie, après le choc ? Etc.

Alors bien entendu, on ne pourra pas s'empêcher de tiquer sur certaines contradictions, incohérences ou bizarreries dans cette ère post-apocalyptique. Mais admettons (cela permet éventuellement, éventuellement, d'apprécier le peu de chance de survie après une telle catastrophe à moins de quelques miracles … ?).

Une lecture généralement fluide, aisée, même si je ne suis pas un fan absolu des phrases courtes, hachées, saccadées. Je ne suis pas totalement fan non plus des cliffhangers tels qu'ils sont utilisés ici (ah on croyait que …, mais en fait non, si on revient un peu en arrière c'est pas tout-à-fait ça … ; le summum de l'indigeste advenant lors de la scène finale de rencontre avec un groupe d'errants, non, là, trop c'est trop).

Au final, un assez bon roman, avec de bons moments … si l'on accepte certains postulats capillotractés.
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Beaucoup d'émotions dans l'écriture. On est immergés dans l'atmosphère que ce soit les moments de violence, d'espoir, de désespoir,de tendresse. Les peurs, les inquiétudes, les questionnements de personnages sont
Un clin d'oeil à Sur la route dans la première partie du livre bien sûr mais aussi vers la fin (p. 281)...
Et cette question lancinante : qu'aurions-nous fait dans la même situation ? Que ferons-nous si cela sera produit de notre vivant ?
La langue est douce et suit les émotions qui traversent les personnages. Un beau livre malgré l'histoire assez pessimiste.
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Corentin vit une enfance difficile, ballotté de foyer maltraitant en foyer auquel on l'arrache sans douceur, par une mère qui lui en veut d'exister. C'est finalement auprès d'Augustine, sa grand-mère paternelle, qu'il trouve stabilité et amour, près des Forêts. Jusqu'à partir faire ses études et se trouver une famille de coeur, des amis.

Mais la planète, mise à mal par l'anthropocène, se rebelle soudainement. C'est l'apocalypse. Corentin fait partie des très rares survivants et n'a plus qu'un objectif : retrouver les Forêts et Augustine.

Après ma lecture de On était des loups, que j'ai adoré, j'avais hâte de retrouver l'écriture organique et intuitive de Sandrine Collette. Et ce fut bien le cas. Elle a su créer une ambiance de fin du monde, un sentiment d'oppression, la mélancolie d'un monde dont on n'a pas assez compris, quand il existait encore, à quel point il était précieux. Au travers du personnage de Corentin, elle nous décrit une vie sans espoir, sans autre objectif que la survie. Et dont le bonheur est absent. Toujours. Ou presque.

Ce qui m'a manqué, je pense, ce sont des touches d'espoir un peu plus nombreuses. Car je trouve que Sandrine Collette excèle quand elle amène une lumière dans le monde sombre qu'elle a créé. Comme au moment où Corentin découvre un brin d'herbe, synonyme de la vie qui reprend dans le sol. Où lorsqu'elle décrit le rire des enfants. Dans ces moments, elle fait jaillir l'émotion, brute, animale. Elle saisit le coeur du lecteur et le serre.

Je retiens de ce roman l'écriture magnifique et le message d'humilité pour l'homme dans son comportement vis-à-vis de la nature qui nous nourrit.
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Je découvre cette autrice avec bonheur : son roman m'a happé et j'ai aimé ce "traquenard" littéraire.
Cela commence par l'histoire d'un gamin non voulu, rejeté par sa mère qui n'en a que faire et qui va aller jusqu'à s'en débarrasser. Une histoire d'hier et d'aujourd'hui comme on en a déjà entendu beaucoup tant l'humanité est parfois cruelle avec ces enfants nés par accident, mal aimés, abandonnés mais qui vont néanmoins se faire une petite place sur cette planète.
Corentin va être élevé par sa grand-mère Augustine et celle-ci va lui apporter beaucoup d'amour, beaucoup d'attention jusqu'à ce que, en âge de faire sa vie, il la quitte pour d'utres horizons et là BADABOUM!
Une catastrophe, une apocalypse d'on ne sait où qui réduit ce monde en cendres.
Et c'est là que les choses deviennent intéressantes car Sandrine Collette va nous offrir un récit post-acopalyptique que l'on n'attendait pas forcément et surtout nous raconter cela de manière très très différente par rapport à ceux auxquels nous sommes habitués. Pas de violence immédiate, pas de hordes de barbares qui cherchent à profiter des dernières miettes de ce monde qui s'effondre, pas de guerres de clans pour la survie.
Très inhabituel cette fois : Personnage principal, Corentin qui n'a rein d'un warrior, fait partie de la poignée de survivants qui vont tenter de trouver un but pour continuer à vivre, des moyens de résilience, et un chemin pour retrouver Augustine dans la forêt qui fut un abri pour lui. Et cette survie va se construire dans un petit noeud familal au milieu d'une forêt calcinée!
Style simple, efficace, le récit est prenant jusqu'à la fin. Une belle découverte!
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