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3,89

sur 1698 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les romans post apocalyptiques j'adore. j'aime la plume de Sandrine Collette en général. j'ai adoré Après la vague ou 6 fourmis blanches.

Là, je suis passée à côté.
Non ce n'est pas ça. J'ai été choquée par les choix du héros et le choix de l'auteure. J'y reviendrai.

Au début j'ai bien aimé découvrir la vie de Corentin. Un gamin que sa mère ne voulait pas et abandonne. Ballotté de gauche à droite, le gamin finit chez son arrière grand mère Augustine. Et finalement il va y être heureux. Corentin va vivre au creux de la vallée des Forêts.
Puis Corentin ira faire ses études dans la grande ville. Tel un papillon attiré par la lumière, Corentin est obnubilé par sa nouvelle vie, ses fêtes et les amis. Il en oublie d'aller voir la vieille Augustine. il oublie sa promesse de l'emmener voir la mer.

Corentin en fait pas attention aux signaux d'alerte de la planète comme nous tout d'ailleurs. Jusqu'à ce que ça pète un bon coup.
Corentin est pratiquement l'unique survivant d'une catastrophe naturelle. Tout a brûlé. Tout le monde est mort, hommes et animaux.
Corentin n'a plus qu'une obsession. Rejoindre Les forêts et Augustine. le chemin sera long dans cet univers dévasté. Seul un chiot aveugle lui tiendra compagnie.

Trouver de la nourriture. Survivre. Avancer.


Finalement, Corentin retrouvera Augustine et Mathilde son amie. La vie s'organise tant bien que mal.
Bizarrement les héros trouvent à manger (si tout a brûlé je ne comprends pas comment la nourriture et les vêtements peuvent être intacts. )

malgré quelques longueurs (le récit est tout de même très très contemplatif), l'envie de savoir comment va s'en sortir Corentin est présente.

Mais à partir du moment, où Corentin change d'attitude avec Mathilde, je n'ai plus reconnu le héros attachant. Celui ci m'a fortement déplu. On est en 2021. Il me semble que l'on parle maintenant ouvertement du consentement... Là je ne sais pas. C'est vraiment pas passé. Apocalypse ou pas.

Déçue


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Miraculeusement épargné par 'La chose', Corentin part vers la forêt calcinée rejoindre la vieille Augustine et son amie d'enfance Mathilde également miraculées.

J'ai trouvé si peu d'amour dans l'abandon par sa mère, le viol de Mathilde, même la morsure de l'Aveugle (son chien), à part un brin de sentiment pour Augustine et un attachement aux enfants qui semble artificiel..

L'écriture commune, naïve et pleine d'incohérences donne un p'tit côté sympa mais n'arrive pas au niveau de 'Dans la forêt' de Jean Hegland ou 'Moi, Marthe et les autres' du belge Antoine Wauters.
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J'ai été sensible, dans une des nombreuses critiques lues de "On était des loups", qui a le vent en poupe sur babelio en ce moment, à ce qu'Antyryia évoquait de la relation parent-enfant dans ce roman. Une sorte de degré 0 de ce lien, un retour à l'animalité, à des liens inconditionnels. J'aime les auteurs capables de mener ce type de questionnements. Aussi, connaissant mes gouts pour les lectures fantastiques, Antyryia m'a informée que je pouvais découvrir S.Collette avec Et toujours les Forêts.
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Ma lecture fut un peu fastidieuse, malgré le style d'écriture fluide de l'autrice. Je crois que si je veux démêler l'écheveau de ce qui m'a rebutée, je commencerais par le mélange trop disparate entre le début du livre, celui de l'enfance maltraitée de Corentin, puis le récit d'un subit évènement qui détruit la surface de la planète, imaginons- nous, puisque nous n'irons jamais plus loin que jusqu'où la marche de Corentin peut nous emmener. le lien entre ces deux récits fait cruellement défaut. Je n'ai rien contre les virages à 90° qui saisissent le lecteur, l'emmènent ailleurs et parfois plus loin que là où il pensait aller, l'effet de surprise aurait pu être salvateur, mais la quatrième de couv des éditions J-C Lattès déflore le premier quart du livre, jusqu'au moment post-apocalypse, où Corentin part en recherche de son arrière grand-mère Augustine.
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L'effet de surprise étant négligé, reste la recherche de liant entre des débuts qui ressemblent à un conte noir, où la mère de Corentin déambule dans la forêt des Forêts; un lieu mystérieux qui semble possédé de magie occulte, après avoir été séquestrée par deux sorcières pendant les six derniers mois de sa grossesse, et ce brusque passage à une dimension post-apocalyptique, où la sorcière est devenue la douce, discrète et fragile grand-mère dont il part en quête, l'espoir de la revoir étant son seul moteur pour survivre. Qui est Augustine au final? le démon qui jette une femme dehors le soir de son accouchement après l'avoir séquestrée durant toute sa grossesse? Ou l'ange qui veille sur Corentin jusqu'à son dernier souffle? L'autrice n'en dit rien et non seulement je ne vois pas où elle veut en venir dans le mélange des genres, mais en plus, je ne crois pas à ses personnages.
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On côtoie peu Marie, la mère de Corentin (pas le sujet non plus, apparemment...). L'infâme ou pitoyable marâtre, à priori juste mauvaise et égoïste, qui non seulement délaisse son enfant autant que possible mais en plus, lui souhaite de souffrir toute sa vie. "Et elle -elle ne voulait pas qu'il soit heureux"p18. Une nature perverse dans le sens le plus primaire du terme? Corentin n'est pas né d'un viol, jamais le père n'a été violent avec Marie. Cette indifférence envers lui broie le coeur, évidemment, et cette méchanceté gratuite apporte de l'incohérence.
Et de l'incohérence, niveau psychologie des personnages, il y en a beaucoup trop, ça coupe net l'empathie, et rend-aussi- la lecture fastidieuse.
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Partie post-apo, maintenant, baignée de la grisaille continue d'un ciel désormais sans soleil, et du désespoir le plus noir, lancinant, toute forme de vie ayant été réduite à néant (par "la Chose"...), la vie se résume à de la survie. Se nourrir, se protéger du froid, d'une pluie acide, des autres survivants. J'ai parfois pensé à "Moi, Marthe et les autres" d'Antoine Wauters, en particuliers lorsque Corentin croise d'autres survivants qui partent "vers la mer" poursuivant une chimère aussi utopique que nécessaire pour avancer. Je me suis plusieurs fois dit que Corentin pourrait croiser la "bande d'Harry" dans ce décor de Sandrine Collette dont le style d'écriture haché, où les phrases doivent rendre état de sensations, peut aussi évoquer celui de Wauters dans son roman. de faibles échos ceci dit, car le roman de Wauters se distingue par une poésie, et un degré de dépouillement, de questions sur ce qu'est l'humanité qui m'a beaucoup plus touchée. Car les enchaînements de l'autrice m'ont souvent laissée de côté, je n'ai pas trouvé cohérent, tels qu'elle nous a présenté ses personnages et leur environnement, qu'ils se soucient de la survie de l'espèce par la reproduction par exemple. L'instinct de survie illustré par l'autrice...Une maladroite excuse au besoin d'assouvissement du désir sexuel masculin? C'est ainsi que je l'ai perçu mais je ne peux pas développer cet argument sous peine de trop dévoiler un livre déjà défloré par son éditeur.
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Laissée de côté par certains chemins pris par l'autrice, perplexe de la psychologie des personnages et enfin dubitative sur le traitement post-apocalyptique en lui-même. La Chose est tout de même perfide pour les Hommes. Elle détruit toute nature, plus un seul arbre debout, les troncs éclatent jusqu'aux racines, plus un brin d'herbe...La couleur verte n'existe plus que dans les souvenirs... Cependant certaines maisons sont entièrement épargnées? Elles sont jonchées des corps de ses occupants, mais pleines de nourriture? Il a suffit de se réfugier au fond de sa cave pour échapper à la chose. Elle passe au dessus. Mais la maison n'est pas (forcément) détruite.
Moui.
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Au final j'ai la sensation d'un roman à trous. Où il m'a manqué beaucoup pour cerner situation et personnages. Et le style de l'autrice m'est apparu en négatif. Il m'avait séduite au départ, comme craché, des phrases de deux mots, sans verbe parfois. Hachuré. Mais les hachures sont comme le vert d'eau...à moitié vide ou à moitié plein?



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Très mitigée par cette lecture …
J'ai été séduite par le style, les phrases courtes et tranchantes, le décor ou plutôt l'absence de décor décrit avec une précision glaçante, l'ambiance très noire, apocalyptique. le livre est très contemplatif et il ne se passe pas grand-chose au cours des nombreuses années que dure le récit, mais ce n'est pas cela qui m'a posé problème, car il y a beaucoup de mais…
A commencer par les multiples invraisemblances qui m'ont énormément dérangé, et qui ont rendues difficile mon adhésion à l'histoire : si tout a « fondu » alors pourquoi la nourriture est-elle toujours présente dans les maisons et les magasins ? pourquoi Corentin n'enfourche-t-il pas un vélo au lieu de marcher sur des centaines de kilomètres ? pourquoi faire autant d'enfants alors qu'on peut à peine assurer sa propre survie ? la presque happy end est totalement improbable dans tant de noirceur …
A part pour Augustine, je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Mathilde, soumise et révoltée à la fois, m'a laissée très perplexe et l'auteure ne nous donne pas beaucoup de clefs pour la comprendre, ce qui laisse le lecteur assez indifférent à son sort. Cela m'a mise mal à l'aise, car ainsi Sandrine Collette semble trouver des excuses à son écoeurant « héros » qui commet pourtant l'irréparable (et pas qu'une fois).
La structure du livre est étrange, j'ai eu l'impression de lire deux histoires complètement différentes, d'une part, celle de l'enfance de Corentin, son abandon par sa mère, puis, d'autre part, sa vie de jeune adulte. Ces deux récits s'enchaînent, mais sans que je parvienne vraiment à comprendre ce que l'une apporte à l'autre. Un peu comme si l'auteure avait changé de but, d'avis en cours de route et avait finalement simplement juxtaposé les récits …
Une fable noire dont il est facile de tourner les pages, mais il m'a manqué l'essentiel, un message. Car finalement tout ça pour quoi, ou l'auteure a-t-elle voulu nous emmener ? Pas dans la cause humaniste ou écologique puisque d'après ce que l'on comprend, l'apocalypse trouve son origine dans une éruption solaire et n'est donc pas causée directement par l'activité destructrice des hommes, … alors peut-être la cause néosurvivaliste très tendance actuellement ? Je n'ai pas été convaincue…
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"Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir ... "

Roman apocalyptique très sombre , Sandrine Collette a bien rempli mes nuits de cauchemars, surtout maintenant avec la situation inédite et un tantinet angoissante que nous vivons .

L'enfance de Corentin a commencé par d'incessants séjours chez des connaissances de sa mère Marie qui ne voulait pas s'occuper de lui jusqu'à ce qu'elle le dépose comme on jette un paquet de linge sale chez Valentine , l'arrière grand mère du petit qui vit dans une petite masure au milieu des bois .

C'est donc tout naturellement que Corentin ,devenu adulte, décide de revenir chez son aïeule lorsqu'il se retrouve être un des rares survivants d'une catastrophe sans précédent mais Valentine aura t'elle survécu ?

Tout est devenu gris, le soleil ne perce plus la couche de nuages et toute la nature est anéantie, plus de plante, plus d'animaux . Il reste quand même des vivres dans les magasins !

Les phrases sont souvent très courtes, voire minimalistes comme une course contre la montre devant la mort qui enrobe tout , une survie aléatoire .

La belle rencontre pendant le périple de Corentin est le chiot aveugle qu'il recueille et qui va devenir son compagnon .

Je me suis ennuyée car il ne se passe pas grand chose au milieu de la forêt d'arbres morts et j'ai de beaucoup préféré : Il reste la poussière et Les larmes noires sur la terre où , à mon avis la force de narration était plus puissante, les personnages plus attachants .
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J'ai vu beaucoup de critiques dithyrambiques sur ce roman qui m'ont donné envie de le lire. Mais manifestement, je suis passée à côté. J'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour cette histoire post-apocalyptique.

Corentin, le personnage principal que l'on suit tout au long du roman, est né par accident. Personne n'en voulait, surtout pas sa mère qui n'a de cesse de le déposer pour quelques jours, qui parfois deviennent des mois, chez des connaissances, jusqu'au moment où elle s'en débarrasse définitivement, le laissant à son arrière grand-mère, Augustine. Corentin va grandir dans les forêts, puis partir faire des études à la ville. Tout va bien jusqu'au jour où se produit "la catastrophe", qui n'est pas vraiment expliquée, on imagine seulement ce que ça pourrait être. Cette catastrophe tue presque tous les animaux et les humains, et décime la nature. C'est l'apocalypse. Evidemment Corentin survit et à partir de là, le lecteur est le témoin de cette survie dans ce chaos où les esprits sont anesthésiés, ralentis, pas toujours cohérents, et où les quelques survivants tentent tant bien que mal de se refaire une place dans ce monde dévasté.

Pour moi, dans ce genre de dystopie, rien de vaut l'excellent "Le Fléau" de Stefen King. Alors forcément, j'ai trouvé cette histoire "tiède", manquant de consistance et de crédibilité. Ce qui m'a également gêné ce sont plusieurs incohérences comme le fait que seuls les loups et les chiens survivent. Pourquoi ? Et surtout comment survivent-ils car il n'y a rien à manger. D'autre part, comment les humains en vie continuent-ils à vivre plus de 18 ans après la catastrophe en ne se nourrissant qu'essentiellement de pommes de terre... L'écriture est nerveuse, sèche, avec beaucoup de phrases courtes qui font ressortir l'atmosphère plombante, oppressante, étouffante du récit. On ne voit jamais l'étincelle d'une éclaircie, ce que j'aurais apprécié. Au final, cette histoire m'a mise mal à l'aise et je n'y ai pas cru.

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Avec Sandrine Collette, je crois que c'est soit on aime, soit on aime pas du tout. C'est toujours un coup de dé pour moi. Ayant adoré puis détesté certains romans, je ne savais pas ce qui allait sortir de cette lecture. La 4e de couverture me plaît, beaucoup de bons avis…. Mais ça ne l'a pas fait du tout avec moi. J'ai trouvé cette lecture ennuyeuse, longue et laborieuse. Pourtant, l'écriture est hachurée, les chapitres sont courts. C'est supposé donné du rythme à la lecture. Mais j'ai eu l'impression de relire chaque fois la même chose. J'ai eu un ressenti de redondance, de trop de quelque chose, mais pas assez d'une autre. Et je suis resté vraiment hermétique au personnage principal, malgré l'enfance coupé de ses parents et les blessures que ça laisse. Bref, vraiment pas une lecture qui a fonctionnée avec moi…. Et ce n'est pas faute d'adorer les dystopies. Voyons voir la prochaine lecture de Collette, voir si elle prendra avec moi.
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Quand on ouvre un roman de Sandrine Collette, on sait qu'on ne va pas rigoler. Et quand on ouvre celui-ci, on ne peut pas éviter de penser à Cormac McCarthy et inévitablement, on compare.

L'autrice n'est pas dupe de la comparaison, se fendant même d'un très grand clin d'oeil à l'américain quelque part dans les derniers chapitres.

J'aime beaucoup l'autrice, j'aime sa plume économe et son style percutant. J'ai d'ailleurs dévoré d'une traite la première moitié du roman. Là où La route m'avait essoufflée par ses longues phrases et ses martèlements de la conjonction ET, j'ai trouvé ici que le style reflétait bien l'hébétude de Corentin qui voit son monde disparaître et qui se lance le pari fou de traverser ce paysage mort pour tenter de retrouver son arrière grand-mère. A coup de phrases courtes, d'alignement de mots sans toujours en faire des phrases, Sandrine Collette m'a fait ressentir la désolation et la sidération.

Dans la seconde partie, j'avoue m'être un peu lassée. le style est revenu "à la normale", j'ai perdu l'immersion qui m'avait gagnée auparavant et j'ai commencé à m'interroger sur la vraisemblance de certains éléments... Pas bon signe, ça, quand je commence à penser à autre chose qu'à l'intrigue seule. En plus, ça ne pouvait que mal finir, ou presque. Parce que le contexte du récit,... parce que l'autrice.... Et pourtant, je n'ai pas ressenti la tension qui aurait du m'étreindre de plus en plus au fur et à mesure de ma lecture.
Un bon Sandrine Collette donc, qui a démarré pour moi sur les chapeaux de roue et qui est quand même un peu retombé par la suite.
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Et toujours les forêts, c'est l'histoire de Corentin, enfant non désiré élevé par sa grand mère dans un petit village perdu au fin fond des forêts du titre, et c'est l'histoire d'une catastrophe qui a soudainement balayé quasi toute présence humaine de la surface de la terre.

En refermant ce livre, j'ai d'abord pensé que j'aurais bien du mal à savoir si je l'avais aimé ou non et à en écrire une critique. En effet, Sandrine Colette excelle à créer une atmosphère angoissante et je n'ai pas pu lâcher ce roman avant d'avoir appris le dénouement de l'histoire. J'étais même tellement happée par cette ambiance apocalyptique que j'ai dû parfois poser ce livre pour penser à autre chose et m'éloigner de cette fin du monde oppressante.

Malgré tout, malgré ce côté page turner et le talent de l'auteur à décrire la catastrophe et le monde apocalyptique qui en résulte, ce sont finalement à la réflexion les défauts de ce roman qui l'emportent et qui font que cette lecture sera une déception pour moi. J'ai à la réflexion trouvé ce roman très creux et manquant de cohérence et de fond. Sandrine Colette fait de nombreuses allusions au réchauffement climatique et au fait que l'homme détruit peu à peu la planète mais l'apocalypse qu'elle décrit (et qui n'est jamais expliquée) ressemble plus à une explosion nucléaire ou à une éruption solaire qui n'a absolument rien à voir avec l'activité humaine. le propos écologique semble donc plaqué sur cette trame sans être véritablement exploité. de la même manière, j'ai trouvé que le début du roman qui était très prometteur n'avait finalement rien à voir avec la suite de l'histoire. le fait que Corentin n'ait pas été désiré par sa mère et que celle-ci l'abandonne à sa grand-mère n'apporte quasiment rien à la suite, à part son lien très fort avec sa grand-mère qu'il tentera de retrouver après l'apocalypse.

Enfin, ce qui m'a le plus gênée est la vision totalement rétrograde des relations hommes femmes que Sandrine Colette met en scène dans ce roman : non seulement, l'apocalypse et la nécessité de repeupler la planète semblent justifier les actes criminels de son héros mais surtout on se croirait revenu au temps de Néandertal : le héros et ses fils chassent, explorent les environs, coupent du bois et défendent la maison pendant que sa compagne et ses filles s'occupent de la popote et doivent rester enfermées à l'intérieur au moindre danger ! Seuls les mâles de la famille sont armés tandis que les faibles femmes ne semblent avoir aucune chance de s'en sortir si un mâle n'est pas là pour les protéger.

Bref c'est un roman que j'ai finalement trouvé plutôt creux et non abouti : oui l'apocalypse décrite par l'auteur fait froid dans le dos mais je n'ai pas compris ou pas trouvé quel était le propos sous-jacent et où Sandrine Colette voulait en venir à part signer une fois de plus un efficace roman à suspens. Grosse déception pour moi !
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Cette "fable écologique" aurait pu me plaire, cela a été le cas à certains moments mais voilà, quand c'est noir et que cela ne s'arrête jamais, j'ai du mal !
En même temps, la violence et l'inconséquence des humains reste une réalité.
Ce roman percutant amène à une prise de conscience face à l'urgence climatique et écologique, alors pouvait-il être présenté différemment ? Pouvait-il être autrement que très noir ? A la réflexion, certainement pas !
Mon ressenti reste donc mitigé !
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