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4,03

sur 961 notes
J'ai beaucoup aimé ce roman.
Il s'agit d'une sorte de thriller et roman d'amour qui se passe en Angleterre au XIX ème siècle.
Walter, jeune professeur de dessin va enseigner la peinture et le dessin à deux jeunes femmes qui sont demi-soeurs : Marian et Laura. Peu à peu il s'éprendra de Laura mais celle-ci est promise à un baronnet.
On rencontre aussi une mystérieuse femme en blanc qui n'aime pas ce baronnet et ressemble énormément à Laura.
Je préfère ne pas en dire davantage pour que vous découvriez cette histoire à tiroirs avec de multiples rebondissements et secrets de famille ; par ailleurs, c'est une très belle écriture avec des imparfaits du subjonctif.
Je me réjouis à la perspective de lire d'autres romans de cet auteur car il en a écrit un grand nombre.
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Le chef d'oeuvre de Wilkie Collins. Mélange de thriller, roman gothique et fresque sociale, ce livre aborde les thèmes chers à l'auteur comme l'identité, le double et la folie. Passionnant et haletant, il offre de splendides portraits de méchants et des personnages féminins très attachants. Incontournable.
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La quatrième de couverture est aguicheuse et, chose rare, elle n'exagère pas quant aux qualités intrinsèques de cet ouvrage de 1859. Henry James et Charles Dickens ont été fascinés par l'oeuvre de cet auteur pratiquement inconnu aujourd'hui. Il faut dire que cet improbable mélange de Jane Eyre (de Charlotte Brontë) dans la forme et Sherlock Holmes (de Conan Doyle) dans l'intrigue fonctionne à merveille et nous tient en haleine pendant ces 666 pages (chiffre prémonitoire s'il en est) grâce à un procédé narratif ultramoderne : la multiplication des points de vue, sous une forme épistolaire ou apparentée. Cette histoire d'amour qui ne dit pas son nom devient au fil des pages un roman policier sur fond de succession. Plus la fin approche, plus il est difficile de lâcher le livre, si bien que jamais pavé n'a été si facile à ingurgiter. On se délecte d'une telle maîtrise et d'une telle subtilité du langage, ce mélange de flegme, de noblesse et d'action ne se dégustant pratiquement que dans la littérature anglaise victorienne. Hitchcock en aurait problablement fait un grand film. Savoureux.
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Intrigue
Sorte de Hitchcock de la littérature, Wilkie Collins magne les ficelles du roman policier à la perfection. Tous les ingrédients sont réunis et très justement dosés: péripéties multiples, suspens, pièges, manipulation, rebondissements.

L'histoire est très originale, la première partie bucolique et romantique m'a énormément plu, je m'imaginais très bien cette Angleterre des romans de Jane Austen. Les descriptions étaient pleines de fraîcheur et de poésie.
Puis, l'atmosphère changea, et le cadre charmant laissa place à une ambiance gothique et angoissante.
J'ai été un peu déçue par la fin du roman car je m'attendais à un récit fantastique. C'est principalement ma faute car le titre du roman et son ambiance m'ont induite en erreur sur son genre littéraire.
Nous sommes en présence d'un roman policier.
Hormis cela, j'ai également été un peu déçue par quelques passages de l'intrigue qui m'ont semblé assez invraisemblables et/ou bâclés (comme la mort de certains personnages ou bien certaines retrouvailles #nospoil).

Personnages
Gros point fort de ce roman, ses personnages très profonds et charismatiques. J'ai beaucoup apprécié le fort contraste entre les différents protagonistes.
Tout d'abord, il y a William Hartright, ce jeune professeur de peinture passionné, qui tombe follement amoureux d'une de ses élèves, la jeune Laura Fairlie.
William est un personnage profondément généreux, avec un grand sens du devoir, son amour est si fort et sincère qu'il est prêt à tout pour protéger l'intégrité de sa bien-aimée.
Les descriptions du sentiment amoureux dans la première partie du roman sont d'une beauté exquise.

Parmi les autres personnages emblématiques, on peut également citer Marian Halcombe, la belle-soeur de Laura Fairlie.
Cette femme de caractère, intelligente, indépendante et au physique ingrat, m'a beaucoup plu.
Elle est d'une droiture et d'un courage exemplaires, toujours là pour soutenir sa soeur et ses proches.
Nous ne pouvons que saluer la présence d'un personnage aussi féministe dans un écrit classique du XIXe siècle.

Troisième personnage aussi important qu'insupportable: le comte Fosco. Cet homme malsain au charme fou, qui manipule comme il respire, donne au roman une profondeur incroyable.
On ne le découvre vraiment qu'en deuxième partie de roman, son apparition fait l'effet d'un gaz toxique, polluant tout autour de lui par sa nature machiavélique.
Sa passion pour les animaux domestiques et son côté maniaque lui donne encore plus l'air d'un psychopathe. C'est un personnage passionnant, qu'on adore autant qu'on déteste.

Chose étrange, la Dame en blanc n'est pas très présente physiquement dans l'intrigue même si les personnages en font mention très souvent.

Enfin Laura Fairlie, un des personnages centraux de l'intrigue, est une jeune fille assez introvertie, fragile. Elle possède, elle aussi, un sens du devoir et du sacrifice assez incroyable.
C'est une jeune fille obéissante et sage qui ne peut cependant pas contrôler ses sentiments.

Rythme
L'architecture narrative est originale. L'histoire est rapportée à travers différents témoignages, à la façon d'une enquête policière. Ce récit choral permet d'obtenir différents points de vue, différents détails, de donner du relief à l'intrigue, c'est très intéressant car cela maintient l'intérêt du lecteur.
Je regrette cependant quelques longueurs, surtout dans la dernière partie du roman.
J'ai malheureusement vu la fin venir beaucoup trop tôt et j'ai été un peu déçue par le happy end assez banal.

Ecriture
L'écriture de Wilkie Collins est superbe, élégante, simple mais évocatrice. Il dépeint les sentiments comme personne.
Le portrait de la Dame en blanc en début de roman est très réussi, les descriptions font monter l'angoisse, ce qui rapproche alors l'ouvrage du genre fantastique par ce qu'il provoque en nous: frayeur et stupéfaction.

J'ai beaucoup aimé cette lecture classique, le style d'écriture romantique, l'architecture narrative originale et l'intrigue efficace, tout cela contribue à donner aux lecteurs de grands plaisirs.
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Après Pierre de Lune, c'est au tour de la Dame en Blanc de rejoindre les étagères de ma bibliothèque. Convaincue par le talent de l'auteur et intriguée par le titre de ce roman, c'est en confiance que j'ai commencé la lecture.
Au vu du titre, je m'attendais à voir surgir des fantômes et autres créatures nocturnes effrayantes mais Wilkie Collins n'a pas besoin de cela pour nous plonger dans l'angoisse et pour créer en nous un profond malaise :
La Dame en Blanc n'est pas, ici, un fantôme qui hante les routes mais une femme évadée d'un asile psychiatrique.

N'attendez plus avant de vous plonger dans l'univers de Wilkie Collins, vous ne le regretterez pas... ou alors seulement à la nuit tombée.
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Aux camélias ? Trop ancienne. En violet ? Trop excentrique. En fer ? Trop imposante. Mesdames et messieurs, j'ai aujourd'hui l'honneur de vous présenter... La Dame en blanc !

Dans le Royaume-Uni d'autrefois, on manipule en famille... Walter Hartright, jeune prof de dessin embauché par un aristocrate pour enseigner l'art à sa progéniture, se retrouve vite pris dans un conflit mêlant argent, complots et faux-semblants. A ma gauche, les soeurs Fairlie et Anne Catherick, internée dans un asile pour des raisons obscures. A ma droite, sir Perceval Glyde et le comte Fosco, personnages au passé douteux semblant avoir des choses à cacher. Dans cette lutte familiale où tous les coups sont permis et où personne n'est ce qu'il semble être, qui sortira vainqueur ?

« L'ancêtre de tous les thrillers », vante Libretto sur son site web. Interpellé par cette formulation et par la beeelle couverture en cuir vert de l'édition collector 20 Ans, je n'hésitai pas longtemps à mettre la main au portefeuille. Après environ 3 semaines de lecture, je peux dire que je reste quelque peu sur ma faim. L'histoire ne décolle jamais vraiment, dès qu'une piste intéressante se découvre, l'auteur la laisse en suspens et passe à autre chose. Dommage...

J'aurais également préféré avoir plus de mystère autour de la Dame en Blanc. L'apparition fugace de cette jeune femme au bord de la route en pleine nuit m'avait intrigué, mais l'effet de surprise retombe très vite. On lui donne un nom, Anne Catherick, on lui colle une étiquette, victime collatérale de sir Percival, et on la laisse de côté pendant quelques centaines de pages. C'est tout de même elle qui donne son nom au livre, bon sang !

Et je n'ai pas non plus bien compris la signification du rêve de Miss Halcombe au sujet de Hartright, qui se révéla être en réalité une prédiction. A moins de cataloguer ce bouquin dans le rayon "fantastique", ce que son auteur ne semblait justement pas vouloir, il s'agit d'une bien étrange coïncidence...

Passons à l'écriture de William Wilkie Collins. Elle est très jolie, savamment maîtrisée, mais parfois, elle se répète de manière inexplicable. Par exemple : « le village se trouvait au sud de la propriété. Nous prîmes donc le chemin du village. » (p.93). Je précise d'ailleurs qu'il s'agit de la dernière phrase d'un chapitre. Je sais que ce n'est pas grand-chose, mais cela alourdit considérablement le flux de l'histoire lorsque le phénomène se répète une fois, deux fois, trois fois...

Avant de conclure ma critique, j'aimerais poser une question aux Babélionautes qui me lisent : est-ce l'histoire de cette Dame en Blanc qui a inspiré la populaire légende urbaine de la Dame Blanche, jeune femme tout de blanc vêtue qui tue les gens sur le bord de la route en pleine nuit ? Je trouve qu'il y a beaucoup de similitudes entre les deux histoires.

Bonnes lectures ! :)
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La dernière session de mon club de lecture m'a mis ce livre entre les mains. J'avais déjà entendu parler de W. Wilkie Collins, en grand bien, mais je n'avais jamais eu l'occasion de me plonger dans l'une de ses oeuvres. J'attendais donc cette lecture avec impatience, et je n'ai pas du tout été déçue.

Parlons de l'histoire déjà. le narrateur principal est Walter Hartright, un jeune dessinateur. Alors qu'il profitait de sa dernière soirée à Londres avant son départ pour Limmeridge House, où il doit enseigner son art à deux jeunes demoiselles de la haute société, Laura et Marian, Walter rencontre une jeune femme tout de blanc vêtue, fragile et apeurée, qui, par une grande coïncidence, se met à lui parler de Limmeridge House et de ses habitants. En vrai gentleman, Walter aide la jeune femme à regagner Londres en sécurité, car celle ci semble suivie, puis rentre chez lui et part comme convenu vers sa prochaine destination. Mais la dame en blanc reste bien présente dans son esprit, et Walter est bien décidé à faire toute la lumière à son sujet...

Malgré un début peu racoleur, dans lequel je trouve que l'intrigue est un peu longue à se mettre en place, c'est au final un vaste roman que nous offre là monsieur W. Wilkie Collins. À la fois histoire d'amour, d'amitié, intrigue familiale et politique, et portrait de la société anglaise du XIXe siècle, La dame en blanc a tout d'un grand roman haletant et plein de suspense, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. L'histoire est racontée par ses différents protagonistes, qui nous relatent chacun à leur tour les événements les concernant, ce qui pousse le lecteur à découvrir petit à petit les différents tenants et aboutissants de cette histoire, qui est loin d'être simple. Et je peux vous dire que, même si on assemble assez facilement toutes les pièces de ce puzzle, il manquera toujours un petit détail qui fera toute la lumière sur cette affaire. Suspense garanti !

Beaucoup disent de monsieur W. Wilkie Collins qu'il est le précurseur du thriller, et cette lecture, pourtant bien loin d'un thriller d'aujourd'hui, m'a totalement convaincue de cette affirmation. Un roman à découvrir absolument.
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J'avais été enchantée par la lecture d'autres titres de cet auteur anglais contemporain de Dickens : Pierre de Lune, L'Hôtel hanté, Une belle canaille. Et l'on m'avait vanté ce roman que l'on disait bien supérieur à ces lectures déjà fort sympathiques. Alors, je me lance. Et là, la magie opère.

Walter Hartright est un jeune professeur de dessin qu'un ami va recommander pour enseigner cet art à deux demoiselles de bonne famille, dans un domaine de la campagne anglaise. La veille de son départ, alors qu'il rentre chez lui après une dernière soirée passée auprès de sa mère et de sa soeur, le jeune londonien sursaute à l'appel d'une jeune femme toute habillée de blanc qu'il croise sur la route. Cette étrange rencontre n'en sera que plus bouleversante lorsqu'il fera celle de l'une des deux demoiselles à qui il doit enseigner le dessin et qui se révèle le portrait craché de l'autre, pourtant sans lien de parenté évident.

Je n'en dirai pas plus, il faut absolument lire ce chef d'oeuvre incontournable de la littérature anglaise. La traduction de libretto me semble tout à fait honnête, puisque je me suis complètement délectée de cette lecture : l'écriture est un total bonheur, les mots s'enchaînent avec aisance et même lyrisme, on se plairait presque à le lire à haute voix rien que pour le plaisir des mots et de la langue à la musique si juste ! Quant à l'histoire, la quatrième ne ment pas : c'est bien les prémices du thriller parfaitement bien mené. On apprécie le début de l'histoire et surtout la scène saisissante entre la dame en blanc et le héros : la tension est vraiment à son comble et l'on sursaute presque avec ce jeune professeur de dessin qui, en pleine nuit, sur une route déserte baignée de brouillard londonien à souhait, se voit interpeller par une dame toute de blanc vêtue et qui semble perdue. On est entre le spectre anglais et la légende bretonne, en plein atmosphère étrange et surnaturelle des spirits qui ont contrebalancé l'univers mécanique et matérialiste de l'industrialisation anglaise. On lit à toute vitesse en retenant son souffle et on espère bien sûr davantage de tension. Puis on passe à la douce romance, qui taquine le tragique, pour enfin retomber dans le pur thriller où la fragilité féminine doit faire face aux machinations vénales d'un homme sans vergogne. L'on traverse les méandres de cette histoire complexe, non pas par la voix impersonnel d'un narrateur omniscient, mais par les voix des différents acteurs selon leur implication au moment de l'action. C'est d'ailleurs là tout le génie de l'auteur qui apporte à l'histoire une dimension beaucoup plus personnelle et crédible en donnant à chaque situation toute sa densité possible et la tension portée par celui-là ou celle-là même qui l'a vécue. On frémit au rythme du battement de coeur de Marian, de Walter et même des autres personnages parfois plus secondaires qui sont confrontés à la même histoire mais apportent chacun leur tour le grain de sable qui renforce l'édifice. le lecteur est totalement impliqué, et sa main tremble comme celle qui écrit ces lignes et lui confie ses peurs, ses angoisses, à la lumière d'une chandelle qui vacille, alors que la plume gratte fébrilement. On épie, on attend au détour de la ligne la révélation qui fera basculer le tout dans l'horreur ou l'indicible. Hitchock lui-même ne pourrait le nier : c'est un grand maître du thriller angoissant qui nous livre ici ce roman incroyable.
À lire tout de suite, sans tarder !!! (quoi, vous n'en êtes pas encore au chapitre 2 alors que vous finissez de lire ces lignes ?)
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Ma première rencontre avec l'écriture de William Wilkie Collins aura été longue et plutôt fastidieuse. Malgré une histoire intéressante et des personnages magnifiquement travaillés (mention spéciale au Comte Fosco, véritable méchant épique en littérature), le roman de W. Wilkie Collins aura mis beaucoup de temps à installer une atmosphère haletante et oppressante. Une mise en place difficile, relevée par quelques pages brillamment écrites et un suspense savamment distillé qui perd à nouveau de sa superbe lors des dernières pages…
Une oeuvre inégale qui, malgré une trame intéressante et des personnages attachants, ne parvient jamais à tenir ses lecteurs en haleine et se perd en digressions superflues. Une petite déception pour moi qui ai malgré tout beaucoup aimé l'atmosphère du roman qui se situe dans une époque victorienne savamment observée.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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"Là, derrière moi, au milieu de la route déserte qui se détachait plus claire dans la nuit, se tenais une femme sortie de terre comme par miracle ou bien tombée du ciel. Elle était tout de blanc vêtue et, le visage tendu vers moi d'un air interrogateur et anxieux, elle me montrait de la main la direction de Londres. J'étais bien trop surpris de cette soudaine et étrange apparition pour songer à lui demander ce qu'elle désirait."

Un soir qu'il se promène dans Londres, Wilkie Collins entend derrière le mur d'un parc un cri désespéré : celui d'une jeune femme, tout de blanc vêtue qui paraît confuse, puis disparaît. Il découvre ensuite que la jeune femme était séquestrée avec son enfant par un mari à demi-fou.

Voilà l'Histoire.

Un soir qu'il se promène aux alentours de Londres, Walter Hartright, jeune peintre et professeur de dessin, rencontre une jeune femme, toute vêtue de blanc, qui lui demande de l'aide car elle semble poursuivie. Il apprendra par la suite qu'elle s'est évadée d'un asile.

Quelques jours plus tard, il prend un poste de professeur de dessin auprès de deux jeunes soeurs. de là va naître un sublime amour, découragé car Laura s'est engagée à épouser un lord, sir Perceval, qui ne semble en vouloir qu'à sa fortune. Un lord bien mystérieux, que la encore plus mystérieuse Dame en blanc semblait craindre …

Voilà pour l'histoire !

Sur la quatrième de couverture, il est indiqué que ce roman est "l'un des plus sûrs moyens [...] d'empêcher un innocent lecteur de s'endormir."

Dans ce cas, j'ai été une innocente lectrice qui a innocemment pris ce roman sur son étagère, sans savoir à quoi s'attendre … c'est-à-dire à être emportée dans le Londres des années 1850, où complots, secrets, arrivisme, ruine et tant d'autres ingrédients qui font un roman haletant sont présents. Sans oublier l'ambiance de la nuit et des cimetières au clair de lune, propices au camouflage et aux rencontres nocturnes … Ajoutez à cela des personnages flamboyants, en particulier le cerveau de l'affaire, le comte Fosco, et vous aurez une idée de cet excellent roman …

Je n'avais pas été convaincue plus que ça par Secret absolu, lu l'année dernière pour le Club des Lectrices : le schéma était un peu similaire mais le secret était beaucoup plus facile à deviner.
Ici, on a beau se creuser la tête, on est obligé d'aller jusqu'au bout. Sans compter qu'une fois l'énigme résolue, Wilkie Collins a gardé un atout dans sa manche pour nous offrir une fin surprenante et qui tient parfaitement la route.
Un point non négligeable : la richesse du style et la construction narrative, originale car elle déroule le récit par les témoignages (par lettres, journaux ou interrogatoires) des différents témoins de cette histoire. Une manière de ne pas lasser le lecteur, et de l'obliger à recoller lui-même tous les morceaux.

Roman longtemps oublié par un auteur longtemps oublié et éclipsé par son contemporain Dickens, La Dame en Blanc est à lire pour tous les amateurs de thrillers et autres histoires frissonnantes et haletantes, ce que je peux qu'encourager ici tant j'ai été séduite par le style et un récit mené d'une main de maître.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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