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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ce roman initiatique, en 1941, Franscico Coloane défend déjà planète.
Il sensibilise ses lecteurs contre les prédateurs des mers, il alerte sur la pêche intensive de la baleine et propose des mesures pour sauver les des derniers représentants des groupes ethniques de Patagonie en danger.
Il arrive à cette prouesse avec ce court roman, en nous intégrant à la vie du bateau école de la marine Chilienne, en omettant les temps morts de la vie à bord ; la vie pour un jeune mousse est alors trépidante.
En distillant de l'information sur la vie à bord et sur les ports du bout du monde, Franscisco Coloanne invite ses lecteurs au voyage et à prendre conscience que l'activité humaine peut être destructive.
J'ai retenu de la vie à bord : la préparation aux tempêtes, l'école de mousses à bord, le chant de marins,et les histoires surnaturelles des vieux loups de mer.
En 1993,Luis Sepulveda rend hommage à ce roman « le dernier des mousses » dans le roman « le Monde du bout du monde »,en actualisant le récit. Il réécrit le rite d'initiation en prenant les mêmes thèmes, il évoque le spectacle des baleines, et la tuerie des cétacés qui continue, ainsi que la magie de l'océan,les mêmes interminables et dangereux bras de mer et de la disparation des peuples de la terre de feu. Et le roman est aussi court et le message est tout aussi fort.
Ce roman de Franscico Coloane, m'a donné le goût de la découverte de la Patagonie en sa compagnie !
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J'ai aimé cette histoire simple et gentille d'Alejandro Silva, petit chilien qui, voulant se faire engager comme mousse et descendre à Punta Aréna à la recherche de son frère Manuel, s'embarque clandestinement sur le vieux Baquedano où il est finalement accepté et bien traité.

Histoires de marins, de bateau hanté, de tempête, de pêche à la baleine, de tribu Yaghan mystérieuse habitant les endroits secrets que peuvent receler le labyrinthe que sont les canaux de Patagonie....

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Un bon roman de Francisco Coloane !
A sa lecture, j'ai ressenti à nouveau les emois du jeune adolescent que je fus en lisant des romans d'aventure, et j'ai aimé retrouver ces sensations.
le livre nous relate le voyage d'un jeune Chilien, Alejandro, rêvant de devenir marin, et à la recherche de son frère disparu, qui s'embarque clandestinement sur le navire école de la marine chilienne. Découvert, il y sera accepté comme mousse.
Le roman nous décrit bien la vie à bord, l'océan houleux, les tempêtes, la chasse à la baleine, le passage du Cap Horn et une tribu d'indiens Yaghan vivant dans un lieu préservé et secret, la Paradis des Loutres.
Le roman est court, sa lecture est aisée et agréable, il m'a permis de me remémorer le vocabulaire de la navigation.

Il m'a fait remémorer un job d'étudiant que je fis à bord comme mousse où j'ai connu comme le héros les moqueries des marins chevronnés devant mon inexpérience, les vagues énormes qui déferlaient sur le pont, les nuits où j'étais de quart.
Certes ce ne fut pas sur un trois mâts ni vers l'hémisphère sud mais j'avoue que le passage du golfe de Gascogne fut impressionnant pour l'étudiant que j'étais, et à défaut de baleine, je me suis néanmoins émerveillé des marsouins qui nous suivaient aux abords du détroit de Gibraltar.
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Me voici reparti avec Francisco Coloane dans l'inhospitalité de ces côtes de l'extrême sud américain.
Cette fois, Horusfonck voyage avec Alejandro, passager clandestin devenu mousse (le dernier) sur le Baquedano.
Le mousse nouveau va se tremper le caractère, et découvrir le métier de marin! Il connaîtra, bien sûr, sa première grosse et inoubliable tempête.
C'est un roman court, fort et dense qu'offre Francisco Coloane au lecteur fasciné: Un récit riche avec son lot de personnages sculptés par la mer et ses légendes tellement vraies!
Me voilà rentré à terre, un peu désorienté après ces cent dix-huit pages d'océan, de vents et de périls... Mais j'ai déjà tellement hâte de retrouver la prose aventureuse de Coloane!
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Grâce à ce livre je suis prête à naviguer, j'ai appris une grande partie du vocabulaire marin et par moment j'ai eu le mal de mer. Un très bon livre.
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C'est l'été, un peu de fraîcheur vous ferait du bien, une envie de retour à l'adolescence ?
Alors essayez de trouver « le dernier mousse »…vous ne regretterez pas cet embarquement clandestin vers les eaux froides de la Patagonie
Alejandro est encore un gamin, son frère lui manque, il est parti il y a plusieurs années vers le sud, nous sommes au Chili, vers le froid. Alors Alejandro va embarquer clandestinement sur un grand voilier de la Marine militaire, pour tenter de retrouver son frère aîné : la Corvette Général Baquedano, une corvette effectue son dernier voyage, un voyage à la voile, avant d'être désarmée, remplacée par un bateau qui sentira le gasoil
Découvert, il deviendra mousse sur ce bateau.
Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire.
Une vie de mousse, veille sur les mats du bateau, tempêtes, glaces, hamacs, baleines en liberté, chasse à la baleine, icebergs, humidité…une vie d'aventure. le charme désuet d'un temps passé, lointain. L'attrait de ces terres froides, de la liberté, de ces vieux gréements, des baleines, de ces vagues….
Un petit coté Jack London.
Et quand ces quelques heures de lecture, ces 130 pages vous auront plu, vous direz à votre ado préféré : « Tiens…. un petit livre que je te conseille »
Francisco Coloane …je ne connaissais pas. C'est ce diable de Luis Sepúlveda qui me l'a fait découvrir dans sa nouvelle « Adieu Maestro » extraite de « Une sale histoire: (Notes d'un carnet de moleskine)« …Il pleurait la mort de cet ami, un ami engagé pour les droits de l'homme pour la défense de la nature.
Un ami dont il écrit :
« de Coloane j'ai appris que nous, les écrivains, ne pouvons être que d'un côté de la barricade, que nous sommes d'abord des hommes, des citoyens, des défenseurs des droits de l'homme et, s'il nous reste du temps, des écrivains. »
On ne peut rester indifférent devant un tel portrait .
Le Chili a créé un parc marin, réserve pour les baleines, proche du détroit de Magellan, baptisé en son honneur « Réserve Francisco Coloane«
Alors c'est sûr, je vous reparlerai de Francisco Coloane….qui dit des hommes « Nous sommes comme les glaces, la vie nous fait parfois chavirer et nous change de forme. » (P.124)

Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Un tout jeune adolescent, Alejandro Silva, décide de s'embarquer comme passager clandestin sur la corvette "le Baquedano", qui est un bateau école pour les mousses, et effectue son dernier voyage avant d'être démontée, vers le mythique Cap Horn et la Terre de Feu.

Bien sûr, Alejandro Silva est repéré, et le commandant de la corvette décide de le garder à bord. Il devient mousse, revêt l'uniforme de marin et fait ses classes. Les hommes de l'équipage sont rudes, parfois moqueurs (on le surnomme "trois formes" parce qu'il n'a pas reconnu des baleines lors de son premier quart à la vigie), mais il est bien encadré, et le métier lui plaît.

Il s'est donné pour but de retrouver son frère aîné qui est parti vers le Sud, et dont on n'a plus eu de nouvelles. Comment faire ? Avant de résoudre cette épineuse question, il connaîtra des histoires de fantômes en mer, grâce au vieil Escobedo, qui enchante les soirées ou travaux de couture des mousses de ses mystérieuses et frissonnantes histoires, une tempête terrifiante, une navigation au milieu des icebergs, une rencontre avec les Indiens Yaghans... Avant, qui sait ? de trouver sa voie comme marin, de même que l'était son défunt père.

C'est un court roman, et je reste bluffée par la réussite, par tout ce que l'auteur est parvenu à concentrer dans cette intrigue simple de roman d'aventure maritime, pourtant dense et ramassée. Tout y est : les passages obligés comme la tempête, l'arrivée au port sont là, ciselés à merveille, pas un mot de trop, et le souffle d'une épopée maritime, le chant de la nature, des vastes espaces, la nostalgie d'une époque sur le point de se terminer - le Baquedano n'est-il pas lui-même à voile comme à machines ?

On y tire le canon, on y salue un homme disparu en mer, on défile dans les rues des ports, on s'exerce au tir sur des icebergs, on chasse la baleine ; c'est aussi le roman d'une initiation, d'un passage à l'âge d'homme, aux choix responsables. Je n'arrive pas encore à comprendre avec quelle maîtrise Coloane a pu faire tenir tant de substance en une petite centaine de pages.

Et pas seulement ! Il trouve le moyen de défendre la nature, de présenter les Indiens comme bien plus civilisés qu'on ne croirait, il fait l'éloge d'un commandant qui est un vrai marin, et qui affronte la tempête sur le pont avec ses hommes, en ciré et en bottes. le récit n'est pas dénué d'humour, et la langue est élégante, simple comme seuls les très grands écrivains parviennent à l'écrire, épurée, stylisée, juste parfaite. Je ne m'y connais d'ailleurs pas en traduction espagnole, mais je tire mon chapeau à François Gaudry, car à aucun moment je n'ai eu l'impression de lire une traduction.

Je me suis contentée de dériver dans un état second sur les flots déchaînés du Pacifique, ou de glisser lentement sur les eaux du détroit des Magellanes, et c'était beau - j'ai encore la mémoire des embruns et des ciels infinis des côtes chiliennes... Ce roman est inépuisable, il restera sur mes étagères à une place de choix.
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Le dernier mousse raconte l'histoire d'un jeune homme qui s'embarque dans un navire de guerre pour réaliser son rêve de devenir mousse et retrouver son frère disparu dans les mers du sud.

Ce roman ou longue nouvelle est un condensé du style de Coloane. En peu de mots il arrive à nous emmener dans son univers qui est la Patagonie Chilienne, la parti la plus austral de l'Amérique ; la mer ; les marins ; les bateaux ; les ports bref l'aventure ! le dépaysements total.

Surtout pas un gramme de snobisme dans cette écriture qui s'adresse à tous. En particulier ceux qui on encore envies de rêver et pour qui la littérature rime avec évasion et pas nombrilisme germanopratin.
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Fabuleux livre
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