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Fin de partie(s)
Liste créée par Alzie le 26/05/2015
37 livres. Thèmes et genres : littérature , biographie , bd adulte , histoire , peinture

Dernier livre (Mario Rigoni Stern) ou ultime chef-d'oeuvre (Léonard), dernières visites au dernier géant de la littérature du XXe siècle (Julien Gracq), dernière nuit, dernier jour, dernier vol...

L'essoufflement d'un vieux séducteur ou la dernière aventure d'un pirate, d'un jeune mousse.

Rencontres avec des lettré(e)s, des artistes, des despotes, des condamné(e)s ou des relegué(e)s, quelques mégalos et d'incorrigibles machos. Suggestions bienvenues.

Mise à jour novembre 2018.



1. La dernière partie de cartes
Mario Rigoni Stern
4.04★ (51)

La Dernière partie de cartes apparaît comme l'ultime livre de Mario Rigoni Stern. Il revient sur sa vie de soldat pendant la seconde guerre mondiale et s'interroge sur la perte de ses illusions. Ce livre au caractère universel a été meilleure vente en Italie à l'automne 2002.
2. Le dernier veilleur de Bretagne
Philippe Le Guillou
4.50★ (13)

«De 1992 à 2007, j'ai rendu régulièrement visite à Julien Gracq en Anjou, à Saint-Florent-le-Vieil, dans la maison des bords de Loire où il s'était retiré. Toutes ces années, dans la quiétude de son ermitage, nous avons évoqué ses livres mais aussi les ?uvres de ceux qu'il admirait, ses fidélités et ses fascinations, les grandes rencontres et tout particulièrement celle de Breton, le monde littéraire, les paysages de la France, l'histoire, au gré de conversations qui n'ont jamais été enregistrées et n'ont de trace que dans le souvenir. De ces échanges, j'ai tiré la matière d'un premier récit, Le déjeuner des bords de Loire, publié en 2002. C'est la même intention ? et le même esprit ? qui a présidé au rassemblement de ces textes racontant les dernières visites, dont l'ultime en octobre 2007, à un moment où l'horizon de la vie se rétrécit dans l'ermitage des bords de Loire, mais où la curiosité et la vivacité intellectuelle sont restées intactes. Le dernier veilleur de Bretagne est comme la suite du Déjeuner des bords de Loire, un hommage respectueux et ardent à l'auteur deLiberté grande et de Carnets du grand chemin, une marque d'admiration et d'affection pour un homme que j'ai connu, dont j'ai goûté la réserve et l'intelligence, et qui demeure pour moi le dernier des très grands.» Philippe Le Guillou.
3. La Sainte Anne : L'ultime chef-d'oeuvre de Léonard de Vinci
Vincent Delieuvin
4.80★ (6)

La Vierge à l'Enfant avec sainte Anne constitue, avec La Bataille d'Anghiari, le projet le plus ambitieux des années de maturité de Léonard. Cette ?uvre est le fruit d'une longue méditation qui obséda l'artiste de 1501 jusqu'à sa mort en 1519. L'exposition présente le tableau restauré et permet ainsi de découvrir ce chef-d'?uvre tel que Léonard l'a peint et comme personne ne l'a jamais vu depuis. Grâce aux campagnes photographiques menées tout au long de la restauration, le catalogue qui accompagne la manifestation, riche d'une iconographie abondante, révélera toute le splendeur des couleurs utilisées et mettra en lumière les détails les plus subtils de l'?uvre. Au-delà de la restauration, l'exposition offre l'occasion de réunir, pour la première fois depuis leur création, le tableau du Louvre et le carton de Londres afin de les comparer. De même, les esquisses de composition, les nombreux dessins préparatoires, les études de paysage de la main du maître, aujourd'hui conservés dans différents musées de par le monde, seront rassemblés et permettront au visiteur de se faire une idée plus précise de la réflexion et des recherches de composition de Léonard. Grâce à l'exposition et à son catalogue, il sera en outre possible de replacer ce chef-d'?uvre dans la carrière tardive de l'artiste, mais aussi de le situer dans son contexte historique et artistique. Oeuvre de maturité autant technique que picturale dans laquelle Léonard a déposé tout son art, la Sainte Anne, véritable testament artistique, a eu une influence considérable sur l'évolution des arts, notamment en Italie au début du XVIe siècle. Des ?uvres de Michel-Ange ou de Raphaël, de Solario, de Luini et d'autres artistes témoigneront de l'intérêt que les peintres ont porté à ce tableau, à travers des réalisations à la fois respectueuses de l'héritage léonardesque et soucieuses de le dépasser.
4. La Dernière Aventure d'un homme de quarante-cinq ans
Nicolas Edme Restif de La Bretonne
3.33★ (17)

En 1783, à la parution du livre, Rétif a cinquante ans, comme son héros. Car cette histoire, la dernière aventure d'un vieux séducteur, il l'a vécue. Le roman est une autobiographie déguisée, récit d'une expérience cruelle : la jeune et belle Sara, qu'il aime et qui lui dit l'aimer, vend ses faveurs à d'autres. C'est la découverte, avec la jalousie, de l'illusion amoureuse, du mirage de l'amour, toujours déçu et toujours renaissant. C'est aussi la prise de conscience brutale de la vieillesse, du corps qui cesse d'être désirable : la fin d'une carrière de séducteur.  L'ambition de Rétif est de confondre sa vie avec l'écriture : toute son oeuvre est une recréation littéraire de sa vie, annonçant la pratique actuelle de l'autofiction. Tel un Rousseau libertin, il place la sincérité au-dessus de tout, et raconte ses conquêtes féminines comme ses échecs et humiliations. Ce très beau roman, mélancolique et jamais moralisateur, est une ode à la jeunesse et à l'amour perdus.
5. Le dernier des Médicis
Dominique Fernandez
3.59★ (105)

Les Médicis : une famille dont la gloire se confond avec celle de Florence. Une lignée de banquiers et de mécènes exceptionnels, qui ont incarné la perfection de l'esprit humain. Et pourtant le dernier d'entre eux avec lequel s'est éteinte la race, Gian Gastone, mort en 1737, reste enveloppé de mystère. Ce fut un prince si extravagant, si scandaleux que les historiens passent son règne sous silence. Le narrateur, ici, est son médecin personnel, qui retrace le milieu où il a grandi, évoque ses premières incartades, puis son mariage ahurissant avec une princesse allemande et son transfert en Bohême. Après le fiasco conjugal, retour en Toscane et début d'une longue déchéance. La peinture et la musique, si importantes dans la vie de Florence, ont joué un grand rôle dans l'évolution de Gian Gastone ; mais ce fabuleux patrimoine culturel, loin de le rendre fier, pesa sur lui et le poussa, en réaction contre cet héritage trop lourd, à s'enfoncer sciemment dans la débauche.
6. Le dernier des Camondo
Pierre Assouline
3.70★ (410)

Issu d'une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l'homme d'un milieu, celui de l'aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d'Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d'administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l'Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n'est pas seulement un récit historique retraçant l'épopée de ces grands seigneurs séfarades. C'est aussi une méditation sur la solitude d'un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au c?ur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d'un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l'intuition qu'il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C'était son mystère et son secret. Il en a laissé l'empreinte sur sa maison.
7. Moreschi, le dernier castrat
Nicholas Clapton
3.00★ (4)

La fascination que l'univers des castrats exerce sur les esprits ne tient pas uniquement à leur voix remarquable, mais aussi, et surtout, à l'acte barbare qui préside à leur existence. Dans cet ouvrage, exceptionnel à plus d'un titre, Nicholas Clapton se livre tout d'abord à un historique passionnant de la castration avant de passer à la biographie de celui que l'on appelait, au début du XXe siècle, « l'Ange de Rome ». Alessandro Moreschi, le dernier castrat, homme effacé dont l'existence fut tout entière vouée à son art, possédait une voix « surnaturellement » belle qui, dit-on, plongeait ceux qui l'écoutaient dans l'extase. Son histoire personnelle est intimement liée à celle du fameux coeur de la chapelle Sixtine. S'il prit quelques libertés vers la fin de sa vie en tâtant de l'opéra ? Moreschi est le seul castrat dont on possède de rares enregistrements ? son existence entière se déroula dans la sphère complexe du Vatican. Avec subtilité et pudeur, Nicholas Clapton explore, en historien et en musicologue, les luttes intestines qui participèrent à l'évolution musicale d'une institution immobilisée depuis des siècles par les décrets pontificaux.
8. Jean Larteguy : Le dernier des centurions
Hubert Le Roux
3.33★ (17)

Depuis les combats de la Libération, dans une impressionnante fresque historique, la vie de Jean Lartéguy épouse étroitement tous les cahots de la seconde partie du XXe siècle. Officier, il participe d'abord aux combats de la campagne de France et de la guerre de Corée : sa bravoure lui vaut les plus belles récompenses. Grièvement blessé, on le retrouve ensuite reporter de guerre ou, pour des millions de lecteurs, notamment ceux de Paris Match, il affronte de l'intérieur les conflits de l'Indochine et de l'Algérie, puis tous ceux qui agitent le Sud-Est asiatique, l'Amérique latine, l'Afrique ou le Proche-Orient. Ami des soldats, des rebelles, des princes et des bandits, couronné par le prix Albert Londres, sa renommée dépasse les frontières. Il est l'auteur mondialement connu des "Centurions", des "Prétoriens" et du "Mal Jaune", et laisse une oeuvre considérable dont les analyses sont toujours d'actualité. Légende vivante, colosse débordant d?énergie et de volonté farouche, Lartéguy traverse son siècle au rythme que lui dictent ses engagements. Mais qui était vraiment cet homme, parfois si controverse, qu'on a souvent présente hautain, mégalomane, macho? A partir d?archives inédites, des confidences et des témoignages de ceux qui ont fréquenté Lartéguy, Hubert Le Roux brosse le portrait de ce grand acteur du XXe siècle.
9. Le Dernier Mandarin
André Le Gal
3.94★ (24)

Ce récit raconte une vie extraordinaire : celle d'un des derniers mandarins chinois, né en 1835. Au fil de ses souvenirs, Li-mao-shan évoque son éducation stricte et sévère entre l'étude de la calligraphie et la philosophie de Confucius, puis l'époque où, initié par son oncle Hubiao, il découvre l'érotisme et apprend l'art de maîtriser sa sensualité. Mais le jeune homme a un secret: Emily Woolseley, son professeur d'anglais, a fait naître chez lui la passion des femmes blanches, et son image le hante. Quand la révolte des Taïpings éclate, Li-mao-shan est chargé d'entrer en contact avec les Blancs pour organiser la riposte contre les révolutionnaires. Dans la concession internationale de Shanghai, une aventurière américaine participe au trafic d'armes elle s'appelle Emily Woolseley... Ce roman sur les dernières années de l'Empire chinois, des mandarins et des lettrés, mêle cruauté, raffinement, érotisme et mystère.
10. La dernière aventure de Long John Silver
Björn Larsson
3.03★ (40)

Long John Silver, notre vieux pirate unijambiste qui aspirait à couler des jours paisibles dans une anse de Madagascar, entouré de sa garde d’esclaves affranchis, entreprend de compléter ses mémoires et de relater sa dernière aventure ― sa rencontre, tout aussi édifiante qu’inattendue, avec Charles Barrington, un Lord désargenté, cupide et roué, qui souhaitait se lancer dans la traite négrière… jusqu’à ce que l’aventure tourne court. Long John, toujours aussi beau parleur et qui n’a rien perdu de son esprit de révolte, s’amuse un temps de la naïveté et de l’audace de cet homme sans scrupules, qu’aucun revers de fortune ne semble pouvoir atteindre. Mais bientôt, lassé de son arrogance, il décide de lui réserver une punition exemplaire…
11. Le dernier mousse
Francisco Coloane
3.70★ (381)

De tous les récits de Coloane, c'est ce court roman d'apprentissage qui a conquis en Amérique latine le plus large public (y compris celui des adolescents, qui ont pu le lire dans des collections pour la jeunesse) : phénomène qui a permis à Alvaro Mutis, introducteur chez nous de l'oeuvre de Coloane, de considérer ce dernier comme " un nouveau Jack London ". Un gamin de quinze ans, embarqué clandestinement à bord d'une corvette à voiles de la Marine de guerre chilienne (nous sommes au début du siècle), va se frotter aux dures réalités de la mer et découvrir l'univers violent du Grand Sud. Une histoire taillée à la hache dans la glace des icebergs à recommander à tous les grands enfants qui persistent à se nourrir du pain des songes. 
12. Nicolas II, le dernier tsar
Henri Troyat
3.85★ (177)

D'un naturel flexible et velléitaire, Nicolas II, le dernier tsar, " n'était pas né, selon son propre ministre des Finances, le comte Witte, pour le magistral rôle historique que la destinée lui avait imposé ". Et il est vrai que, dans la Russie tumultueuse du début de ce siècle, déchirée par les attentats, les guerres, les grèves et l'agitation révolutionnaire, il eût fallu un tout autre souverain que ce personnage de série, bon père, bon époux, attaché à la tradition et soumis à trente-six influences contradictoires. Par le biais des mémoires contemporains et de l'étonnant journal intime de Nicolas II, Henri Troyat évoque, avec cette vivacité qu'on lui connaît, les ultimes feux de la cour impériale, les intrigues de palais, les hésitations du tsar face à la montée des périls, la figure exaltée de la tsarine livrée au pouvoir du ténébreux Raspoutine, le quatuor charmant des grandes-duchesses, les souffrances du jeune tsarévitch hémophile et l'horrible tragédie de la fin à Iékaterinbourg. Cette vision du passé, avec sa poussée des nationalités, ses affrontements idéologiques, ses timides essais de parlementarisme, éclaire singulièrement les problèmes de l'Union soviétique d'aujourd'hui. Une leçon d'Histoire aux accents d'actualité.
13. La dernière bagnarde
Bernadette Pécassou-Camebrac
3.75★ (233)

En mai 1888, Marie Bartête, à l'âge de vingt ans, embarque sur le Ville de Saint-Nazaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle ne reverra plus jamais sa terre de France. On l'envoie au bagne, en Guyane. Bien sûr, elle a été arrêtée plusieurs fois pour de petits délits, mais elle a connu la prison pour cela. Pourquoi maintenant l'expédie-t-on à l'autre bout du monde ? Reléguée. La France ne veut plus d'elle. Sur le bateau, elle rencontre Louise, persuadée qu'on les emmène au paradis. Là-bas, on dit qu'il fait toujours beau et qu'elle se mariera. Mais l'illusion sera de courte durée. Le voyage de six semaines à fond de cale, les mauvais traitements et l'arrivée en terre inhospitalière achèvent de la convaincre que c'est bien l'enfer qui l'attend. Et que, malgré la bonne volonté de soeur Agnès et de Romain, jeune médecin de métropole, personne ne l'en sortira jamais. C'est le destin de cette prisonnière du bagne de Saint-Laurent-du-Maroni que fait revivre ici Bernadette Pécassou-Camebrac. Elle met en scène d'une écriture énergique et sensible le sort tragique de ces femmes abandonnées de tous, que l'histoire a tout simplement oubliées.
14. Le dernier guillotiné
Jean-Yves Le Naour
3.67★ (13)

Le 10 septembre 1977, la tête du dernier guillotiné de l'histoire de France tombe sous le couperet. Hamida Djandoubi est l'ultime victime d'une loi moribonde, en dépit d'une légende tenace qui fait de Christian Ranucci (l'affaire du «pull-over rouge») le dernier condamné à mort à avoir été exécuté. La France, partagée entre abolitionnistes et irréductibles vengeurs, est alors le dernier pays d'Europe occidentale à recourir à la peine de mort, qu'elle n'abolira que quatre ans plus tard... À travers le parcours criminel et le procès de Hamida Djandoubi, reconstitués ici pour la première fois à partir du dossier judiciaire, c'est un épisode méconnu de l'histoire contemporaine qui nous est révélé. Trente ans après la loi du 9 octobre 1981, Le Dernier Guillotiné nous rappelle aussi que la peine capitale était une sorte de loterie tragique. Car, si Hamida Djandoubi était assurément un meurtrier pervers et cruel, une mauvaise défense et le climat délétère qui régnait à l'époque n'en pesèrent pas moins sur le verdict du jury.
15. Dernière nuit à Twisted River
John Irving
3.80★ (2132)

A Twisted River circulent des histoires? Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d'ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu'ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l'Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut-on oublier Twisted River ?
16. Saint-Exupéry : Le dernier vol
Hugo Pratt
3.92★ (158)

31 juillet 1944, à la mi-journée. Un avion de reconnaissance Lightning P 38 de retour de Chambéry rejoint sa base à Borgo, en Corse. Aux commandes, un pilote de 43 ans revenu de bien des aventures, qui est aussi l'un des plus célèbres écrivains français de l?époque : Antoine de Saint-Exupéry. Il n'atteindra jamais sa destination. Quelque part au-dessus de la Méditerranée, sans doute non loin des côtes provençales, deux appareils allemands qui l'ont pris en chasse plongent sur leur proie. Au fil de quelques brèves minutes qui voient se nouer son destin, Saint-Ex revoit défiler dans sa mémoire quelques-uns des moments forts de son existence. L'épopée de l'Aéropostale et son amitié avec ses pilotes de légende, Mermoz et Guillaumet. la rencontre de sa femme Consuelo, sa fascination pour le désert, la guerre d'Espagne, les êtres aimés, et puis ce ciel si vaste et si beau? Dernière oeuvre signée Hugo Pratt, Saint-Exupéry, le dernier vol est à la fois une méditation sur le hasard, le destin, la mort et l'une de ces aventures humaines telles que l?auteur de Corto les a toujours aimées, qui grandissent ceux qui les ont vécues.
17. Le dernier nabab
Francis Scott Fitzgerald
3.88★ (271)

Juillet 1935, tremblement de terre en Californie, les studios d'Hollywood sont inondés. Le jeune producteur prodige Monroe Stahr assiste au sauvetage de deux promeneuses égarées. L'une d'elles ressemble étrangement à son épouse disparue, la star Minna Davis. Puis le travail reprend avec les scénaristes, les acteurs, les réalisateurs, dans un climat de passion, d'extrêmes tensions. Amoureux fou de son métier et du milieu sur lequel il règne en despote, Monroe Stahr l'est aussi de cette femme aperçue le jour de l'inondation, l'insaisissable Kathleen. Il cherche à la revoir, puis à la séduire, dans l'espoir de vivre avec elle le bonheur qui lui a échappé avec Minna. L'univers du cinéma a fasciné Scott Fitzgerald autant que son héros. Comme lui, il est mort à Hollywood. En laissant ce roman inachevé.
18. L'oeuvre ultime d'Yves Klein
Catherine Krahmer
La maison d'édition L'Échoppe a été créée en 1984 par Patrice Cotensin, homme actif, passionné d'art et de littérature, responsable de la célèbre galerie parisienne Lelong (13, rue de Téhéran, 75008 Paris). . (...) La collection « Envois », créée en 1985, compte environ 108 références, dont 84 sont disponibles, et reprend la plupart du temps des textes déjà parus dans des revues spécialisées désormais épuisées. Cependant, elle propose aussi des inédits (parfois traduits). Les livres, au petit format de 11x15 cm, réalisés avec du papier bouffant, sont brochés-cousus et non massicotés, ce qui leur confère un aspect ancien fort agréable, l'éditeur avoue même aimer l'idée de se servir d'un coupe-papier comme autrefois.
20. Le dernier des Mohicans
Cromwell
3.57★ (118)

Mot de l'auteur... C'est dans une cabane que j'avais construite, sur une petite île au milieu d'un étang en Sologne, qu'enfant je lisais Le Dernier des mohicans. J'avais des images plein la tête, une vision très réaliste du récit de Cooper. Plusieurs dizaines d'années plus tard, ces images sont encore là. Partir de ces souvenirs d'enfant, les plonger dans l'humidité de la forêt, l'ombre et la lumière, l'atmosphère romantique de Cooper, faire resurgir des histoires d'hommes? Je voulais le faire en peinture, en pensant les images une à une, dans une ambiance noire. Des artistes tels que N. C. Wyeth ou Pyle, en passant par Jack London jusqu?aux auteurs de romans noirs américains, j'ai pris ce qui nous réunissait avec Cat Malou, pour offrir ma propre lecture du roman au rythme d'une course effrénée. Résumé de l'histoire... 1757, État de New York. Français et Anglais se battent pour l'appropriation des territoires indiens. Au coeur de cette guerre, un jeune officier anglais, Duncan Heyward, est chargé de conduire deux soeurs, Cora et Alice Munro jusqu'à leur père. Victimes d?une embuscade, les deux jeunes femmes et leur escorte sont sauvées par Hawkeye, un Européen élevé par le Mohican Chingachgook, et son fils Uncas, qui acceptent de les escorter jusqu'à leur destination?
21. Géronimo : Le dernier chef apache
Leigh Sauerwein
4.00★ (20)

À treize ans, Géronimo s'appelle encore Goyahkla, il n'a pas encore gagné son nom d'adulte. Taklishim, son père, son premier maître, vient de mourir. Il a déjà commencé à courir pendant des heures, à chasser le cerf à l'affût. Et tous les jours de nouvelles leçons : "Ne dors pas. Ne ferme pas tes yeux, reste assis, apprends à rester éveillé, ta vie en dépendra un jour". Il se prépare, Goyahkla, à poursuivre la guerre ancestrale contre Mexicains et Espagnols. Il ne sait pas encore que le danger viendra de l'Est, de l'homme blanc engoncé dans sa tunique bleue et sa supériorité et qu'il sera alors Géronimo, le dernier chef de guerre apache, le dernier Indien.
22. Ishi
Theodora Kroeber
4.08★ (127)

En 1849, année de la ruée vers l'or, les Yana de la Californie du Nord étaient plus de deux mille. Vingt et un ans plus tard, en 1870, ils sont exterminés. Une quinzaine d'entre eux, toutefois, de la sous-tribu yahi, disparaissent pour vivre une terrible vie clandestine qui durera trente-huit ans. Le 10 novembre 1908, des ingénieurs, en cours d'étude d'un barrage, découvrent par hasard un village caché dans le chaparral - le maquis californien - et mettent en fuite ses quatre habitants, derniers survivants de Yahi. Ishi, l'un d'entre eux, continue à vivre entièrement seul, dans le plus grand dénuement, jusqu'au 29 août 1911, date à laquelle, à bout de forces et désespéré, il se rend à la " civilisation ". Il devait vivre cinq années encore et mourir en 1916 de la tuberculose. Cet ouvrage est d'une lecture bouleversante. C'est le livre de la conquête, du racisme, de la sottise, de la cruauté et des occasions perdues notamment celle de la coexistence entre les Indiens et les Blancs, dont on ne peut qu'imaginer les résultats si l'on sait ce que le comportement et le code des valeurs des Américains doivent à l'Indien. C'est aussi le livre du courage et de la sagesse.
23. La Reine velue : Marie-Joséphine-Louise de Savoie, 1753-1810, dernière reine de France
Charles François Dupêchez
3.25★ (14)

Étrange destinée que celle de Marie-Joséphine-Louise de Savoie (1753-1810), "descendante de Louis XIV" destinée au trône de France par son mariage avec le comte de Provence, le futur Louis XVIII. Laide, négligée par son époux (le couple n'aura pas d'enfants), isolée à la cour de Versailles, elle se prend bientôt de passion pour sa lectrice, Marguerite de Gourbillon, que l'on juge intrigante et vénale. Chassées à travers l'Europe par la Révolution puis l'Empire, les deux femmes vont vivre durant vingt-cinq ans, au mépris du scandale et des médisances, une amitié amoureuse que seule la mort interrompra... En marge de la cour, de la politique, du trône, une étonnante histoire, minutieusement reconstituée et fascinante comme un roman.
24. Le Der des ders (BD)
Didier Daeninckx
4.02★ (465)

Paris, janvier 1920. L'ancien combattant Eugène Varlot, reconverti en détective privé, est contacté pour une mission par l'ancien "héros" du 296e régiment d'Infanterie, le colonel Fantin de Larsaudière. L'enquête, présentée à l'origine comme un banal constat d'adultère, va finalement mener aux mutineries de 1917 et au trafic de stocks américains d'après-guerre, se révélant de ce fait pleine de dangers... En adaptant fidèlement cette ?uvre de Didier Daeninckx, maître du roman noir, Tardi se délecte. D'une part idéologiquement, en revenant sur la dénonciation de la guerre ; d'autre part graphiquement, en dessinant magnifiquement Paris et ses banlieues au début du XXe siècle. L'étude de cette adaptation permet d'appréhender la richesse et la particularité de la bande dessinée, notamment au travers des notions d'ellipse, de suspense, de registre de tangue, de pastiche et de parodie. Elle permet aussi de découvrir certains aspects peu connus de la Première Guerre mondiale, comme la mutinerie des troupes russes en France.
25. La dernière énigme
Agatha Christie
3.97★ (1116)

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde. C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier... Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?
26. La dernière harde
Maurice Genevoix
4.20★ (228)

Dans la forêt qui vit et change suivant les saisons, la harde jouit d'un bonheur précaire. Les vieux mâles poursuivis sont habiles à dépister les chasseurs, et, lorsqu'ils se sentent traqués, à déharder un daguet qui sera la victime. Cependant, un à un, ils disparaissent.... Pour le Rouge aussi, bête magnifique, dix-cors roi de la forêt - dont nous suivons avec émotion la vie au cours de ce livre - le tragique hallali sonnera-t-il ? Et les biches demeureront-elles veuves ?
27. Le dernier arbre
Tim Gautreaux
4.06★ (383)

Randolph, fils d'un riche négociant en bois de Pittsburgh est expédié par son père en Louisiane pour y récupérer son aîné Byron, qui fait office de constable dans une exploitation forestière perdue au milieu des marais.  Les ouvriers sont rongés par les fièvres et l'alcool, et Byron, moralement dévasté par son expérience de la Première Guerre en Europe.  Un misérable saloon tenu par des Siciliens (la Mafia étend son bras tout-puissant jusqu'aux bayous) catalyse la violence et le manque d'espoir de ces hommes coupés du monde. Tandis que Byron règle les problèmes à coups de feu et de poing, Randolph, lui, croit encore aux vertus du dialogue et de la diplomatie pour maintenir l'ordre dans la "colonie". Plus approche le moment où le dernier abre sera coupé, et les ouvriers renvoyés chez eux aussi pauvres qu'ils étaient arrivés, plus l'on doute de voir Randolph ramener son frère à la civilisation ? et à la raison. Grand roman « sudiste » sur la fraternité et la paternité, mais aussi sur l'impitoyable capitalisme des années 20 dans une Amérique ivre de progrès technique. Un pays où être un bon citoyen, c'est être riche, ce qui signifie que celui qui possède l'argent est aussi celui qui dicte la loi.
28. Le dernier gardien d'Ellis Island
Gaëlle Josse
3.88★ (1931)

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé. Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige. A travers ce récit résonne une histoire d'exil, de transgression, de passion amoureuse d'un homme face à ses choix les plus terribles.
30. Le dernier ami
Tahar Ben Jelloun
3.84★ (354)

Le dernier ami  Mamed et Ali se rencontrent au lycée français de Tanger. Ils partagent tout, découvrent ensemble les filles, l'engagement politique, la liberté... Pendant plus de trente ans, rien ne semble pouvoir entamer cette amitié indéfectible. Jusqu'au jour où...
31. Le Dernier des justes
André Schwarz-Bart
4.10★ (685)

Selon une antique tradition talmudique, le salut du monde repose sur trente-six justes, les Lamed-waf, en qui se cristallise la souffrance humaine. Rien ne les distingue des autres hommes; ils s'ignorent souvent eux-mêmes mais, sans eux, l'humanité étoufferait de douleur. Or la légende veut que Dieu ait accordé au rabbin Yom Tov Lévy la grâce de faire naître un juste par génération dans sa descendance. Ceci se passait au Moyen Age que d'aucuns nomment Age des Ténèbres et qui fut aussi celui des clartés sinistres projetées par les bûchers de l'Inquisition. Les siècles suivants, bien qu'appelés siècles de lumière, ne lui cédèrent en rien sur ce point-là et, justes ou non, les descendants du rabbin connurent plus que leur lot de persécutions qui les ont obligés à fuir à travers l'Europe en quête d'un havre de paix. C'est en Allemagne que les Lévy des temps modernes croient trouver asile contre la misère et la mort, mais déjà le levain nazi travaille la pâte germanique, préparant la longue passion d'Ernie, le dernier des justes, enfant de ce siècle de violence dont il est le témoin pacifique et meurtri. De son témoignage où s'unissent et se complètent à la perfection le vrai et le légendaire, André Schwarz-Bart a fait une chronique d'une rare puissance romanesque.
32. Le Jugement dernier
Christian Rätsch
Qu'il s'agisse d'un jugement des âmes, de la séparation entre bons et mauvais, entre élus et réprouvés, ou qu'il s'agisse du type de pénitences infligées aux damnés et des récompenses attribuées à celles et ceux qui entreront, heureux, dans une vie éternelle, que savons-nous des représentations qui ont été faites du jugement, dernier dans d'autres cultures qu'européennes? L'historien de l'art et théologien Martin Zlatohlávek a voulu répondre à toutes ces questions, avec la complicité de deux ethnologues, tant par le texte que par l'image. Pas moins de 234 illustrations! D'aucunes paraîtront connues. Elles le sont, en effet, par leur beauté, leur importance iconographique et la notoriété des artistes qui ont créé les oeuvres. Mais les auteurs en offrent ici une lecture nouvelle, un « déchiffrage » complémentaire, en apportant leur éclairage. Beaucoup de fresques sont souvent difficiles à voir in situ, des enluminures précieuses, soigneusement conservées à l'abri de la lumière, sont rarement visibles pour le grand public, tout comme certains tableaux difficilement accessibles. Dans le présent ouvrage, le « coup de projecteur » nécessaire éclaire le détail essentiel pour la démonstration des auteurs et la compréhension des lecteurs. C'est un véritable musée vivant du jugement dernier que nous offrent ces fins spécialistes qui ne laissent jamais de côté l'élément spirituel qui anima tous les artistes, renommés ou restés de modestes, d'humbles auteurs anonymes.
33. Fin de partie
Samuel Beckett
3.75★ (4203)

« Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d?immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu?on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour. Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l?un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à chercher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin. Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un « message », d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique ». Roger Blin
34. Last Exit to Brooklyn
Hubert Selby Jr
3.92★ (2001)

Le désoeuvrement à Brooklyn. Le sexe et la violence comme passe-temps, parenthèses dans le déroulement d'une vie sans cours que l'on referme aux pissotières de Chez le Grec, un café sans intérêt si ce n'est qu'il est peuplé d'êtres semblables, humains même si l'on a du mal à le croire. Last Exit to Brooklyn est le premier livre de Selby, qui vient tard à la littérature. D'où peut-être une lucidité accablante, une compréhension psychologique que l'on voudrait moins aiguë (la parution en 1964 eut pour résultat, outre un succès de deux millions d'exemplaires, un procès pour obscénité). Recueil de rhapsodies, Last Exit to Brooklyn pénètre tour à tour l'esprit d'une bande de gros durs qui aiment casser du marin et du pédé, d'un travesti amoureux et de ses amis homosexuels ; celui d'une prostituée aux seins hors du commun, d'un mordu de moto et d'un responsable syndical zélé, pour s'achever sur un lacis de flashs de conscience projetés par les habitants d'une résidence insalubre. Tous se donnent l'illusion qu'ils sont importants et les heures passent - pas pour tous - au rythme d'une répétition lancinante, la même que Selby exprimera, sur le mode de l'urgence cette fois, dans Le Démon. Outre le sujet, le style aussi est cru : peu de virgules, un jeu sur la typographie, très peu de mots, mais infusés comme en intraveineuse. --Sana Tang-Léopold Wauters
35. Le dernier voyage de Soutine
Ralph Dutli
3.58★ (48)

Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie- Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont contraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image.
36. La dernière nuit
Emmanuel Bove
4.06★ (60)

Le suicide, courage ou lâcheté ? Que dire d'un homme qui, las de tout et de tous, imagine d'en finir ? Il ouvre un robinet de gaz, prenant ce geste pour une simple expérience et voulant juger de ses limites face à la peur.
37. La dernière nuit du Raïs
Yasmina Khadra
3.64★ (1762)

"Longtemps j'ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J'étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd'hui, je n'ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l'Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l'on n'est que ce que les autres voudraient que l'on soit." Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d'un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.
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