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Quelle couverture magnifique ! Elle nous invite au voyage !
Et ce titre, il sonne bien aux oreilles, un appel des grands espaces et de ses peuples autochtones.
La grande famine, qui a sévit en Irlande au milieu du XIXeme siècle, sert de base à cette aventure que je qualifierais de rocambolesque.
Nos personnages se voient contraints de partir pour le Nouveau Monde, pour d'autres raisons que la faim et la misère. Et là commence le malaise pour moi. Notre héros, beau, fort , bon et j'en passe, se trouve embaucher comme marin, tandis qu'il n'est jamais monté sur un bateau. Puis il sera bûcheron, puis Sergent-major …
Il y a la belle ingénue, la beauté dévergondée, la belle et savante indienne, la vieille cruelle et perverse, tous les personnages d'un bon vaudeville sont là !

En fait, il faut lire ce roman comme le scénario du genre Western « spaghetti ».
C'est plein d'humour, et ça me rappelle davantage « le bon, la brute et le truand » que « l'appel de la forêt ».

Compte tenu de la couverture, j'attendais un genre « nature writing » plus profond. Les aventuriers ont pris trop de place , fait trop de bruit, et ont laissé trop de tâches de sang sur la neige.
En gros, je suis passée complètement à côté ! …Ou pas …
Je le relirai peut-être un jour, avec une autre attente , qui sait …


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Une lecture difficile à lâcher !
Un livre que j'aurais du mal à classer dans un genre particulier : historique, oui puisque l'histoire se passe en 1847. Noir oui, misère, faim, peur règnent sur ce village irlandais mais également au Canada. Aventures oui, avec la découverte d'espaces encore sauvages et inhospitaliers, la vengeance, la mort mais aussi l'amour.
Impossible de rester insensible à ce roman. Ambiance, contexte, intrigues, personnages…tout sonne tellement vrai ! Un climat de peur et de méfiance, mais aussi d'espoir.
L'intrigue est basée sur un fait historique : l'exode d'Irlandais vers le Canada, de pauvres gens à la recherche d'une vie meilleure dans un nouveau monde. L'atmosphère est très noire (des conditions de vie difficiles) même si par moments, elle s'allège un peu. L'aventure dans cette nature hostile et inconnue, des rencontres, de l'amitié, de la tristesse. La force de vivre, l'envie de survivre.
Outaouais est un roman d'aventures comme je n'en avais pas lu depuis longtemps. Humain, il aborde des thèmes comme la pauvreté, la vengeance, l'emprise qu'exercent certains.
Les personnages ne laissent pas indifférent. Soit ils m'ont fait ressentir une profonde empathie, soit au contraire une aversion non dissimulée. Toujours est-il qu'ils m'ont donné l'envie de tourner les pages, d'aller plus loin pour connaître ce que le destin (ou plutôt les auteurs) leur réserve.
Une lecture addictive, parfois bouleversante, qui m'a scotchée à ma liseuse. Les pages qui défilent et donnent l'envie de réagir… Ce que j'ai fait d'ailleurs à voix haute et à plusieurs reprises…
Un moment prenant comme je les aime, qui m'a rappelé des lectures comme le dernier des Mohicans de James Fenimore Cooper ou Croc-Blanc de Jack London.
J'en ressors avec une impression de véracité, de réalité. Bien documenté, des personnages étudiés et pensés. Tout est fait pour nous immerger dans l'ambiance, et ça fonctionne très bien ! J'étais dans ma bulle de lecture, isolée du reste mais en compagnie de personnages attachants. J'aurais aimé y être encore.
Mon seul regret, avoir déjà terminé. C'est le genre de roman qui vous transporte et vous fait oublier l'heure ( je sais que vous savez de quoi je parle…). Bref, j'en redemande !
Et vous, aurez-vous le courage d'embarquer aux côtés de Martin, Kate et Sinead pour ce dangereux voyage ?

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Irlande, 1847 la famine fait rage. le clan Mullargh gouverne par la terreur. Les irlandais veulent quitter cette terre appauvrie pour le nouveau monde. Mais tout est gangrené par la corruption et la peur du Clan.
On ne part pas comme ça !
La famille McBride essaie. Se fait massacrer. Dans le massacre le fils de Mullargh se fait tuer. La fille McBride, Kate est sauvée par Sinéad et par son amant Martin Sullivan. Glenn se jure de retrouver Martin et de le tuer!

Une traversée, des rencontres, un naufrage. L'ile de la quarantaine. Kate aussi maigre qu' un clou se meurt et fait promettre à Martin d'aller en Outaouais. D'autres rencontres, des bagarres, des morts, des fins tragiques, des vengeances, et puis....

Je n'en dirais pas plus car à chaque chapitre il y a des rebondissements, on est tenu en haleine et on ne voit pas les 528 pages passées.

La plume du collectif de @pagecomann est immersive et passionnante.
C'est une plongée dans l'Outaouais. On ressent la peur, la trahison, I'odeur pestilentielle de la mort. On ressent également la beauté des paysages sauvages, les rencontres qui changent la vie, qui sauvent votre vie. Les croyances et les connaissances. L'amour et l'espoir dans chaque pas ensevelis par la neige. Toute cette atmosphère est très bien menée par une intrigue incroyablement bluffante.

C'est un coup de coeur ❤

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Martin Sullivan et Kate McBride fuient leur pays, l'Irlande, poursuivis par de dangereux criminels. S'ils survivent au naufrage de leur bateau, Kate qui a demandé à Martin de l'épouser, tombe gravement malade.
Pour elle, il s'engage dans une milice pour traquer des criminels dans l'Outaouais. Quels dangers attendent Martin ? Parviendra-t-il à tenir la promesse faite à Kate ?
Les auteurs, Ian Mannok et Gérard Coquet, ont une plume belle, fluide et vivante. J'ai eu l'impression de suivre Martin dans ce magnifique pays. J'ai vécu des sensations fortes et des aventures hors du commun.
Ce roman est magnifique. Il m'a fait faire le voyage de mes rêves !
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Outaouais est un roman écrit à 4 mains par Ian Manook et Gérard Coquet qui se sont unis sous le nom de Page Comann.
J'aime beaucoup les romans historiques qui respectent les faits réels. Et c'est le cas pour Outaouais.
Le roman débute en 1847 par la grande famine en Irlande. Les cultures ont pourri à cause du mildiou. Les paysans sont affamés, et les propriétaires terriens, souvent anglais, veulent percevoir leurs impôts. Il ne reste pas d'autres choix que de se battre ou partir pour le nouveau monde. C'est ce que choisiront Kate et Martin.
Les semaines de traversée sont terribles, le typhus et le choléra feront de nombreux morts. Les auteurs nous font vivre ses heures éprouvantes entre tempête, corps jetés à la mer, odeurs pestilentielles de manière très réaliste.
Arrivé à Québec, les occupants de tous les bateaux en provenance du vieux continent sont mis en quarantaine sur une île, seul les plus vigoureux survivront et seront ramenés en ville où ils auront des papiers qui leur permettront de circuler dans le Canada. Martin est l'un d'eux et il décide de partir pour l'Outaouais où il deviendra bûcheron.
Imaginez devoir rester dans cette contrée isolée pendant 8 mois, avec la neige et le blizzard l'hiver, les températures étouffantes l'été, l'humidité, les moustiques, la promiscuité, les repas qui sont presque toujours pareils, les journées à rallonges qui entraînent des accidents chez les bûcherons, les cageurs, les draveurs et les flotteurs. Tout en sachant que les ours et les loups, ainsi que les tributs autochtones qui sont contre la coupe des arbres, rôdent autour du campement.
La vie de ces hommes et de ces femmes est tellement bien relatée par Page Comann que l'on ressent leur peine, leur espoir et leur peur.
Je ne vous ai pas parlé des personnages car ils sont nombreux, mais aucune inquiétude à avoir ils sont bien différencier pour que l'on ne soit pas perdu.
Je vous conseille fortement de découvrir ce roman. Vous allez vivre une histoire dure et émouvante, une histoire faite d'amour et de mort.
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Cette parution me faisait vraiment envie...alors je suis un peu déçue.

Au vu de la première et de la quatrième de couverture, je m'attendais à un roman dans la même veine que "Pionniers" de Ernest Haycox.
Mais pas vraiment.

J'ai beaucoup aimé les personnages, y compris Yepa.
Mais j'ai trouvé que le schéma narratif était vu et revu et que les personnages manquaient de nuance. Les femmes étaient soit promptes ou forcées à "écarter les cuisses", sauf les grosses et sauf la sainte Kate. Les méchants tranchaient des gorges à la chaîne même quand ce n'était pas nécessaire....ainsi de suite.

L'illustration de couverture me vendait plus de nature writing que ça. A part la rivière, peu de choses de la nature sont décrites. On voit plus les natifs et leur savoir, ce qui est très intéressant également ceci dit. Par contre le vocabulaire de la navigation et du bûcheronnage était trop pointu pour ce type d'ouvrage, ça alourdissait un récit déjà lent.

Finalement, malgré toutes les scènes sanglantes, je me suis pas mal ennuyée, souvent la faute au synopsis éculé.
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1847 - Irlande - La misère et la famine s'étant abattues sur le pays, de nombreux irlandais s'entassent dans des bateaux pour le Nouveau Monde. Mais, c'est sans compter sur la famille Mullargh qui règne en maître sur le village de Sligo, impose sa loi et n'est pas prête à renoncer à l'emprise qu'elle a sur les fermiers......

Après "Souviens-toi de Sarah", Page Comann alias Ian Manook et Gérard Coquet reforment de nouveau un duo qui fonctionne à merveille. Dès les 1ères pages, le ton est donné et l'on comprend que la vie des protagonistes sera loin d'être un long fleuve tranquille. Je ne peux malheureusement pas vous raconter toutes les péripéties sous peine de dénaturer le récit. Les auteurs nous livrent un roman d'aventure où les personnages, attachants ou détestables, sont prêts à tout pour fuir leur condition quitte à atteindre les pires extrémités. On participe à leur exode jusqu'à Outaouais au Québec et l'on vit leur traversée périlleuse où les migrants meurent à tour de bras. Je ne suis pas une fan de romans d'aventure et pourtant j'ai été envoutée par celui-ci où l'on passe par une palette de sentiments différents sans tomber dans le pathos. Alors, si vous aimez le dépaysement, les paysages parfaitement décrits sous fond d'Histoire et d'authenticité, n'hésitez pas!
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Nous allons suivre les aventures de Martin Sullivan qui a été contraint de quitter son exil irlandais pour embarquer dans un rafiot et traverser l'Atlantique, accompagné par une orpheline qu'il déclare comme sa soeur mais pas que… Sa stature lui permet d'être « respecté ». Certes, je n'ai pas fait québécois option bucheronnage et navigation en deuxième langue, cependant ce récit m'a emportée dans cette folle aventure exotique. Pourchassés par des gangs rivaux, notre couple, sous une fausse identité va connaître une traversée désastreuse, une arrivée sur le Saint-Laurent entachée de typhus, de choléra voire de peste. … Lui sera recruté par un milicien pour une mission secrète au long cours. le bois personnage à part entière, est l'unique économie locale et son traitement est dangereux, aléatoire et se pratique dans le froid. Il donne l'ambiance et le décor de ce roman.
J'aurais aimé disposer de la liste des personnages afin de mieux repérer les clans auxquels ils appartenaient, mais le duo papier/crayon est toujours efficace devant une telle profusion. de même une carte succincte du périple suivi par les protagonistes aurait aussi facilité la lecture. Bref, vous l'aurez compris, s'immerger dans l'Outaouais demande un peu de concentration…Moins intimiste que leur précédent roman, les auteurs nous offrent une fresque très visuelle de la ruée vers le bois, à défaut de l'or.
Coté sentimental, une romance qui fait long feu et laisse une belle nostalgie et une fin à rebondissements, parfois surprenants, parfois attendus, font de ce roman, un beau « western » canadien, sanglant et initiatique, retraçant les errements des immigrés qui connaissent en définitif toujours les mêmes affres quelle que soit leur époque. le parallèle avec les migrations de nos jours, connaissant un peu les auteurs, ne doit pas être fortuit ! Et que dire du choc des cultures et des trafics d'êtres humains vulnérables…
Roman d'aventures captivant, riche et documenté, avec comme fil rouge Martin, un personnage fort mais aussi quelques femmes remarquables à découvrir au fils des pages.
Je remercie Nelly Burglin Razik pour m'avoir confié ce joli bébé quelques semaines avant sa naissance officielle et pour sa confiance.


Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Coucou les Lieblings 🖤

👓 2023
📖 Outaouais
🖋 Page Comann
🏠 M+ Editions.

💋 Découverte de très belles plumes, à la fois poétiques et sombrement réalistes avec cette aventure écrite à quatre mains.
Un récit qui mêle des références historiques, des péripéties romanesques, de cruelles conditions de vie, des croyances...
Commencer cette lecture, c'est larguer les amarres et partir en expédition. L'écriture vous invite à la contemplation de grandioses paysages mais aussi à prendre la mesure de la fragilité de l'existence. Certains passages sont violents et explicites et d'autres sont empreints de beauté et d'émotions. J'ai également appris beaucoup lors de ce voyage.
Les personnages ont des caractères bien trempé et demeurent fidèles à eux-mêmes dans le meilleur comme le pire, le mental étant parfois plus important que le physique pour survivre.
L'intrigue est jalonnée de rebondissements, j'ai ressenti une légère perte de rythme à un moment mais cela n'a pas duré et l'action a repris de plus belle.
Des destins se croisent, se mêlent, se déchirent et j'ai apprécié la fin qui impose définitivement l'esprit d'imprévu du livre.
J'ai passé un très bon moment de lecture et je remercie Nelly Burglin Razik pour sa confiance.

⭐️⭐️⭐️⭐️🌙/5
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C'était avec une grande impatience que j'attendais la sortie de « Outaouais », signé par Ian Manook et Gérard Coquet,

Je remercie M+ Éditions Marc Duteil Léa Mekersa @ de m'avoir fait confiance ,et de me permettre de lire ce roman en avant première, l'histoire se déroule dans un premier temps en Irlande ,en 1847,Le pays est ravagé par une grande famine, les irlandais décident de quitter leur pays pour le Canada « le nouveau monde », avec un espoir de trouver une meilleure vie.Les conditions du voyages sont atroces, plusieurs épidémies déciment plusieurs personnes, Nous sommes loin du conte de fées, mais dans un véritable cauchemar, rien n'est épargné aux colons, il sont mis ,en quarantaine, il seront exploités, une sorte échappatoire vers Outaouais »,

Un roman très documenté, des recherches pointues nous immerge dans cet univers, Les descriptions sont exceptionnelles, indéfinissables, un véritable voyage dans des contrées lointaines, Je vous laisse découvrir cette histoire où l'amour, la misère, la vengeance découverte d'un nouveau monde forment un mélange détonnant,

Une plume fluide, agréable subtile, saupoudré d'un brin de poésie, Une lecture envoûtante, il est difficile de lâcher ce roman,

Un petit bémol, je me suis perdue dans les personnages,

Un nouveau passionnant , que je vous conseille vivement,
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