Matched, tome 1 : Promise

Un tome 1 prometteur, qui donne envie de découvrir la suite.

Cassia vit dans un monde où la société décide de tout à votre place : ce que vous allez manger, comment va se dérouler votre journée, ce que vous allez faire comme métier, et même qui vous allez épouser. C'est ainsi qu'elle se retrouve promise à Xander, ce qui est une bonne nouvelle puisqu'il est également son meilleur ami. Mais voilà, la jeune femme va passer du temps avec Ky et, progressivement, des sentiments amoureux vont naître entre ces deux-là.
Autour d'eux, la société semble sur le point de vaciller. Faut-il se rebeller ou continuer à tout accepter ?

C'est une dystopie Young adult comme je les aime. La plume d'Allie Condie est fluide, ç'a été un réel plaisir de découvrir cette histoire. J'ai aimé la manière de réfléchir de Cassia, elle s'interroge sur le fondement de cette société, et surtout, ne souhaite qu'une chose : faire des choix par elle-même. Il y a un petit côté thriller psychologique, car on finit par se demander si les choix que fait Cassia sont volontaires ou influencés par la société elle-même ? Mais ça, on ne le saura qu'à la fin, j'imagine.

J'enchaîne évidemment directement avec le tome 2. 😉

Après avoir lu plusieurs dystopies combinées à des triangles amoureux, cette formule commence à devenir indigeste et le personnage de Cassia n'a pas le dixième d'une âme vraiment distincte, mais un profil incertain, déjà-vu.


Malheureusement, il y a très peu d'action dans ce premier tome, sans parler de plusieurs évidences ( pas de surprises). Comme le tout était long et à la limite soporifique, j'ai sauté vers la fin, où j'ai apprit que ma théorie sur la capacité de la capsule rouge était fondée. C'est pathétique de deviner le plus gros punch de roman et le pire, c'est que ça rejoins directement un autre dysto-romance pas terrible, Divergence.


En y repensant, il y a aussi un aspect que je déplore dans ce roman: la romance ( ou plutôt son absence). Cassia nous explique avoir été appariée à son meilleur ami, un superbe jeune homme aux qualités innombrables. Et moi de me dire: "Hey ben, la chanceuse! Tu es dans un régime totalitaire au moins assez censé pour te refiler ton meilleur ami comme mari, formidable!" Mais ensuite, l'autrice essais de nous faire croire qu'en dépit de sa relation profonde avec ledit meilleur ami ( qui a toutes les qualités je le rappelle), notre ado aussi naïve que stupide va préférer entretenir une relation avec un dude pratiquement inconnu simplement parce que ce "mystérieux" ( adjectif surfait) jeune homme"pourrait aussi être LE BON", suite à un bug dans le système l'ayant apparié avec lui pour trente secondes? Est-ce moi où cette fille est une imbécile totale? Est-ce parce que Monsieur Mystère est justement "mystérieux" qu'il est donc plus intéressant? Est-ce parce que c'est un fils de rebelle ( donc on suppose que c'est une forme très très éloignée de "bad boy", comme si ce qualificatif était génétique?). Je ne comprend pas du tout la logique de ce personnage. Ç'eut été plus logique si le système l'avait accidentellement appariée à un gars qu'elle connait et qu'elle apprécie, créant un triangle déjà vu, mais au moins cohérent, mais là c'est un foutu étranger vaguement croisé dans son enfance! Et on veut me croire que miss Robe de bal verte va préférer un étranger à son meilleur ( et beau et fin et tout parfait) ami? Incompréhensible et très immature.


L'autre problème, je le réitère, la romance à l'américaine, ça ne va pas avec la dystopie, selon moi. Les vrais dystopies sont généralement là pour traiter d'enjeux, qu'ils soient relatifs à l'éthique, au Droits de la personne ou à la liberté. Elles nous mettent en garde, nous exhortent à réfléchir. Bref, elles nous poussent et nous confrontent, souvent de pleins fouet, avec des "futurs hypothétiques sombres et déshumanisant". Alors quand je vois miss ado de collège nous faire celle qui n'a rien comprit de son propre univers, trop occupée à chercher son "homme", je trouve que ça ne va pas ensemble. Suzanne Collins semble avoir réfléchit à la question ( c'est bien la seule) parce que la romance entre Katniss et Peeta, le duo du roman, ne relève pas du même canevas. Leur relation est a priori artificielle, mais va se bâtir sur le besoin de survivre en dehors des spots de caméra. Ces deux personnages affrontaient leur ESPT ( État de stress post-traumatique) côte à côte. Très crédible pour une dystopie, qui revoit ainsi réellement le patern amoureux dans un contexte social épouvantable. Mais ici, c'est la typique amourette de pré-ado pour son boy's band préféré ( "Hurlement hystérique: Nya! Y'est trop beau le bad boy! Tiens je ne sens plus mes neurones?"). Ne manquait donc que les posters au mur. Bon sang que je me sens prise pour une imbécile.


De toute manière, on aborde les émotions dans ce roman avec autant de subtilité qu'un tank dans un salon de thé, ça ne marche pas du tout. Tout est terriblement linéaire et creux. Je ne suis pas parvenu à voir une once de personnalité chez aucun des personnages, Cassia la première. On se concentre exactement sur le truc le moins intéressant de cet univers: le choix amoureux de Cassia. Et le pire, à mon avis, c'est que l'autrice tente de nous faire avaler qu'un "germe rebelle" grandis en elle, à grand coup de "entre avec violence" répété plusieurs fois, histoire d'être sur qu'on y croit. Prend le lecteur pour un idiot, prise 2!


Aussi, ce roman avait d'excellentes bases pour être une dystopie ( quoique certaines idées viennent directement du "Passeur" de L.Lowry, alors originalité, on repassera), mais on se perd dans un méandre sentimental d'enfant de 10 ans ( oui Cassia, tu es un désastre de bêtise) pour une amourette non seulement illogique, mais aussi déjà vue ( triangles, maudits soyez-vous). À croire que les autrices jeunesse américaines brodent leur romans sur le même vieux canevas désuet et puéril d'amour de fille de 1945. Mais, ça vend!


Ç'aurait pu être intéressant si l'autrice avait pensé son concept inversement: se retrouver avec un choix totalement surprenant, puis tâcher de comprendre pourquoi ce choix serait logique. Ça, ça fait plus dystopie, selon moi.


Par contre, les amateurs du genre romance clichée très vaguement dystopiques ne seront pas déçus.

Pour ma part, ma lecture de la trilogie s'achève ici.

Envie de dystopie pertinentes? En voici:
- le passeur, L.Lowry
- L'école est finie, Grevet
- Labyrinthe des rêves, J,Gagné
- V pour Vendetta ( la BD)
- Méto, Grevet aussi
- le meilleur des mondes, A.Huxley
-Fahrenheit 451, R,Bradbury
-Hiver écarlate, Eve Patenaude

La dystopie qui fait un petit "FLOP !"



La dystopie est un genre qui m'intéresse particulièrement car elle fait ressentir pas mal de choses aux lecteurs. Quand elle est bonne. Et trouver une bonne dystopie, depuis Hunger Games et le premier tome de Divergente (pas ses suites hein) ça relève du vrai défi. C'est très très compliqué.

A sa sortie, j'avais été très attirée par la couverture (il faut admettre qu'elle est bien jolie, assez enigmatique, et qu'elle attire l'oeil), et c'est là qu'on comprend le vieil adage "ne pas juger un livre à sa couverture". La couverture est une saloperie très trompeuses, une couverture horrible peut cacher un petit bijou et une couverture très attirante peut cacher une histoire toute fadasse.

Promise n'est pas un mauvais roman, ni même un mauvais premier tome, mais il lui a cruellement manqué beaucoup de choses pour en faire une histoire qui m'embarque pour de bon.

Déjà, je n'ai ressenti aucun sentiment de pression, d'angoisse, de colère, de révolte. Cette histoire est trop légère. Ce monde futuriste post apocalyptique (si on veut !) est trop gentillet, les drames n'en sont pas vraiment, la suppression des libertés est également trop faible pour en faire un livre qui "met la pression". On ne ressent pas ce besoin de se révolter pour rendre aux humains leur liberté. Certes, cet univers ne semble pas très cool, certes, il y aurait des choses à revoir pour que l'humanité y soit bien. Mais on ne craint pas pour sa vie. On ne décide de pas grand chose, mais nos jours ne sont pas en danger. Enfin, à priori.

Même si les choses s'améliorent vers la fin du premier tome (enfin, pour le lecteur en recherche de "panique", pas pour les héros lol) ça ne fut pas assez pour me transporter et me pousser à poursuivre la saga. En effet, vers la fin, on commence à comprendre que ce qu'on prenait pour un univers bien gentillet cache peut-être quelque chose de plus profond (peut-être). Et pour moi, malheureusement, commencer à me poser de vraies questions et à angoisser au bout 400 pages, c'est déjà trop tard. L'accroche doit arriver bien avant pour que j'aie envie de poursuivre.

Le fait de priver une communauté d'une grande partie de ses choix, l'art (seule une sélection d'une centaine d'oeuvres de chaque catégorie a été conservée), l'écriture (ils savent lire et écrire, mais plus manuellement, seulement sur une tablette, bon, ben donc ils n'en sont pas totalement privés), tout ce qui est créatif, le choix de leur partenaire de vie (mais ils peuvent quand même choisir de ne pas en avoir), le choix de leur nourriture (tout est décidé par une équipe triée sur le volet, et leur repas ressemble à une bouillie grise dont les propriétés nutritionnelles sont adaptées à chacun), le choix de son travail, bref, oui ils sont privés de beaucoup, mais rien qui entraîne une vraie angoisse à vivre cette vie, il n'y a pas de réelle menace en fait.

Les personnages, principaux comme secondaires, n'ont que très peu de personnalité. Même Cassie semble très passive dans ses réactions, dans ses comportements. Et on en vient même à se dire que, si rebellion de la communauté il y a, elle risque d'être bien pacifique, et que du coup, en cas de victoire, on aura du mal à y croire !

Il ne se passe rien de surprenant, on suit le fil de l'histoire avec l'impression de lire cela comme un mouton (tout en se disant que c'est quand même pas bien folichon) et en ayant déjà l'impression de savoir comment les personnages vont réagir et ce qui va se produire. Manque total de surprises, bonnes comme mauvaises.

Du coup, pour ma part, cette histoire aura manqué vraiment trop de mordant, de frissons, pour m'immerger. L'univers est sympa, la plume d'Ally Condie également, mais tout reste trop simple, trop "en surface" pour me rendre accro. J'ai peut-être tort de penser ainsi, peut-être que tout bouge et se met vraiment en place dans le second tome, et que j'aurais davantage accroché avec la suite, mais je trouve qu'un auteur qui n'arrive pas à accrocher son lecteur pour de bon à la fin de son premier tome a raté son challenge. Alors, éventuellement, si on m'offre la suite, ou que je tombe dessus pour quelques piecettes en brocante ou autre, nous verrons, mais je ne l'achèterai pas neuf, ça c'est certain.

Quand je lis de la dystopie, je cherche vraiment, vraiment plus que ça ! Ce premier tome m'a paru bien fade, sans action ou rebondissement réel, et même notre héroïne, Cassie, n'a pas encore vraiment compris à la fin qu'elle ferait mieux de se rebeller, ou à peine.



Cali
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J'ai été très déçue par ce livre. J'aime pourtant beaucoup les livres dystopiques, mais celui-ci ne transmet aucune émotion, aucun sentiment. Il y a pourtant tous les ingrédients mais le gâteau ne prend pas, il doit manquer la levure... Dommage

Ce livre est génial, je l'a dévoré en 2 jours. Pas une seule fois je ne me suis ennuyée. Ce texte est magnifique grâce à la poésie légère d'Ally Condie ! On s'attache à ses personnages et j'ai tout de suite voulu lire le second tome, toujours aussi magnifique à mes yeux. J'ai lu toute la trilogie et je ne suis absolument pas déçue ! Je vous le conseille vivement !

Je suis déçu par cette trilogie. Pour pas mentir, je me suis arrêter au tome 2 sans même finir de le lire.
C'est un roman de science fiction comme les autres, sans aucune imagination, juste la reprise du livre Divergent.
Dans divergent c'est des sérums, dedans Matched ce sont des pilules. de même que dans Divergent, il y'a Tris et Quatre à qui le sérum ne fait pas d'effet et dans Matched il y'a aussi des gens à qui ça ne fait pas d'effet.
Bref, l'histoire est banal, Cassie, qui se trouve dans un triangle amourva faire certaines choses pour retrouver un garçon... je m'attarderai pas suR la description, je suis déçu voilà.

Je suis très déçue par ce livre... Je n'avais entendu que du bien de ce livre et pourtant! le livre n'avance pas, on ne sait pas où l'auteur veut nous emmener. Pendant 450 pages nous avons Cassia qui ne fait rien et qui reste ignorante par rapport à la situation du pays. le résumé et l'histoire était pourtant très prometteur car le fait que c'est le gouvernement qui choisi la date de sa mort, avec qui elle est doit se marier ect me semblait pourtant être une très bonne dystopie qui pouvait être adaptée au cinéma mais malgré ça le tome 1 est lent et sans intérêt. J'ai perdu une semaine à lire un livre qui m'a fait ralentir dans mes lectures. Pour vous dire je n'ai même pas fini le tome 1 tellement il était ennuyeux je suis vraiment très très très déçue.

Cassia a 17 ans et ce soir elle porte une robe de soie verte. Parce que ce soir est un soir important. Elle va découvrir le visage de son Promis. du garçon avec qui elle va se marier et fonder une famille. Celui qui présente les caractéristiques optimales d'un bon mari et la compatibilité génétique la meilleure. Sauf que voilà, celui qu'elle aime n'est pas celui auquel elle est destinée mais un garçon d'une classe inférieure, Ky. Originaire de terres lointaines, il est sensible et rebelle, et surtout, il n'a pas le droit de se marier.

Dans un moment d'égarement lors de ma grande période dystopie jeunesse, j'ai ouvert ce livre qui était depuis une éternité sur ma liseuse. Comme j'étais en vacances, loin de tout, je l'ai fini en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire… mais c'était surtout pour pouvoir passer à autre chose.

Et j'ai vraiment du mal à trouver matière à défendre ce livre : les personnages sont niais, l'idée d'une société fondée sur le contrôle des populations grâce aux probabilités est intéressante mais pas complètement aboutie et le style est franchement simple, pour ne pas dire simpliste.

Je suis peut-être sévère mais j'ai sincèrement l'impression d'un auteur qui profite d'un courant littéraire très à la mode depuis quelques années pour nous servir une logorrhée sans grand intérêt et au passage ramasser quelques deniers.
Lien : http://leclubdesnatifsduprem..

Dans ce livre de science-fiction, Ally Condie décrit un monde post-apocalyptique, où la rébellion et l'amour s'opposent à un avenir futuriste contrôlé par la Société. La narratrice est l'héroïne de ce roman, Cassia.
Résumé: Cassia est une jeune fille de 17 ans qui vit dans la Société. C'est cette dernière qui contrôle toutes les vies: du moment où l'on naît à celui où l'on meurt, du métier que l'on doit exercer à la personne que l'on doit épouser (...) Lors du banquet de couplage qui va attribuer à chacun un promis qui vit plus ou moins loin de la ville, Cassia est promise a son meilleur amis de toujours, Xander. Pour les deux amis, même si la situation est rare, cette relation est destinée a être parfaite. Mais au moment où la jeune fille doit découvrir toutes les informations à propos de son promis sur un fichier numérique, c'est le visage d'un autre garçon, aussi inédit que cela puisse paraître, qu'elle connait également. Même si la Société lui apprend que ce n'est qu'une erreur, Cassia cherche à mieux connaitre Ky, à se rapprocher de lui. Pendant qu'elle lui apprend les vers d'un poème interdit pendant leur atelier de randonnée, il lui apprend à écrire. Ky dévoile des parties de sa vie à Cassia: s'il n'a pas de promise et que la Société ne le laisse pas aimer , c'est car il fait parti d'une classe inférieure, les "Abérations", car son père a commit un crise contre la Société. Commence alors une magnifique histoire d'amour impossible , un amour qui se révolte contre l'autorité de la Société. Pour son test qui lui permettra d'accéder à son métier, Cassia doit classer les employés d'une usine de conditionnement où travaille Ky. En voulant le protéger, Cassia l'envoie dans les Provinces Lointaines, où se situe le front de la guerre. Révoltée et anéantie, la jeune fille se lance à la recherche de son amour défendu pour le sauver.
J'ai beaucoup apprécié ce roman car le style post-apocalyptique et l'histoire d'amour impossible qui se construit et s'oppose à l'autorité au fil du récit sont des éléments intéressants et agréables à imaginer. le style d'écriture d'Ally Condie est attrayant et accessible, il est facile de s'immerger dans le monde de Cassia.
Des passages que j'ai beaucoup aimé:
-(p.114) "N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s'emporter à la chute du jour;
Rager, s'enrager contre la mort de la lumière.
Bien que les hommes sages à leur fin
Sachent que l'obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n'ont fourché nul éclair ils
N'entrent pas sans violence dans cette bonne nuit." (Dylan Thomas)
Ce sont les vers d'un poème interdit que la jeune fille partage avec son grand-père puis avec Ky. Il témoigne de l'amour que porte Cassia aux deux hommes.
-(p.168) ""Non." Je chasse ces images de mon esprit. Il faut que j'arrête. Mon choix est fait. "Ce n'est pas vrai. Je n'ai jamais eu le choix.""
Ici, Cassia pense à Ky, dont elle est en train de rêvasser. Elle parle du choix de ses sentiments envers Xander. Son fort intérieur sait qu'elle est soumise aux règles de la Société et qu'elle ne contrôle pas sa vie et ses choix, mais elle n'est pas encore prête à se rebeller.
- (p.237) "Mon reflet me regarde, déformé par la courbure du couvercle, comme le soir du banquet. A l'époque, je l'avais interrogé: " Suis-je jolie?" Aujourd'hui, la question à changée: "Suis-je assez forte?" le regard déterminé, les dents serrées, mon reflet me répond que oui."
Dans ce passage, Cassia est avec son petit frère Bram, leurs reliques (des objets porte-bonheur) sont sur le point d'être confisquées. Quand Cassai se demande si elle est assez forte, ce n'est pas seulement pour savoir si elle va résister à cette épreuve et à trouver les mots pour consoler son frère, c'est aussi pour savoir si elle va survivre eaux épreuves qu'elle est destinée à traverser en continuant son amour avec Ky, mais aussi pour savoir si elle va résister encore longtemps aux épreuves qu'elle à vécu comme la mort de son grand-père et l'amour mensonger qu'elle vit avec Xander.
En résumé, j'ai beaucoup apprécier ce livre qui est tout à fait adapté à la jeunesse d'aujourd'hui, avec une histoire d'amour renversante dans un monde contrôlé où de plus en plus de personnes arrivent à s'identifier.

Il s'agit là d'une dystopie que j'ai lu l'année dernière, avant d'avoir mon blog et que j'ai particulièrement appréciée. Comme vous le savez, j'ai décidé d'acheter certains romans en version papier après les avoir eu sur ma liseuse. Mais plutot que de relire deux fois le même livre, j'ai préféré les acheter en VO. Pour ceux là, les achats n'étaient pas vraiment prévus mais quand une bloggeuse les a mis en vente sur sa page FB, vu le prix je n'ai pas hésité. Et j'ai donc relu cette trilogie avec plaisir.


Dans le tome 1, nous n'avons que le point de vue de Cassia, qui est une jeune fille qui respecte les règles érigées par la Société, qui se fond dans le moule. Un jour, un petit détail va faire qu'elle va commencer à se poser des questions aidée en cela par son grand père et par ses sentiments naissants pour Ky.

Alors oui il y a un triangle amoureux. Quoi qu'en fait non, parce que Cassia n'hésite pas longtemps entre les deux garçons. Ils essayent tous les deux de la conquérir et Xander se donne même beaucoup de mal mais meme si ce dernier compte beaucoup pour elle, elle reste fidèle à Ky et à ses sentiments pour lui.

Dans le deuxieme tome, on alterne entre les points de vue de Cassia et de Ky. Comme ils sont séparés,ça nous permet d'en apprendre un peu plus sur la Sociétés, sur les Abérations et les Anomalies, sur la vie en dehors de la Société comme Ky a pu la connaitre. On se pose de plus en plus de question et surtout on doute en meme temps que nos héros. Ces derniers grandissent, renoncent à certaines choses qu'ils pensaient acquises, s'engagent dans de nouvelles croisades, de nouveaux idéaux tout en restant fidèles à eux même.

Dans le troisieme tome cette fois ci, les choses se précipitent. En plus de Cassia et Ky, nous avons maintenant le point de vue de Xander. Comme toujours, les choses ne sont pas blanches ou noires et les trois jeunes gens vont devoir apprendre à grandir dans cet univers complètement chamboulés, ayant perdu leurs repères, leurs croyances. Chacun à leur manière, ils vont se battre pour ce en quoi ils croient, pour ceux qu'ils aiment.

J'ai adoré les relations entre les trois héros qui se connaissent depuis toujours. Même si les garçons sont amoureux de la même fille, il y a entre eux un respect et une amitié qui m'a touchée.

Les personnages secondaires, tels qu'Indy, Eli et Lei, sont tout aussi forts et attachants. J'ai versé ma petite larme je l'avoue. Je me suis laissée prendre au jeu, laissée conter l'histoire de cette Société, de ce Soulèvement, de ces enfants qui deviennent des adultes dans un monde en perpetuel changement.

Alors oui, les dystopies sont définitivement mon genre préféré, et cette trilogie est dans mon top 5 sans hésiter.
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