Le Maître dit:
Il suffit de voyager à trois pour trouver un maître. On prend chez le prochain ce qui est bon pour l'imiter et ce qui est mauvais pour se réformer.
Hélas! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
A la vue de Zai Wo qui dort au beau milieu de la journée, le Maître dit : Il est aussi impossible de sculpter du bois pourri que de passer la truelle sur un mur de gadoue. ce Zai Wo! A quoi bon le réprimander?
Puis il poursuit : Au début, j'écoutais ce que les gens disaient en supposant qu'ils joindraient le geste à la parole ; mais à présent, après les avoir écoutés, j'observe leur comportement. C'est à Zai Wo que je dois ce changement.
Le Maître dit : Ne crains point de rester méconnu des hommes, mais bien plutôt de les méconnaître toi-même.
13. "Qu'est-ce qu'un homme de bien ?" s'enquiert Zigong. Le Maître répond : "C'est celui qui ne prêche pas ce qu'il faut faire tant qu'il n'a pas fait ce qu'il prône."
VII.15. Le Maître dit : « Fût-on réduit à manger une grossière nourriture, à boire de l’eau, et à reposer la nuit la tète appuyée sur son bras, on y trouvera de la joie au milieu de ses privations. Les richesses et les dignités obtenues injustement me paraissent comme des nuages qui passent. »
Le maître dit : ne vous affligez point de votre obscurité ; affligez-vous de votre incompétence.
Celui qui sait une chose ne vaut pas celui qui l'aime. Celui qui aime une chose ne vaut pas celui qui en fait sa joie.
« La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire » …
Le Maître dit: Qu'on se promène ne serait-ce qu'à trois, chacun est certain de trouver en l'autre un maître, faisant la part du bon pour l'imiter et du mauvais pour le corriger en lui-même.