Le maître dit: "Autrefois on étudiait pour soi, aujourd'hui on étudie pour impressionner les autres."
Le Maître était au bord d'une rivière. Il dit : Oh, aller ainsi de l'avant, sans trêve, jour et nuit!
Le maître dit: " Qui observe la rectitude, quel mal aurait-il à gouverner? Qui ne sait se gouverner soi-même, comment pourrait-il gouverner les autres?"
L'honnête homme développe ce qu'il y a de beau chez les gens, il ne développe pas ce qu'ils ont de mauvais. L'homme vulgaire fait le contraire.
Le Maître à dit :
Qui ne connaît son lot
ne saurait être un homme bien;
qui ne connaît les rites
ne saurait tenir son rang;
qui connaît le sens des mots
ne saurait juger les hommes.
Chapitre XX, Le bon roi Yao
Zihang demande à Confucius ce qu’il faut faire pour bien gouverner.
Le Maître : Il suffit d’honorer les Cinq Qualités et bannir les Quatre Défauts.
Zihang : Qu’appelez-vous les Cinq Qualités ?
Le Maître : L’homme de bien est capable d’être généreux sans gaspillage, de faire travailler le peuple sans susciter rancune, d’avoir des aspirations sans convoitise, d’être grand seigneur sans prendre de grands airs, d’être imposant sans être intimidant. (…)
Zihang : Qu’entendez-vous par les Quatre Défauts ?
Le Maître : Punir de mort au lieu d’instruire, c’est de la tyrannie ; attendre qu’un travail soit fait sans donner de préavis, c’est de l’oppression ; être lent à émettre des ordres et prompt à exiger leur exécution, c’est de l’arbitraire ; donner à quelqu’un son dû tout en le faisant avec parcimonie, c’est de la mesquinerie de petit employé.
Zilu : Qu'est-ce que gouverner ?
Le Maître : Montrer l'exemple, l'exemple du travail.
Zilu : Quoi encore ?
Le Maître : Ne jamais s'en lasser.
Le duc Ai: Que faut-il faire pour obtenir l'adhésion du peuple?
Le Maître: Placez les hommes droits au-dessus des hommes pernicieux, le peuple viendra à vous; faites le contraire, le peuple vous refusera son soutien.
Le Maître dit : Etudier, c'est comme courir après ce qui nous échappe, tout en craignant de perdre ce que l'on a déjà.
Le Maître dit : Un pouvoir exercé sans générosité, ou des cérémonies exécutées sans dignité, ou des funérailles conduites sans larmes, voilà ce que je ne puis souffrir.