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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je l'ai lu quasiment d'une traite. Un plaisir que de retrouver ces deux têtes d'affiche que sont McCaleb et Bosch dans un même roman, sans compter l'apparition de McEvoy, héros du "Poète". On peur dire que Connelly nous a régalé. J'ai adoré la partie juridique de l'histoire, l'auteur y maîtrisant parfaitement tous les rouages. Encore une fois Bravo...
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Terry McCaleb, ex-agent du FBI, et héros du fameux "Créance de sang" revient aux affaires suite à la demande Jay Winston ex collègue. Caleb mène pourtant une vie tranquille et agréable depuis son mariage. L'instinct du flic revient aussitôt et il décide de filer un coup de main à Jay. Alors que le procès très médiatisé d'un producteur de cinéma agite Hollywood, l'enquête l'emmène à croiser Harry Bosch.
Connelly offre un beau cadeau à ces fans en orchestrant la rencontre de Mc Caleb et Bosch, héros de ces précédents romans, dans la même histoire. Et côté histoire, Connelly nous gate aussi, imbriquant plusieurs affaires pour mieux nous perdre, un polar passionnant, haletant qui mets en constante opposition le bien et le mal. Et bonus supplémentaire Connelly nous dévoile les origines du prénom de Bosch. Que demander de plus.
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Trois ans après son opération à cœur ouvert, notre Ancien agent du FBI MC Caleb Terry vit des jours heureux avec sa femme, son fils adoptif et sa fille Cielo sur leur île paradisiaque. Un matin il voit arriver son ancienne coéquipière Jaye Winston qui lui demande de jeter un regard sur le dossier qu’elle lui a apporté mais Terry a une vie bien rangée et ne veut plus que des dossiers de meurtres rentre chez lu. Malgré lui, il ouvre le dossier et découvre la victime les mains et les pieds liés dans le dos avec du fil de fer, un seau sur la tête et un ballon avec une inscription où il est inscrit . Malgré lui il est captivé par cette affaire. Faire le profil du meurtrier va peut-être le mener au meurtrier. Il sent qu’il n’a pas perdu la main et va tout faire pour aider son amie à résoudre cette enquête bien mystérieuse .

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Après voir lu ceci :

Ce roman est l'un de mes préférés. Et pas seulement à cause de ce qui s'y trouve. Il y a aussi tout ce qui m'amena aux décisions qui le fondent. C'est mon dixième, et j'en étais très conscient lorsque je me retrouvai à décider ce que j'allais écrire, qui en serait le personnage principal et quel titre — oui, même ça —j'allais choisir. de fait, je n'en revenais pas : mon grand héros, Raymond Chandler, n'avait écrit que sept romans et moi, j'allais me lancer dans le dixième ? Pour moi, cela représentait beaucoup et je me disais qu'il fallait marquer le coup et faire de ce livre quelque chose de spécial, quelque chose de différent. Jusque-là, j'avais écrit six romans sur l'inspecteur Harry Bosch et trois autres sur des personnages hors série, à savoir Jack McEvoy, Terry McCaleb et Cassie Black. J'envisageais de fêter ce dixième roman en y réunissant le plus grand nombre de ces personnages dans autant d'histoires que possible, bref, de bâtir une intrigue où tout se croiserait. C'était là quelque chose que je n'avais encore jamais essayé. Pour finir, je me concentrai surtout sur Bosch et sur McCaleb et élaborai une histoire autour de ces deux héros.
Mais ce n'était pas tout. Je voulais ajouter une autre dimension à ce dixième roman. C'était en hommage au peintre du XVe siècle Hieronymus Bosch — auteur, entre autres grands classiques, du célèbre Jardin des délices — que j'avais donné à mon inspecteur le nom de Harry Bosch. Pour moi, il y avait un lien entre leurs visions du monde. le peintre donne à voir le chaos d'un monde qui a mal tourné. Ses tableaux disent le désordre. Et, tout bien considéré, qu'est donc le crime sinon le lieu même du désordre et du chaos ? Telle était la relation, ou la métaphore, qui unissait le peintre et mon inspecteur. Je décidai donc que dans ce dixième roman, ce serait ce lien que j'allais analyser. Voilà pourquoi c'est dans ce livre que, en quelque sorte, l'inspecteur et le peintre se retrouvent.
À ce propos... il y a dans L'Oiseau des ténèbres un passage où Harry se rend au musée Getty et y voit un restaurateur travailler sur un tableau de Bosch. Il m'arriva la même chose lorsque je me rendis à ce musée pour y effectuer mes recherches. Il est étrange de voir à quel point l'art peut imiter la vie. Je n'aurais pu rêver hasard plus heureux et j'espère que cela m'a permis de donner plus de texture à ce livre.
La dernière touche que j'apportai au texte pour bien montrer à quel point il comptait à mes yeux fut son titre. L'écrivain qui m'influença le plus est Raymond Chandler. Philip Marlowe, son personnage clé, était ma référence absolue. Marlowe est l'outsider type, et, une année après l'autre, je m'efforçais defaire de Harry Bosch un outsider avec un métier où l'on voit les choses de l'intérieur. Et dans ce livre, je voulais rendre hommage à Raymond Chandler. Or, dans un essai, celui-ci analyse ce qui fascine tellement le lecteur dans les anciens pulp et les tout premiers hard-boiled. Pour lui, c'est parce qu'on y parle de rues où les ténèbres ne sont pas que celles de la nuit. Je pense qu'il a raison. Assez en tout cas pour que cette image m'ait inspiré tout au long de ce livre.

Préface de Michel Connelly.
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Moi je dis que comme beaucoup d'autres, Connelly a voulu mettre tous ses personnages dans un seul roman. Et j'ai aimé.

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Très décu par ma précédente lecture, l'épouvantail, très faible à mon avis, j'ai été d'autant plus convaincu par cet excellent thriller.
Il ne se contente pas de réunir des héros emblématiques aux personnalités et aux backgrounds riches.
Ce roman est une synthése entre le roman policier, et le roman légal avec de nombreux à côtés humains, sentimentaux et même culturels qui sont la preuve d'une bonne documentation et d'une excellente maîtrise de tous les éléments. le roman est complexe mais facile à suivre. Les coups de théâtres ne manquent pas et ne sont pas toujours prévisibles tout en étant plausible.
De la belle ouvrage.
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Tout commence par le procès d'un arrogant metteur en scène, accusé d'avoir étranglé une jeune actrice, et dans lequel l'inspecteur Harry Bosch est un témoin capital : en effet, le suspect lui a déclaré, par bravade, qu'il ne se ferait jamais prendre ...
On retrouve ici tout l'art de la description des débats par l'ancien chroniqueur judiciaire au Los Angeles Times : ambiance « New York Police Judiciaire » garantie … Un autre des personnages récurrents de l'auteur, sorte d'alter ego de Michael Connelly, Jack McEvoy, qui fut le principal protagoniste du roman « Le Poète », déjà rencontré dans « L'épouvantail » apporte aussi son bref concours. Mais le principal acteur de cette très ténébreuse affaire est l'ancien profileur du FBI, Terry McCaleb - lui aussi présent dans "Le Poète" et dans "Los Angeles River", qui vit sur l'île de Catalina en rade de la cité des Anges, à la retraite depuis qu'il a subi une greffe du coeur après un violent infarctus. La belle inspectrice Jaye Winston, bloquée sur l'affaire du meurtre d'un petit malfrat le soir de la Saint Sylvestre vient lui demander de tracer le profil du tueur … Et, malgré les réticences de son épouse, Terry ne demande qu'à replonger dans le bain.
Un roman à la construction impeccable, où deux intrigues s'entrecroisent, un suspens haletant, où les situations se renversent alors qu'on s'y attend le moins. Une incursion dans l'oeuvre du peintre flamand de la Renaissance Hieronymus Bosch, de ses scènes d'apocalypse et de ses images pleines de cruauté où apparaît régulièrement l'oiseau du malheur et de la sagesse : la chouette. Une coïncidence avec le nom de l'inspecteur-vedette de la série ? Pas tout à fait … Mais pour le lecteur assidu qui sait comment le père éphémère d'Harry Bosch lui a donné ce prénom difficilement portable, on comprend vite que les soupçons qui tournent au-dessus de sa tête ne sont qu'une construction destinée à lui nuire. Mais ce n'est pas le cas des hommes du FBI qui enquêtent … sur son éventuelle culpabilité car la victime est un des criminels qu'il n'a pas pu faire condamner.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Deux aspects rendent ce bouquin fort intéressant, au delà des intrigues comme d'habitude très bien menées. D'une part, tout comme avec La blonde en béton ou Verdict de Justin Peacock, L'oiseau des ténèbres permet de mieux comprendre le fonctionnement de la justice américaine, et le déroulement d'un procès (et je me rends d'ailleurs compte qu'avec le temps, j'apprécie de mieux connaître ce fonctionnement pour certaines choses très différent du nôtre). D'autre part, une partie de l'enquête va mettre en lumière le lien entre Harry Bosch et son homonyme Hieronymus Bosch. Ce versant du roman m'a particulièrement intéressé parce qu'il m'a incité à découvrir l'oeuvre de ce peintre dont j'avais effectivement déjà vu des toiles ici et là sans trop connaître son travail et ses sujets de peinture.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Je n'en suis pas encore à avoir lu l'intégrale de Connelly et/ou des aventure d'Harry Bosch, mais sans en dévoiler l'intrigue l'Oiseau des ténèbres me paraît un opus abouti, bien mené, à l'intrigue plutôt surprenante et respectueux de l'esprit et des procédures judiciaires en vigueur aux États-Unis en général et en Californie en particulier. Les quelques références ici et là à l'histoire de l'art, ainsi que quelques rebondissements vraiment inattendus et bien amenés, accentuent l'impression de qualité générale de l'oeuvre.

Il n'y a donc pas grand chose à reprocher à ce roman achevé il y a plus de dix ans maintenant, ni dans le fond ni dans la forme ; les seuls bémols étant peut-être quelques traductions un peu surprenantes et une légère impression de déjà vu/lu, par le même auteur et avec le même personnage principal. L'impression n'est pas désagréable et même logique dans le cadre de roman en série, mais elle est cependant bien présente.

A lire sans hésiter, pour les retardataires (comme moi) amateurs de bons thrillers.
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J'ai eu de la difficulté à embarquer dans le roman au début. Mais au fur et à mesure que l'histoire avançait j'ai réussi à embarquer. A mon avis ce n'est pas le meilleur Connelly. Par contre en lisant les tomes dans l'ordre j'imagine qu'on peut y trouver un fil conducteur intéressant (ce que je n'ai pas fait).

Alors du policier standard, divertissant et bien écrit. La longueur du texte est aussi adéquat. Un 3,5/5 pour moi.
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Un metteur en scène en vogue est soupçonné d'avoir assassiné une jeune actrice. Parallèlement, un autre meurtre est commis, à priori sans rapport avec le premier. Sauf que Mc Caleb, qui fut policier, est stupéfait. Il cherche, enquête et traverse un monde de noirceur.
J'ai été sensible à la technique de l'écrivain qui nous livre ici une mécanique parfaite avec enchaînements de faits cruciaux. L'atmosphère est mortifère à souhait et le récit, plein de chausses trappes, emporte l'adhésion !
Une bonne surprise (pour moi qui lis peu de romans de ce genre) !
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