La glace noire

Une fois de plus Michael Connelly nous a livré un polar efficace, un récit ficelé avec talent et très agréable à lire.
Mais il demeure que ce second opus de la série Bosch sera assez vite oublié.

Un cocktail (Glace noire) venu du Mexique, une atmosphère sombre dans un univers où des policiers intègres croisent le chemin de policiers véreux.
L'auteur décrit le quotidien de la police américaine où règnent la violence et la corruption. le désir de satisfaire l'opinion publique est plus important que la vérité surtout si cette dernière semble inacceptable. En somme, l'auteur dénonce le pouvoir politique.

Connelly étoffe un peu plus son héros Bosch en rendant palpables la solitude et la noirceur de son caractère et en mettant de l'avant son intégrité et sa volonté farouche.

Et, ce n'est pas rien, j'ai découvert que Connelly écrit du polar avec une âme poète et psychologue.

Une enquête qui se dévore.

Harry Bosch tome 2. Toujours aussi indépendant et solitaire, Bosh est chargé d'informer Sylvia Moore, la très jolie femme de Calixico Moore, que son flic de mari vient de se déchiqueter la tête au canon scié dans une chambre d'hôtel sordide. Moore était aux stups et enquêtait sur un trafic de "black ice", un cocktail stupéfiant et ravageur qui marche du feu de Dieu. Bosch est bien sûr écarté de l'enquête mais comme par hasard, deux autres macchabées faisant l'objet de deux autres enquêtes semblent étroitement liés au suicide de Moore. Qui n'en est pas un, cela va sans dire.

Il y a plein de coïncidences étranges dans "la glace noire" ; certaines sont sympas : pendant que Bosch fouille la chambre de Moore la nuit en solo, qui donc se pointe ? la superbe Sylvia. Je ne vous fais pas de dessin sur la suite de cette perquise illégale. Il y a des surprises, des personnages qui ne sont pas ceux qu'on croit, des corrompus, des flics pas très curieux qui n'aiment pas remuer la merde (les chefs), et des coups de théâtre qui ont peut-être ébloui quelques néophytes dans le genre. L'intrigue est une construction ambitieuse, mais complètement triviale, sans une once d'originalité. le style de Connelly est transparent et, faute impardonnable, on frôle l'enlisement à peu près jusqu'au milieu du bouquin avant que l'enquête ne se muscle un peu (quand Bosch part chercher la réponse de l'énigme à la frontière mexicaine). Certaines scènes qui se veulent graves sont à la limite du ridicule, tape-à-l'oeil, comme sorties d'un scénario de série B très ordinaire. La chute est chargée, et la boucle est bouclée. Mais ce n'est pas franchement mauvais, non : tous les personnages ne sonnent pas faux, et on arrive au bout sans trop tirer la langue. C'est juste… très très très moyen.

J'ai lu tous les livres de Michael Connelly, je le ai tous adoré, sauf un seul : Darling Lilly, peut-être parce que son personnage principal L'inspecteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD n'y était pas. D'abord sur les 24 lpolars écrit par Michael Connely il est préférable de commencer avec le premier : Les égouts de Los Angeles, paru en 1992 et lire les autres dans l'ordre chronologique de parution. Ce roman : La Glace Noire, est le deuxième de la série, Harry Bosch.

Hormis Harry Bosch qui vit et vieillit au fil des livres et qui menace souvent de prendre sa retraite, une grande partie des personnages évoluent dans le même univers et s'entrecroisent fréquemment. En résumé, les intrigues, les enquêtes, sont pratiquement toutes vécues à travers Harry Bosch, un enquêteur typique, impulsif, en proie à de nombreux démons, hanté par sa vie passé et ses souvenirs de la guerre au vietnam, déçu par ses liaisons amoureuses qui durent souvent le temps d'un roman ou deux et confronté à une hiérarchie qui lui nuit plus souvent qu'il ne le voudrait . Pourtant Harry Bosch reste inflexible face à au travail à accomplir, il ne compte pas les heures, les nuits blanches et les distances à parcourir. Doté d'une morale intraitable (tout le monde compte ou personne ne compte) il n'hésite pas non plus à outrepasser les règles de la justice pour rendre justice. Cela étant dit, il est aussi un être drôle et attachant, un charme certain, qui nous fait rire tant sa vie, parfois est un vrai chaos. Par chance, il a conservé sa maison, son refuge, sur le haut d'une colline de Los Angeles, dont la terrasse offre une vue imprenable sur la ville, un espace à lui, où il prend le temps de s'arrêter le temps d'une bière ou deux. C'est l'humanité de ce personnage qui stimule notre désir de continuer à le suivre au fil des livres. Harry Bosch devient notre héros, un personnage dont la menace de retraite nous fait peur en tant que lecteur mais par chance l'auteur ne le laisse pas partir si facilement.

J'ai apprécié, une enquête dans le monde de L.A. avec une visite au Mexique. Ce lit rapidement avec plaisir.

Un agent de police est retrouvé mort, suicide ou meurtre ? Toute la question est là... Les premières constatations orientent plutôt vers un suicide. Cependant, pour Harry Bosch, qui se retrouve chargé d'anciennes affaires non résolues, découvre certaines coïncidences troublantes entre cette mort, le corps retrouvé d'un inconnu, et la démission d'un agent de police.
Le fond du problème quant à la victime principale est assez prévisible, mais la révélation de son passé et le final permettent de rattraper ce problème. L'atmosphère générale est assez lourde, emplie de soupçons vis à vis de chacun des protagonistes, ce qui laisse beaucoup de questions tout au long de ce livre malgré la première idée qui nous vient rapidement en tête quant à la victime.
En revanche, concernant, Harry Bosch, j'éprouve quelques difficultés à savoir ce que je pense de lui. Il m'était paru attachant dans le premier roman, mais dans celui-ci il ne l'est plus tellement. Si sa façon de persévérer fait de lui un bon élément de la police, ses écarts de conduite, particulièrement avec les femmes le rendent beaucoup moins attachant. A voir dans les prochains livres !
Un livre sympathique à lire, avec lequel on passe un bon moment mais qui ne laisse pas une trace indélébile.
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Comme toujours avec Michael Connelly, ce roman est très documenté. On découvre ici comment les trafiquants s'y prennent pour faire passer la drogue à la frontière, sur fond de corruption et en éliminant tous les témoins gênants.

La narration est particulière car on a l'impression de se trouver dans la tête d'Harry Bosch, au coeur de ses réflexions, à suivre son cheminement de pensée en direct. Les discussions sont interminables et l'action quasi inexistante.

J'ai vraiment été déçue par ce roman policier, que j'ai trouvé d'un ennui…

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Le 2nd tome des aventures d'harry bosh et c'est toujours autant plaisant.

Harry va devoir enquêter suite au suicide d'un agent des stups avec qui il avait échangé peu de temps avant. Son enquête le mènera au Mexique.
Connelly nous balade à nouveau, le dénouement est délicieux pour un polar d'époque que j'affectionne tout particulièrement.
Concernant Harry, on continue à le découvrir, sa carapace se fêle, son coeur guide ses choix.

Vivement le prochain tome: la blonde en béton.

Harry Bosch est de garde la vieille de Noel lorsqu'un policier, l'officier de l'antidrogue Moore, est retrouvé mort dans une chambre de motel miteux de Los Angeles. Bosch arrive sur les lieux, furieux de ne pas avoir été prévenu, mais il comprend vite qu'il est écarté de l'affaire, qui semble être un suicide. Bosch qui n'est pas d'accord avec ses conclusions, décide d'enquêter. Il tombe sur la piste d'une nouvelle drogue très recherchée: la glace noire, et va se mettre en danger.

Nous retrouvons donc le personnage d'Harry Bosch quelques mois après les évènements du premier tome, Les Egouts de Los Angeles. Harry est toujours aussi solitaire et efficace. Il va encore montrer qu'il est réfractaire à l'autorité en s'opposant directement aux ordres de son chef et en décidant d'enquêter sur plusieurs affaires en même temps, qui semblent toutes avoir un lien entre elles. Il va même décider d'aller jusqu'au Mexique pour pousser son investigation.

Dans ce roman on découvre un peu plus Harry Bosch et sa personnalité passionnée. Il veut lutter contre l'injustice et veut obtenir la vérité à tout prix. Une plus grande part du roman est aussi donnée aux personnages secondaires, qu'il croise pendant son enquête. On découvre ainsi des personnalités complexes et parfois sombres.

Je dois avouer que j'ai un peu moins adhérer à ce deuxième tome qu'au premier, j'ai trouvé que certains passages étaient répétitifs et trainaient en longueur. Mais cela reste toutefois une bonne découverte, et j'ai vais bientôt m'attaquer au troisième tome de la saga.

C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve l'inspecteur Harry Bosch de Los Angeles. Il augure d'une lignée de policiers francs-tireurs, souvent imité rarement égalé.

C'est par une nuit de Noël solitaire qu'Harry Bosch, de service à la brigade des vols et homicides de Hollywood apprend par radio le suicide d'un de ses collègues, Calexico Moore, de la brigade des stups. Vexé qu'on ne l'ait pas prévenu, il se rend se place et dès lors se rend vite compte que le suicide est un meurtre maquillé. S'opposant à ses chefs et notamment Irving qui ne veut pas faire de vagues, Harry une fois de plus, mène sa propre enquête. Bien que mis au « placard » avec d'autres meurtres non-élucidés, il parvient à faire le lien entre ceux-ci et celui de Moore. Son enquête le mène jusqu'à la frontière mexicaine et au-delà entre Calexico et Mexicali se heurtant à une société corrompue et un manque de confiance général entre policiers. le meurtre de Moore serait lié à un trafic de drogue, la « glace noire » qui venait d'Hawaï et que la filière mexicaine commence à mettre sur la marché avec des prix plus attractifs.
Comme toujours dans les enquêtes de Bosch, rien n'est simple et c'est en cela que c'est intéressant et palpitant. Harry passe et repasse la frontière au grand dam de ses chefs qui voudraient classer l'affaire et faire du « chiffre » avec un crime résolu de plus, mais il ne lâche rien risquant son insigne et sa vie plus souvent qu'à son tour. Se greffe aussi une romance entre Harry et la veuve de Moore qui l'émeut et qu'il trouve belle dans sa douleur. Tout ça pour faire de notre Harry, un grand romantique, défendant la veuve et l'orphelin. Et ça fonctionne !
« Pour l'instant, Bosch ne possédait que les parties de l'ensemble. Ce qu'il lui fallait, c'était la colle qui permettrait de les assembler correctement et solidement. A l'époque où on lui avait donné son écusson de policier, son équipier à la brigade des vols de van Nuys lui avait expliqué que l'élément le plus important d'une enquête n'était pas les faits en eux-mêmes, mais la colle pour les fixer ensemble. Et d'après lui, cette colle était faite d'instinct, d'imagination, parfois d'un peu de conjectures et, la plupart du temps, de chance pure et simple. »