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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'envol des anges... En ce qui concerne les deux cent premières pages, je dirais que :
Les anges s'étant empiffrés tout l'été,
Se trouvèrent fort dépourvus,
Lorsqu'ils fallu faire décoller
Leurs gros culs !

Avec ce roman de Connelly - bien que je lui ai accordé quatre étoiles - je me dois de rester honnête et de vous signaler que j'ai failli commettre le péché de passer des pages.

Comme je vous le disais, l'envol des deux cent premières pages ressemblaient plus au décollage d'un gros B-52 avec deux réacteurs hors-service et les deux autres poussifs.

Bien que, ensuite, le vieux coucou arriva à une belle vitesse de croisière vers la page 260 et se changea ensuite en jet (pas en fabuleux X-43, mais en un bon MIG 31).

Mais avant d'arriver à Mach 3, il se traîne un peu dans les deux cent premiers miles, l'hélice crachotant un peu et la tentation me titilla de prendre de la hauteur et de survoler une grosse centaine de pages dans le but d'atterrir vers la page 350 et de voir le plan de vol évoluer.

D'ailleurs, je le fis (oui, j'avoue), avant de me rendre compte que je n'y comprenais plus rien et de me dire que je ferais mieux de revenir à la zone de turbulences concernées.

C'est vraiment vers la page trois cent que cela bouge et je ne regrette pas d'avoir persévéré dans mon vol.

Une fois la vitesse de croisière atteinte, on se demande si les coupables ne seraient pas innocents et les innocents, coupables. Ou bien un peu des deux ? Ou pas du tout ?

Les fausses pistes sont semées et l'enquête est pleine d'embûches, le tout sur fond de mutinerie civile, de racisme, de traficotage de preuves et de haine. Magistral final.

Je termine tout de même ce roman avec un goût métallique en bouche...

Si, dans les romans d'Agatha Christie, nous finissons avec le majordome coupable, démasqué, arrêté et condamné (bref, une fiction), ici il n'en est rien.

Connelly nous décrit une réalité réelle (pléonasme sciemment voulu) incommodante, dérangeante et suffocante.

Cette réalité, si je ne l'avais pas su (cette réalité), elle ne m'aurait pas dérangée, puisque "pas au courant". Mais à partir du moment où l'auteur vous la livre, vous ne pouvez que vous sentir mal.

"Ceci n'est peut-être pas une fiction"...

Voilà ce qui pourrait résumer les quelques pages qui m'ont mises mal à l'aise. Ce genre d'entourloupe de la vérité, des tas de politiciens, flics, ou tout homme de pouvoir, ont dû nous la faire, sans que nous nous en rendions compte.

Les mensonges qui contentent tout le monde, afin d'éviter que la vérité ne soit divulguée, ça me donne envie de vomir. Même si la vérité est plus atroce encore que le mensonge, elle vaut mieux que de sacrifier un innocent sur l'autel du "c'est mieux ainsi pour tout le monde".

Et dans la réalité réelle (toujours un pléonasme délibérément choisi), il n'y a pas toujours un Harry Bosch pour gratter la lie du bidet, jusqu'à la faïence, afin de trouver toutes les réponses.

Pour ses supérieurs, la vérité était bien plus dangereuse que le mensonge... alors, il fallait la fermer.

J'ai ressenti un vrai malaise et des sueurs froides lorsque la vérité commença à apparaître, tout doucement mais fermement. On entrevoit ce qui pourrait être et on frissonne.

Le sordide fera surface et je ne l'avais pas vu venir ! La seule évidence que j'avais repérée, Harry ne l'avait pas comprise. Moi oui. Pour une fois. Mais ce fut la seule que je vis.

Par contre, lors de la découverte du nom du coupable, c'est une baffe en pleine figure que j'ai reçue.

Digne d'un atterrissage dans un champs avec le "cheval de bois" assuré.

A lire, sans passer de pages et en cravachant un peu pour le début. Tenez bien le manche à balai et attendez que les moteurs poussifs se mettent bien en route.

Ensuite, vérifiez bien votre harnais de sécurité... Les accélérations peuvent être brutales.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Howard Elias, un avocat noir est retrouvé mort. Il était connu pour avoir fait condamner de nombreux policiers. C'est Harry Bosch qui va hériter de cette enquête délicate. Un policier est il coupable ? Il va devoir trouver le meurtrier rapidement pour éviter que des émeutes éclatent.

Ce roman peut faire écho à l'actualité des Etats unis avec des hommes noirs maltraités par les policiers. Les enquêtes s'avèrent toujours délicates à mener avec le risque de déclencher des émeutes.
J'ai trouvé que l'histoire était un peu long à se mettre en route mais une fois qu'elle est mise en place, il y a un bon rythme. Bon roman
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Cette fois, tout est dans l'histoire. Michael Connelly délaisse quelque peu ambiance et écriture pour se focaliser sur une enquête complexe dans un contexte aussi stressant que compliqué.
Un peu comme durant l'affaire Rodney King, l'image publique du LAPD se fracasse sur l'avenir social de L.A. Et tous les acteurs d'un drame en devenir semblent impliqués. Des policiers, des magistrats, des notables et des inconnus, tous plus ou moins victimes des uns comme des autres. L'enquête s'avère plurielle, parsemée de nuits blanches pour l'inspecteur Bosh et ses collègues, et pour couronner le tout, Harry qui vient d'arrêter de fumer voit dans le même temps sa femme quitter le domicile conjugal... Autant dire que rien n'est gagné, surtout quand il constate que nombre de ses certitudes sur les humains qui l'entourent semblent s'évanouir dans le fatras ambiant.

Ambiance polar réduite au minimum dans cet opus, mais une trame proche d'un thriller. Pas mon HB préféré, mais une vraie puissance de rebonds dans la vie de cet inspecteur, de quoi bâtir le personnage complexe et attachant d'une série qui s'affirme.
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un opus supplémentaire de la série Harry Bosch, sans doute pas le plus indispensable, mais bon... Nous sommes, comme toujours, à Los Angeles, où le meurtre d'un avocat noir ayant comme spécialité d'attaquer la police de Los Angeles pour toutes ses "bavures" à caractère raciste, risque de faire à nouveau plonger la ville dans des émeutes raciales.

Mais Harry Bosch a décidé, coûte que coûte, de faire éclater la vérité et de trouver le vrai coupable, quelles que puissent être les retombées.

J'avoue avoir compris avant Harry qui était le vrai méchant dans l'histoire : j'ai, semble-t-il, plus de culture littéraire que lui, et un message soi-disant "sibyllin" m'a semblé, à moi, clair comme de l'eau de roche... Mais le plaisir d'un bon roman noir à rebondissement demeure, malgré tout. Une lecture de vacances, distrayante.
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Sur fond d'émeute à Los Angeles, un roman d'actualité à sa date de sortie !!
Un Harry Bosch comme on l'aime, caractériel et impossible...
Il attire les ennuis comme un aimant.
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Connelly est un pro du roman noir et policier.
Comme tous les pros, il sait surfer sur les actualités, sur les phénomènes sociaux, sur les sentiments d'injustice, sur ce qui fera un succès et donc lui ramènera des dollars.
Une bonne enquête qui oppose policiers ( forcément, blancs, méchants, racistes,…) au gentil avocat défenseur des minorités souffrant de cette injustice.
Connelly surfe sur la vague de l'affaire Rodney King et sur le sentiment anti républicain notoirement répandu chez les européens et chez une partie du peuple américain, mais une partie seulement.
Ce dernier ne semble pas faire l'unanimité et est donc assassiné.
Et donc l'inspecteur Bosch et son équipe sont appelés à la rescousse.
Reprenant une enquête, menée par des amateurs (forcément), autour du viol et de l'assassinat d'une fillette, qui pourrait être à l'origine de toute l'affaire.
Peiné par la mise en cause d'un ancien coéquipier ( qui pourrait ne pas avoir sa même grandeur d'âme).
Contrarié de devoir évoluer en compagnie d'un individu des Affaires Internes ( qui ne porte pas beaucoup cet inspecteur dans son coeur, en raison de ses méthodes un peu « border line », qui qui gagne toujours à la fin
A la différence du lieutenant Columbo, , nous avons droit au petit côté « vie privée », avec une potentielle séparation avec son épouse.
Qu'ils sont forts cet écrivain et cet inspecteur pour penser à tout cela et surtout le surmonter.
Toujours cette même noirceur, cette même sobriété d'écriture, ces mêmes fausses pistes, ces mêmes complots, cette même difficulté à vivre chez cet inspecteur, cette même hiérarchie retors, cette même presse avide d'info « gala ou paris-match ».
Connelly est donc un pro, il duplique à l'infini la même méthodologie, mais comme c'est un pro, il a du succès.
C'est efficace, sombre, sobre, américain
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Malgré un pitch intéressant, rebondissant sur les émeutes de 1992 à Los Angeles et beaucoup de détails donnés toujours très instructifs sur la façon dont la police californienne gère ses problèmes internes de politique, ce roman de Connelly déçoit par manque d'ambition et pas mal de facilités scenaristiques.
Ce n'est évidemment pas un mauvais bouquin mais un cran en dessous des autres enquêtes de Bosch lues jusqu'à présent. 3/5
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Bon petit polar. Simple mais efficace
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