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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un gosse, un soir non loin de la Hollywood drive à L.A.. Alors qu'il s'évertue à taguer une vieille canalisation abandonnée, il est dérangé par des hommes qui viennent y cacher un cadavre.

Prévenu, Harry Bosch, inspecteur au LAPD (Los Angeles Police Department), est rapidement convaincu qu'il ne peut s'agir que d'un meurtre, pas d'une overdose comme on voudrait le faire croire.

D'autant que ce cadavre, cet homme, William Joseph Meadows, il le connait. Un ancien de Saïgon, un ancien "rat", comme lui, qui pénétrait dans les tunnels vietminh pour y dénicher l'ennemi.

De fil en aiguille, son enquête va le mener à s'interroger sur le cambriolage d'une banque, opéré quelques mois plus tôt et dont le mode opératoire est bien particulier : des galeries creusées à partir des égouts et quelques coffres ouverts pour un butin assez maigre en apparence.

D'abord débarqué de cette affaire par le FBI qui s'est déjà intéressé à Meadows dans le cadre du cambriolage, Bosch intégrera finalement une de leurs équipes pour mener cette enquête avec l'agent Eleanor Wish tout en essayant de comprendre à quel point il est manipulé et en tentant de se débarrasser des deux agents des Affaires Internes qui ont juré d'accrocher son insigne à leur palmarès.

A mon avis :
Premier de la série des Harry Bosch écrit par Michael Connelly, Les égouts de Los Angeles est déjà dans le ton des suivants et notamment du Cadavre dans la Rolls évoqué il y a quelques semaines dans mon blog.

Autant dire que le ressenti sur cette lecture se rapproche fortement de ce que j'avais pu écrire à l'époque : un bon polar, à l'ancienne, lissé, qui nous installe dans un fauteuil, sur des rails... à la différence près qu'il n'y a plus l'effet de la découverte.

Ainsi, même s'il s'agit d'un polar de grande qualité, qui se lit très bien et qui reste très intéressant, on ressent ce décalage lié à son ancienneté et à la plume parfaite mais légèrement désuète du Connelly des début, qui fera sans doute le bonheur des nostalgiques du genre.

Comme on regarderait un film policier à la Bogart, on entre dans ce livre en costard cravate et on en ressort avec le brushing toujours impeccable.

On y trouvera des rebondissements et de l'action, mais on n'est pas remué de l'intérieur, on reste à la surface (pour visiter les égouts c'est embêtant quand même...).

Bref, je m'en tiendrai à cette impression déjà expliquée pour le Cadavre dans la Rolls, celle d'un polar bien écrit et facile à appréhender, mais qui manque un peu de punch au regard des polars d'aujourd'hui.

A conseiller aux nostalgiques donc...

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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Les égouts de Los Angeles... Ou le premier de la série Harry Bosch...
- Comme les perceuses ?
- Nan ! Comme le peintre flamand du XV eme siècle.. Hieronymus de son prénom... même si lui est un flic de Los Angeles...
- Heu ok...

Pitch :
Il fait déjà chaud !... la ville bourdonne déjà d'activité.. Son partenaire est entrain de vendre des baraques dans la Valley... Et lui il est là, là devant l'ouverture de cette immense canalisation... il la regarde comme une gueule béante prête à l'engloutir... qui va l'engloutir d'ailleurs... et il a un frisson froid, malgré la chaleur... il va devoir s'enfoncer dans cette gueule... parce que dedans, là plus loin dans la pénombre puante il en est certain... et bien il y a un cadavre... On les a prévenu cette nuit, un appel anonyme... et il doit aller faire son job, c'est comme ça.. faire son job même si cette situation lui en rappelle des pires...
ça pue bien comme il l'avait prévu, et y a bien un cadavre comme on les avait prévenu.. sans doute un toxico qui s'est enfilé sa dernières dose... Rip...
par contre.... Merde... il lui dit vaguement un truc ce type mort... il l'a déjà vu, mais où ?
Et puis la lumière, le souvenir... Si, il le connaissait, même si ça date d'une autre vie....

Bon bon bon...
D'abord je dois dire que c'est une relecture... j'ai eu envie de relire les Bosch, parce que y a pas longtemps je me suis faite toutes les saisons de la série télévisée ( très bonne adaptation en passant, ouais j'ai bien aimé).. Donc ça m'a donné envie de les relire, et puis y a une lectrice de Babélio qui est entrain de les lire dans l'ordre.. Ce que je n'ai jamais fait.. tient oui pourquoi pas ?

Alors je vais faire dans l'ordre de parution hein, pas dans l'ordre chronologique narratif, parce que là ça serait un peu le bordel, si faut dire ce qu'y est... Oui parce que l'ordre de parution, n'est pas du tout l'ordre chronologique narratif..

Connelly reviendra sur certaines des enquêtes passées de Mister Bosch, genre le Dollmaker. Là dans ce premier tome on t'en parle déjà, comme l'enquête qui a foutu Bosh dans la mouise et la raison pourquoi il se retrouve au commissariat d'Hollywood, qui est pire que tout, sorte de cloaque infect.
Alors que finalement le tome qui parlera vraiment de cette enquête c'est le 3 ( si mes souvenirs sont bons) La Blonde En Béton... donc non, je vais rester avec l'ordre chronologique de parution c'est plus simple...

Question souvenirs de lecture j'en avais pas tant que ça ( mais on peut dire que ça date d'une autre vie).. et vu que la série on est dans l'adaptation ( à prendre au sens large, en gros le côté de très loin avec des jumelles et au fond du brouillard même si c'est Connelly qui est au scenar.. une remise au goût du jour, de l'époque technologiquement, et une avancé dans le temps au niveau des événement... le côté cure de jouvence..^^).

C'était vraiment pas désagréable, l'ambiance de L.A est vraiment bien rendue, après je peux quand même bien avouer que l'histoire en elle même est pas super transcendante, même si c'est net, carré et que ça se tient... m'enfin c'est le premier roman de Connelly ( avant il était journaliste au L.A Times, rubrique judiciaire) donc soyons un peu indulgent, y a plus de bon que de mauvais dans ce premier roman policier, y a du potentiel...

Donc je vais enchaîner avec la Glace Noire, on verra si le potentiel est au rendez-vous … franchement sans doute vu que je les ai pratiquement tous dans ma bibliothèque, et même en V.O excusez du peu ^^
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J'avoue n'avoir pas beaucoup lu de Mickaël Connelly dans toute me vie de lecture. C'est sans doute une belle erreur. J'ai beaucoup aimé la trame et l'histoire. Un meurtre dans une canalisation qui relie le policier à son passé ( guerre du Vietnam) ou il était un rat pour déloger les vietkongs.
Un roman difficile pour le héros Maud aussi pour nous.
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Non Harry bosh ce n'est les bonbons Haribo prononcés par une personne du Portugal. C'est un flic de LA , dur à la tâche, ancien du Vietnam et qui n'aime pas trop l'autorité, il est attachant, solitaire.
Il a du pain sur la planche, un cadavre retrouvé, les flics des affaires internes aux fesses, le FBI qui s'en mêle, une vraie vie rêvée de flic.
Un scénario sympa, une lecture agréable en font un polar honnête, non je ne crierais pas au génie, vous le savez moi c'est James Ellroy mon chouchou.
Il n'empêche j'avais envie de connaître la fin et le bouquin fini en toute honnêteté je me suis dit que c'était chouette, un polar pépérre, honnête dans lequel l'auteur s'est donné du mal dans les personnages et le scénario, ce qui m'a manqué c'est tout le reste, le
Mal incarné, la folie, LA tentaculaire, bref James Ellroy quoi.
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C'est en lisant le billet de Keisha sur le dernier roman de Michael Connelly, Ceux qui tombent, que j'ai réalisé que je n'avais jamais vraiment mis le nez dans les enquêtes d'Harry Bosch. Connelly a créé un second personnage, Mickey Haller dont j'avais vraiment aimé les enquêtes. Il faut dire qu'une adaptation cinématographique d'un des romans (The Lincoln Lawyer) avec Matthew McConaughey avait fini de me convaincre.

(...)
L'histoire ? Un corps a été retrouvé dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles, un dimanche matin. Pour les premiers arrivés sur place, pas de doute, il s'agit du cadavre d'un camé, mort par overdose. Mais l'inspecteur d'astreinte ce jour-là, Harry Bosch n'est pas de cet avis surtout lorsqu'il identifie la victime : Meadows, un ancien "rat de tunnel" avec qui Bosch avait fait la guerre au Vietnam, vingt ans plus tôt.

Très vite, Harry va réaliser qu'il a mis, sans le savoir, le doigt sur une machine infernale. Les Affaires Internes sur le dos, suite à une bavure qui l'avait vu muté d'office à la criminelle l'année précédente, après dix ans de bons et loyaux services de l'unité Cambriolages du centre- ville, le policier ne va pas lâcher l'affaire, même lorsque le FBI s'en mêle. Ce premier roman, permet en un seul volume, de donner au lecteur un avant-goût du passé du héros, flic proche de la quarantaine, célibataire. Bosch est le fils d'une prostituée assassinée, viré de son ancienne unité, affecté aux Homicides, Hieronymus est un enfant des institutions : l'aide à l'enfance, les foyers, puis l'armée et enfin la police.

(...) J'ai lu ce polar, après avoir enchainé plusieurs romans, et j'avais besoin, non, envie d'un polar. Une enquête. Un flic. Une énigme. Et une fin. Et qu'est-ce que ça fait du bien!

la suite par ici :
Lien : http://electrasamazingflying..
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C'est embêtant ces livres qui se font passer pour des livres biens . Un peu comme les gens en fait... J'ai lu en partie ce polar en me raccrochant désespérément aux descriptions de los Angeles que je connais, à son ambiance, et puis à Harry Bosch dont on me parlait depuis longtemps et que je ne connaissais pas. J'ai bel et bien trouvé un flic meurtri, abîmé mais, semble-t-il, solide, un mec qui en à rien à foutre de rien ni personne, et heureusement qu'il est là, Harry parce que le reste est tellement lent. Je dois avoir un problème avec cette lenteur récurrente que je trouve dans les polars. Parce que ça fait quand même beaucoup de livres abandonnés depuis le 1 er janvier, ma PAL est un flop. Même en littérature, c'est la crise.
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Polar tout ce qu'il y a de plus classique pour cette première aventure de l'inspecteur Harry.
Ce dernier est la caricature du flic doué mais mis à l'écart suite à une bavure lors de l'arrestation d'un serial-killer et que l'on réintègre mais en le rétrogradant de poste.
Les affaires internes sont après lui et il va devoir collaborer avec le Fbi sur l'enquête d'un ancien soldat qu'il a connu au Vietnam.
Rien de bien original dans ce livre mais pour ceux qui aiment le genre, c'est plaisant à lire.
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(...) Avec ce 1er tome, nous faisons connaissance avec Harry, un policier de la vieille école obstiné et déterminé. Au point d'être quasiment un cliché du genre: Harry fume comme un pompier, est amateur de jazz et a tout du loup solitaire. Il est dans le collimateur des Affaires Internes suite à une affaire de tueur en série, à cause d'un évènement de son passé que je vous tairai pour ne rien vous spoiler. Bosch ne vit que pour son travail et il y est très bon. Dès le début de l'enquête, on sent qu'il sera comme un molosse à qui on ne pourra jamais retirer son os, même s'il doit y laisser sa peau.

Des 3 titres de la série que j'ai lu, c'est celui que j'ai trouvé le moins bon. Il y a beaucoup de longueurs et, bien que le livre fasse moins de 400 pages, il m'a fallu beaucoup de temps pour le lire. C'est le 1er tome, il y a donc beaucoup de choses à mettre en place et Michael Connelly prend le temps de faire ça (très) bien. le gros point négatif du livre, pour moi, a été la longueur de ses chapitres. le découpage est logique: 1 chapitre = 1 journée. C'est même plutôt une bonne idée. Sauf que dans les faits, ça donne des chapitres de plus de 50 pages, avec un texte très dense, très descriptif. le bon côté des choses, c'est que l'auteur nous met tous les détails de l'enquête entre les mains, ce qui nous permet de réfléchir au même rythme qu'Harry. Et pour ce qui est de l'ambiance, et bien on a l'impression d'y être et de parcourir Los Angeles avec les personnages.

C'est donc du très bon tout en étant le moins bon de ce que j'ai lu de l'auteur jusque là ^^ Disons que si vous cherchez un polar à lire rapidement, ce n'est pas ce livre qu'il faut choisir. Ce roman, il faut prendre le temps de le savourer pour l'apprécier, de s'y immerger pour avancer pas à pas avec Harry. Il y a finalement peu de scènes d'action, mais elles sont bonnes et distillées intelligemment. L'enquête en elle-même avance lentement, c'est réaliste et travaillé dans le détail. le dénouement m'a cependant paru un peu trop long et enchaîner un peu trop les twists.

En bref, une très bonne lecture pourvu qu'on ait l'envie et le temps de s'y consacrer assez longuement. Si vous aimez les enquêtes policières sans cadavres éviscérés, pas glauques, mais bien pensées et bien menées, reposant en grande partie sur la psychologie des personnages, Les Egouts de Los Angeles devrait vous plaire. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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« Les égouts de Los Angeles » est un polar totalement classique mais avec un personnage principal charismatique et une intrigue suffisamment bien menée pour me donner envie de lire les autres volumes des aventures de Harry Bosch.
Lien : https://plaisirsacultiver.wo..
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Harry Bosch est un flic maudit, ténébreux, solitaire, méprisant sa hiérarchie, un écorché vif en indigestion prolongée de Vietnam. C'est un homme de bon goût, puisqu'il écoute Coltrane, et qu'il est fasciné par la touche d'Edward Hopper (qui fait la couverture de l'édition originale française : un bon point pour le Seuil). C'est en plus un excellent flic, si l'on en juge son taux d'élucidation. Saqué pour cause de bavure (bien involontaire) sur la personne d'une belle ordure, Bosch est muté aux homicides, à Hollywood.

Un gamin des rues découvre près du barrage, à l'embouchure d'un gros tuyau, le cadavre d'un ancien du "Nam" (c'est plus branché comme ça), un ancien "rat de tunnel", comme Bosch. C'est pourtant par hasard que celui-ci est mis sur l'affaire. de fil en aiguille, Bosch remonte à un cambriolage spectaculaire et non élucidé, vieux de six mois. Ses découvertes lui font adjoindre une ravissante ténébreuse du FBI, et le ténébreux binôme sera talonné tout du long par deux crétins des affaires internes qui n'ont qu'une envie : coincer Harry Bosch et le mettre hors circuit.

Dans ce premier roman consacré à Harry Hieronymus Bosch, Connelly déploie la grosse artillerie : entre vétérans du Vietnam, FBI, affaires internes, et maffieux exilés, il tisse une sombre machination qu'il se plait à dévoiler au compte-goutte. On ne s'ennuie pas une seconde dans Les égouts de L.A. ; mais malheureusement, le roman est un peu plombé par l'écriture très ordinaire de Connelly, ses effets faciles (l'envie du pastiche démange parfois à la lecture de certains dialogues) et un final complètement invraisemblable (l'attraction de la surenchère ?). Même s'il s'en approche, le personnage de Bosch n'atteint pas (et c'est heureux) le niveau caricatural de Lucas Davenport, le flic de John Sandford. Mais Connelly n'a pas le talent d'un Wambaugh ou d'un Lawrence Block (série des Matt Scudder) pour nous communiquer les affres du flic tourmenté. Il nous reste quand même une lecture agréable (difficile cependant de comprendre l'extrême engouement qu'a suscité ce livre à sa parution, aux Etats Unis comme en France).
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