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3,49

sur 626 notes
Ouvrir un Connelly présage habituellement d'un bon moment à venir. Mais on ne sait pas toujours si l'on va tomber sur un grand cru (Le Poète, Les Egouts de Los Angeles...) ou sur un millésime plus standard.
On retrouve dans Les Neufs Dragons le savoir-faire de l'auteur pour ficeler une histoire efficace, qui donne envie de tourner les pages. Cela démarre plus ou moins vite selon les titres, et celui là démarre plutôt bien.
Hélas, ce qui fait la saveur de Connelly est sa connaissance des rouages de la police et de la justice à Los Angeles, ville dont il se fait le sociologue averti. Au delà du polar, Connelly nous fait découvrir une civilisation assez différente de la notre, et l'on ferme la plupart de ses livres en ayant appris quelque chose, ce qui n'est pas le cas de tous les polars. Rien de tel ici, Hong Kong se substituant à Los Angeles comme décor du roman et force est de constater que Connelly maitrise moins bien le sujet. Il s'en tire en multipliant les aventures sans trop se soucier de la crédibilité de l'ensemble. Il faut que ca aille vite pour qu'on ne se pose pas trop de question.
Les amateurs du personnages d'Harry Bosch seront aussi un peu déroutés par un héros plus sanguin que d'ordinaire, nettement moins subtil.
En conclusion, un bon thriller, mais un Connelly médiocre.
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Lecture agréable et on ne voit pas les pages défiler. Hong Kong met du piment dans ce récit !
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Retour du virevoltant Connelly, après quelques livres plus faibles, avec ce polar sur les triades asiatiques qui va toucher au coeur Bosch.

Secondé par un inspecteur de l'unité des crimes asiatiques, l'inspecteur Chu, Harry Bosch se trouve chargé d'un meurtre d'un commerçant dans le quartier chinois. D'évidence, la police est face au conséquences du racket par les triades chinoises, qui contrôlent l'activité de la communauté chinoise de L.A.. Bosch remonte la piste malgré le peu d'empressement de son partenaire – traducteur.
Mais voilà que cette enquête, a priori banale, bascule. L'ex-femme de Bosch, l'ex agent du FBI Eleanor Wish, s'est installée à Hong-Kong, où elle a reconstruit sa vie, et où elle séjourne avec Maddie, leur fille. Or dés que le principal suspect du crime de L.A. est arrêté à l'aéroport, Maddie disparaît, enlevée et devient l'objet d'un chantage odieux. Ni une, ni deux, Bosch part pour Hong-Kong, où quelque soit sa méconnaissance des us et coutumes et du milieu local, il va tout mettre en oeuvre pour retrouver sa fille. Attention bulldozer en arrivée sur la Chine...

Connelly a mon sens ronronnait depuis quelques livres quand il s'est réveillé avec ces neuf dragons, polar à la Bosch dans un premier temps sur Los Angeles, qui devient un thriller d'action sur Hong-Kong. le dépaysement a du bon. Bosch assure comme un pro à Hong-Kong... encore que... Tout est complexe dans l'empire du milieu...
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J'ai lu tous les livres de Michael Connelly, je le ai tous adoré, sauf un seul : Darling Lilly, peut-être parce que son personnage principal L'inspecteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD n'y était pas. D'abord sur les 24 polars écrit par Michael Connely il est préférable de commencer avec le premier : Les égouts de Los Angeles, paru en 1992 et lire les autres dans l'ordre chronologique de parution. Celui-ci, est probablement le moins intéressant de la série avec Harry Bosch, il est toutefois le 16e roman avec ce personnage principal.

Hormis Harry Bosch qui vit et vieillit au fil des livres et qui menace souvent de prendre sa retraite, une grande partie des personnages évoluent dans le même univers et s'entrecroisent fréquemment. En résumé, les intrigues, les enquêtes, sont pratiquement toutes vécues à travers Harry Bosch, un enquêteur typique, impulsif, en proie à de nombreux démons, hanté par sa vie passé et ses souvenirs de la guerre au vietnam, déçu par ses liaisons amoureuses qui durent souvent le temps d'un roman ou deux et confronté à une hiérarchie qui lui nuit plus souvent qu'il ne le voudrait . Pourtant Harry Bosch reste inflexible face à au travail à accomplir, il ne compte pas les heures, les nuits blanches et les distances à parcourir. Doté d'une morale intraitable (tout le monde compte ou personne ne compte) il n'hésite pas non plus à outrepasser les règles de la justice pour rendre justice. Cela étant dit, il est aussi un être drôle et attachant, un charme certain, qui nous fait rire tant sa vie, parfois est un vrai chaos. Par chance, il a conservé sa maison, son refuge, sur le haut d'une colline de Los Angeles, dont la terrasse offre une vue imprenable sur la ville, un espace à lui, où il prend le temps de s'arrêter le temps d'une bière ou deux. C'est l'humanité de ce personnage qui stimule notre désir de continuer à le suivre au fil des livres. Harry Bosch devient notre héros, un personnage dont la menace de retraite nous fait peur en tant que lecteur mais par chance l'auteur ne le laisse pas partir si facilement.
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Harry Bosch c'est comme un vieil ami à qui l'on rend visite.

On a plaisir à retrouver ses qualités et on se lasse tout doucement de ses défauts.
Or le gros défaut de Michael Connelly, c'est qu'il est inégal.
Parfois les intrigues et leurs dévoilement sont des moments de lectures intenses, des pages-turners inlachables (Les égouts de Los Angeles, La blonde en béton, le dernier coyote...) autant d'autres sont poussifs et inintéressants au possible (L'envol des anges, Los Angeles river...)
Le problème c'est que Les neufs dragons ne mérite même pas de figurer dans cette deuxième catégorie.
Car même dans les plus mauvais Connelly, lorsque l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, on retrouvait au moins la psychologie de Bosch que l'on commençait à connaitre et ses petits problèmes existentiels.

Or ici rien ne tient la route.
L'histoire : en enquêtant sur la mort d'un épicier asiatique, HB découvre très vite que celui ci est racketté par des triades chinoises (!). N'ayant pas confiance dans le policier qui lui est adjoint pour l'aider avec les communautés asiatiques, HB photographie le tatouage sur le pied du macchabée et l'expédie à sa fille de 14 ans qui vit à Hong Kong pour qu'elle le lui traduise (avec une photo de poumon du fumeur, pour vacciner sa fille de toute envie de fumer... no comment). Ni une, ni deux, la fille se fait kidnapper pour que son père relache le tueur supposé. N'écoutant que sa peur (et sa carte Visa), HB saute dans un avion et, nonobstant le décalage horaire, retrouve sa fille en moins de 24 h dans une ville et une langue qu'il ne connait pas...

Bon j'arrête là, les incohérences scénaristiques font tomber le livre des mains, la traduction (comme systématiquement chez ce traducteur de Connelly) comporte quelques anglicismes qu'une relecture attentive devrait permettre d'éviter (mais où sont les lecteurs-correcteurs dans toutes ces boites d'édition, bon sang !?), le racisme anti-asiatique est parfois limite.
Mais surtout, où est passé Bosch ?
Atteint de bougisme "il faut rester dans l'action pour ne pas perdre le fil de l'enquête" ne cesse-t-il de répéter tout au long d'un livre qu'il ne semble faire que traverser. Mais surtout, plus de tension psychologique, plus rien (on est loin, très loin, de l'épaisseur des personnages et des situations des Égouts de Los Angeles, ou du Dernier coyote).
Mais surtout une fois l'ouvrage refermé, l'intrigue est tout simplement pathétique (attention spoiler en vue)
Je ne sais pas où Michael Connelly a eu l'idée de pondre un scénario pareil, dans une blague carambar, peut-être...
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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Ici les sentiments sont partagés . Dans le genre il est vrai qu'il se situe en haut du panier , Connelly respecte ces lecteurs et leur proposent un thiller rythmé , avec une valeur sure , Bosh. Ici dans cette quéte pour retrouver sa fille , 'il dévoile un coté inattendu , ce qui ne déplait pas . Pour autant malgré d'idéniables qualités , cet opus tourne un peu en rond , et méme si le lecteur ne décroche pas , la tentation est grande parfois de tourner les pages rapidement. le tout est plaisant , efficace , prenant , mais pour cet auteur là c'est un petit peu juste vu le niveau élevé auquel il nous a habitué . Tout a fait fréquentable pour autant.
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Ce n'est pas un grand Connelly. Se dévore sans problème mais on attend en vain ce qui va en faire un titre original. Et il se révèle plutôt un livre de transition qui permet, comme dans les feuilletons de la télévision, de supprimer un personnage et d'en déplacer un autre. Rien de plus.
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Je suis restée sur ma faim avec ce policier sans grande surprise et qui ne tient guère la route... l'auteur nous avait habitués à mieux. Je l'ai terminé en baillant, contente de passer à autre chose !
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Les neuf dragons (Nine Dragons 2009) m'a comblé. D'abord pour les implications personnelles de Harry Bosch dans ce tome où on le verra prendre des options limites pour faire avancer l'investigation, même contre l'avis de la hiérarchie parce qu'il sera directement impliqué, famille incluse.

Puis, nous retrouvons son coéquipier Ignacio Ferras paru dans le tome précédent "À genoux" et que Harry trouvait trop lent, trop timoré et peut être même, un peu faux cul. Dans ce tome on apprend que Ferras a peur d'être blessé dans le feu de l'action parce qu'il a 3 gamins à élever dont les deux derniers sont des jumeaux de moins d'un an. Plusieurs fois Harry sera surpris par l'inertie de son coéquipier devenu un pur gratte-papier, à tel point qu'il demande au chef Gandle (tiens! un nouveau chef) de changer de binôme et ça ce n'est pas du tout dans le style de Bosch (tellement il doit en avoir ras la casquette); la tension entre les deux collègues va monter très haut.

L'autre point intéressant du roman est toute l'information autour des triades maffieuses chinoises. Elles sont tellement infiltrées aux USA qu'ils ont une section spéciale à LAPD pour traiter les affaires chinoises. Et la hiérarchie va coller à Bosch un coéquipier supplémentaire d'origine chinoise pour avancer dans cette affaire, ce qui va poser un problème de confiance à Bosch : doit-il se fier ou pas ? Même le lecteur arrive à se poser les mêmes questions, tellement c'est un monde régi par d'autres intérêts. L'inspecteur collé à Bosch s'appelle Chu et va le déranger un peu. Pauvre Bosch ! entre Ferras et Chu il devient comme un lion en cage.

Autre aspect intéressant est la ballade dans Hong Kong que nous offre Bosch, car il va partir là bas tel un Rambo pour faire avancer son affaire et cela nous vaudra un descriptif de ce morceau de Chine grouillant de tout ce que l'on peut imaginer…Un vrai documentaire sur Hong Kong qui ne donne pas trop envie d'y aller. Et Bosch, le champion pour enfreindre le règlement, va se donner à coeur joie là bas nous déjouant un Far West asiatique, de quoi décoiffer toute la police de LAPD dans son ensemble.

Lorsque Bosch sera dans le pétrin, il fera appel à son demi frère avocat, Mickey Haller, qui va le tirer d'affaire bien comme il faut en clouant le bec de belle façon à la partie adverse. Cela faisait longtemps que je ne croisais pas Mickey Haller qui a sa propre série chez Connelly.

Bref, pour moi, un bon Harry Bosch, trépidant vers la fin, nous laissant sans voix et le coeur lourd; un Bosch toujours aussi séduisant, donnant de sa personne (heures sup. non payées, utilisation de la voiture personnelle), et féru du meilleur jazz qu'il écoute dans sa voiture ou sur sa terrasse dès qu'il le peut avec une bière fraîche et au goulot, comme il est de mise là bas.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Eh bien moi, contrairement aux critiques formulées par d'autres lecteurs, j'ai littéralement "dévoré" les 9 Dragons. le livre m'a fait découvrir un Harry BOSCH plus dynamique, redoutablement efficace. Et puis Connelly le fait sortir de L.A. et de son univers habituel, ce qui n'est pas plus mal et tant pis si cela a dépaysé ses "afficionados. JPour ma part, j'ai volontiers pris l'avion à ses côtés pour aller à Hong Kong d'autant que l'enjeu était de taille : retrouver sa fille enlevée mystérieusement et selon lui à cause de l'enquête qu'il était en train de mener à L.A. J'ai trouvé que c'était bien écrit, bien ficelé, bref intéressant avec un surprenant dénouement (ce qui n'est pas toujours le cas dans les polars). Une bonne enquête donc avec la nette impression que Harry BOSCH papa va nous montrer de nouvelles facettes de lui-même plus humaines, ce qui va nous le faire aimer encore davantage. Enfin, je parle pour moi, bien sûr !
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