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3,49

sur 626 notes
C'est efficace, il y a du suspens, on tourne les pages pour savoir ce qui va arriver mais il n'y a pas la magie, le truc qui faut que l'on aime le héros et que l'on a envie de lire sa prochaine aventure...
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Bof, bof. J'aime beaucoup Connelly et encore plus Harry Bosch. de tous ceux que j'ai lu (c'est à dire tous en français) c'est pour moi le moins bon. Tout y est convenu sans qu'il y ai vraiment d'intrigue et pire, d'ambiance...
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J'ai trouvé l'intrigue bien ficelée avec quelques surprises à la clé. Rythme toujours effréné ; on n'a pas envie de lâcher le livre même si l'on sait que Harry est un vrai héros et qu'il arrivera à libérer sa fille.
Toutefois, j'ai trouvé que tout se passait trop facilement et l'aventure manquait un peu de vraisemblance.
Je suis une fan de Connelly de toute façon!
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Sans doute pas le meilleur épisode des aventures de notre cher Harry...
La paternité l'aurait-elle un peu ramolli ?
Dommage.
Mais bon, attendons le prochain avec impatience !
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Grace au prix babelio/ seuil policier, j'ai eul'occasion de me faire une opinion plus poussée de cet auteur en découvrant son dernier roman, les neuf dragons, dans lequel apparait son héros fétiche, l'inspecteur Harry Bosch ( pas présent dans les deux oeuvres sous nommées) qui doit ici enquêter sur le meurtre d'un épicier asiatique de 70 ans, dont l'assassinat semble de premier abord lié aux triades, la célèbre mafia chinoise.

Et hélas, à la fin de ces neuf dragons, je n'ai pas vraiment réévalué à la hausse la cote de Connely, dont j'avoue ne pas très bien comprendre l'immense succès.

Certes, il faut quand meme reconnaitre à ses romans une vraie efficacité : Connely sait insuffler du rythme effréné à ses intrigues, ménageant fausse piste et rebondissement, et surtout Connely sait se documenter pour rendre crédible son enquête dans le milieu des triades, entre Los Angeles et Hong Kong où Bosh se rendra pour le versant plus intime de la suite de son enquête ( sa fille est kidnapée par les membres de la traide).

Mais l'ensemble reste quand même bien prévisible, et le roman n'ira jamais plus loin que cette enquête balisée, là ou un Dennis Lehane emmène ces protagonistes dans des contrées plus métaphysiques et spirituelles, avec une maitrise sytilistique supérieure.
Du coup cette investigation se suit sans déplaisir mais sans vraie passion ni suspens : on se doute que Bosh retrouvera sa fille saine et sauve (même si il cotoiera la mort d'un de ses proches) et toute cette parenthèse à Hong Kong nous déconnecte de la première partie et nous rendra la dénouement quoique surprenant, assez abstrait.

Michael Connelly fait partie de ces grands maitres du polar américain, connu dans le monde entier, et dont certains romans ont été adaptés au cinéma, notamment par Clint Eastwood en 2002 avec Créances de Sang.

D'ailleurs, de Connelly, je ne connaissais jusqu'à maintenant cette adaptation que j'avais trouvé un peu faiblarde, ainsi qu'un de ses romans les plus célèbres, le Poète qui m'avait assez déçu par rapport au bien que j'en avais entendu.

Grace au prix babelio/ seuil policier, j'ai eu donc l'occasion de me faire une opinion plus poussée de cet auteur en découvrant son dernier roman, les neuf dragons, dans lequel apparait son héros fétiche, l'inspecteur Harry Bosch ( pas présent dans les deux oeuvres sous nommées) qui doit ici enquêter sur le meurtre d'un épicier asiatique de 70 ans, dont l'assassinat semble de premier abord lié aux triades, la célèbre mafia chinoise.

Et hélas, à la fin de ces neuf dragons, je n'ai pas vraiment réévalué à la hausse la cote de Connely, dont j'avoue ne pas très bien comprendre l'immense succès.

Certes, il faut quand meme reconnaitre à ses romans une vraie efficacité : Connely sait insuffler du rythme effréné à ses intrigues, ménageant fausse piste et rebondissement, et surtout Connely sait se documenter pour rendre crédible son enquête dans le milieu des triades, entre Los Angeles et Hong Kong où Bosh se rendra pour le versant plus intime de la suite de son enquête ( sa fille est kidnapée par les membres de la traide).

Mais l'ensemble reste quand même bien prévisible, et le roman n'ira jamais plus loin que cette enquête balisée, là ou un Dennis Lehane emmène ces protagonistes dans des contrées plus métaphysiques et spirituelles, avec une maitrise sytilistique supérieure.
Du coup cette investigation se suit sans déplaisir mais sans vraie passion ni suspens : on se doute que Bosh retrouvera sa fille saine et sauve (même si il cotoiera la mort d'un de ses proches) et toute cette parenthèse à Hong Kong nous déconnecte de la première partie et nous rendra la dénouement quoique surprenant, assez abstrait.

Mais plus que l'inrigue, le principal problème du roman réside selon moi dans la personnalité de ce Harry Bosch que je n'ai pas réussi à trouver attachant : aucune empathie pour ses collègues , méfiant avec tout le monde, ne versant aucune larme sur ce proche qui meurt devant ses yeux, cet Harry Bocch est quand même une belle ordure dont je n'ai pas forcément envie de suivre les autres aventures.
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J'ai beaucoup entendu parler de Mickaël Connelly, souvent de manière élogieuse, sans avoir jamais lu un seul de ses ouvrages. Ma participation au Jury Babelio/Seuil m'a permis de combler cette lacune policière.
Je sors assez mitigée de cette découverte, et je pense que les fans d'Harry Bosch doivent avoir une autre perception que moi de ce volume car il est plus facile de passer outre les faiblesses d'une série dont on est un fidèle lecteur.
Ce roman policier m'a semblé très classique, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu des intrigues de ce genre et d'avoir rencontré un héros comme Harry Bosch. S'il n'a pas de problèmes avec la boisson, il n'a pas toujours un grand respect des règles (ou bien il les tord quand elles l'arrangent) et a des soucis avec son coéquipier, devenu trop attaché à son bureau (gros avantage : il maîtrise à merveille la paperasserie). Il est séparé de sa compagne et a une fille (je renonce à compter le nombre de héros de romans policiers qui sont les heureux pères d'une fille unique).
L'enquête paraît simple au début : un vieil homme chinois est assassiné dans sa boutique. de toutes les pistes qui s'offrent à lui, Bosch retient celle d'un racket qui aurait mal tourné. Grâce à cette piste, nous en apprenons plus sur les triades et leur fonctionnement. Je lui rends justice : Bosch est expérimenté, il s'appuie sur sa connaissance du terrain, non sur des intuitions non valides. de même, si son amie Starkey utilise de nouveaux procédés techniques, ceux-ci prennent sens car ils servent à résoudre l'enquête.
Jusqu'ici, vous vous dites que mon commentaire est presque positif, c'est après que ça se gate lorsque, comme par hasard, Bosch reçoit une vidéo : sa fille, qui justement vit à Hong-Kong (le hasard fait mal les choses) est kidnappée. Cet enlèvement aurait pour but de le dissuader de poursuivre son enquête. Mazette : les triades sont vraiment très bien informées, et Harry devient suspicieux (surtout qu'il n'aime guère Chu, avec qui il doit faire équipe. Note : Harry Bosch a beau s'en défendre, la guerre du Vietnam lui a laissé des traumatismes). le sang de notre héros ne fait qu'un tour, et il devient l'archétype du flic solitaire qui cherche seul la justice à Hong-Kong. Soit. Sauf que les ficelles deviennent vraiment très grosses et très prévisibles. A chaque fois, je me disais : "non, je dois me tromper, cela ne va pas se passer comme ça" et bien si. Sauf qu'Harry Bosch, le super flic, commet des erreurs grossières. Leur seul avantage (si j'ose dire) est qu'elles signalent son passage à Hong-Kong par une hausse du taux de mortalité. Certes, il est possible de les mettre sur le compte de son amour paternel qui l'aveugle : Harry Bosch est près à tout pour sauver Madelaine, il a même failli réussir... plusieurs fois (je n'ai pas compté). Il a également beaucoup de chance : en dépit de ses bourdes (appelons-les ainsi), il a droit au soutien indéfectible du nouveau compagnon de sa femme. Pourquoi ne pas le retrouver lors d'une prochaine enquête ?
Quant au dénouement, il m'a tout simplement fait bondir.
Bref, un rendez-vous manqué.

Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Les auteurs ressentent parfois le besoin ou l'envie de confronter leur héros récurrent à un nouvel environnement géographique. Outre le dépaysement, qu'ils quittent leur campagne, leur ville ou leur pays et aller ainsi à la rencontre d'autres cultures, d'autres codes, peut susciter un regain d'intérêt pour le lecteur qui a plaisir à suivre les aventures des personnages auxquels il s'est attaché. A titre d'exemple et pour bien illustrer que le phénomène est loin d'être isolé, on peut par exemple citer Donald Harstad avec 6 heures plus tard (Carl Houseman quitte sa petite ville des Etats-Unis pour Londres, rien que ça), Henning Mankell avec Les Chiens de Riga (Kurt Wallander s'en va pour un voyage des moins réjouissants pour la Lettonie ; ambiance à couper au couteau), Charles Exbrayat avec Chewing-gum et Spaghetti (l'inénarrable inspecteur Tarchinini s'en va aux States), Craig Johnson avec L'indien Blanc (Walt Longmire quitte momentanément le Wyoming et ses grands espaces pour Philadelphie), sans oublier Jo Nesbo qui, avec L'Homme Chauve-souris, a fait voyager Harry Hole de la Norvège à l'Australie dès sa première enquête. La liste n'est bien sûr pas exhaustive, sans compter qu'on peut donc dès aujourd'hui lui rajouter la dernière enquête en date de Harry Bosch, intitulée Les Neuf dragons, dont une partie de l'action se déroule à Hong-Kong.

Pour être très franc, le célèbre personnage inventé par Michael Connelly, ne fait pas partie de ceux que j'ai toujours plaisir à retrouver. Je n'attends pas ses apparitions avec une fébrile impatience comme c'est par exemple le cas pour les romans de Jonathan Coe ou Dennis Lehane (cette année a décidément été très bonne!). Je crois d'ailleurs savoir pourquoi. Si l'auteur américain m'a souvent ébloui par sa force narrative, par la manière dont il trousse ses intrigues et nous les sert sur un plateau avec un art consommé de la surprise et du rebondissement, Harry Bosch, lui, m'a plus d'une fois agacé ou énervé par son attitude systématique de chien blessé, par son aspect désabusé quelque peu stéréotypé. Vous me direz, avec son histoire personnelle, il y a de quoi... mais bon, si j'ai frémi avec lui, il me semble que c'est surtout en raison des situations auxquelles il a été confronté que pour une quelconque histoire d'empathie à son égard.

Et voilà qu'au moment où dans les Neuf dragons, je me mets à le considérer d'un autre oeil, c'est cette fois-ci l'intrigue qui fait cruellement défaut. J'ai régulièrement eu le mot « remplissage » à l'esprit à mesure que j'avançais dans la lecture. Peut-être n'aurais-je pas dû lire la quatrième de couverture, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, il faut un peu plus d'une centaine de pages pour arriver au début de l'intrigue présentée par le résumé. On y trouve des scènes sans grand intérêt et des perspectives très à la mode relatives aux expertises en laboratoire, du type qu'on ne présente même plus et dont la télévision se fait la plus navrante représentante avec ses séries consacrées aux brigades scientifiques. Ici aussi, on a droit aux toutes dernières trouvailles en balistique et à leur présentation dans le détail pour les besoins de l'enquête. Une enquête qui s'enlise dans les descriptions et les invraisemblances. C'est d'ailleurs le plus gros reproche que l'on puisse faire à ces Neuf dragons, où le voyage de Bosch à Hong-Kong relève plus du prétexte que d'une réelle nécessité. Ce constat saute d'autant plus aux yeux une fois l'affaire complètement éclaircie. Difficile alors de ne pas la trouver complètement tirée par les cheveux.

Pour tout dire, j'ai nettement eu l'impression que Michael Connelly, le temps d'un roman, avait troqué les ficelles qu'il utilisait jusqu'à présent avec une réelle virtuosité contre celles, plus grosses, qui empêchent la magie d'opérer.

N.B. : C'est assez rare pour que ça me saute autant aux yeux mais du coup je n'ai pas pu m'empêcher non plus de m'interroger sur la traduction. Des phrases à la structure étrange et des répétitions qui, pour la peine, m'ont semblé bien malvenues et parfaitement évitables.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Attention poids lourd, Harry Bosch est de retour. L'inspecteur, à qui il est désormais difficile de ne pas associer le visage de Clint Eastwood, enquête sur le meurtre en apparence assez banal d'un épicier de quartier chinois. Assez vite, la piste des triades, sorte de mafias chinoises importées aux USA, apparaît derrière ce crime. L'histoire prend un tour dramatique et personnel quand Bosch reçoit par téléphone une vidéo de sa fille, qui vit à Hong-Kong et a été enlevée par une de ces triades. le message qui accompagne la vidéo lui enjoint de libérer le principal suspect de son enquête. N'écoutant que son instinct paternel, l'inspecteur va tenter de libérer sa fille en un aller-retour éclair à Hong-Kong.
Il n'y a pas que le héros récurrent de Connelly qui soit un poids lourd, ce livre l'est en quelque sorte aussi. L'histoire est bien construite, même si elle démarre un peu lentement et qu'il n'y a pas d'intrigue secondaire . La tension est permanente, à partir de la page 142, même si on s'ennuie un peu avant et la fin est surprenante à souhait. Les personnages autour de Bosch sont assez en retrait et manquent un peu d'épaisseur. Ce qui frappe surtout, c'est le côté totalement linéaire du récit, centré sur un héros qu'on ne lâche jamais de la première à la dernière phrase. Il s'agit donc d'un livre costaud et solide qui ne privera pas les fans de Connelly de leur plaisir. On peut se demander néanmoins si face à d'autres constructions un peu plus complexes (comme l'excellent « Les leçons du mal » de T. Cook dans la même collection) sa structure n'est pas un peu datée.
Lien : http://www.coucal.fr/2011/05..
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Les neuf dragons est un roman policier efficace. Michael Connelly connaît les ficelles de l'écriture et sait les manier avec brio. Si tout démarre avec une enquête classique autour d'un meurtre, bien vite l'intrigue va prendre de l'épaisseur en incluant la fille de Bosch, vivant à Hong Kong avec sa mère, aux données de l'enquête. La tension monte d'un cran et entraîne notre héros sur le sol chinois, lancé alors dans une course contre la montre aux côtés du nouveau compagnon de son ex-femme…
le suspens est savamment dosé, même si il aurait pu être encore mieux géré.

Mais :
- La facilité avec laquelle Michael Connelly mène ses romans a tendance à les dépouiller d'humanité. L'action prévaut, au détriment de l'atmosphère, de la psychologie des personnages, bref il manque à ses derniers romans à mes yeux un petit supplément d'âme qui serait bienvenu…


Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Quand un petit commerçant chinois est assassiné à bout portant dans son magasin, Harry Bosch ne met pas bien longtemps à soupçonner une triade, mafia chinoise impénétrable et régie par des codes complexes. Il mène alors son enquête, bien décidé à faire tomber un suspect identifié. Très vite, il reçoit des menaces lui demandant de laisser tomber et surtout une vidéo montrant sa fille en bien mauvaise posture. Commence alors une course contre la montre pour tenter de retrouver Maddie, à l'endroit où elle vit avec sa mère : Hong-Kong.

Ca faisait un moment que je n'avais pas lu d'enquête d'Harry Bosch et je l'ai retrouvé tel que je l'avais quitté, amoureux de jazz, solitaire et pugnace. Pourtant, cette enquête nous montre un aspect jusqu'alors peu développé de sa personnalité : l'amour qu'il porte à sa fille. Sa volonté de la sauver va le pousser dans ses retranchements, l'amèner à la faute et mettre à mal ses certitudes. C'est un Harry déterminé mais vulnérable qui remonte la piste Hong-Kongaise. Pas de temps mort, du suspense, de l'émotion et un Harry Bosch dont la vie va être boulerversée font des Neuf dragons un Connelly sombre et efficace, à la fin bien amère.




Lien : http://lesbonheursdesophie.o..
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