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3,73

sur 680 notes
Harry Bosch a pris sa retraite, mais c'est mal le connaître si vous pensez qu'il va arrêter ses enquêtes, devenu un privé, il se retrouve mêlé à une nouvelle intrigue : le meurtre d'Angella Benton, une jeune assistante de production à Hollywood. On a beau lui dire de renoncer, Bosch c'est pas le genre de gars qui se démonte pour si peu, il va donc nous entraîner dans une enquête haletante et sombre, très sombre. Michael Connelly sait où mettre des rebondissements pour tenir le lecteur en haleine et même si je n'ai pas trop apprécié le roman, j'ai aimé le style et la classe de son personnage principal.
Si je n'ai pas vraiment apprécié, sans être une déception, c'est surtout à cause de l'intrigue que je ne juge pas franchement originale, j'ai l'impression d'avoir déjà lu et relu ce type de livre et l'auteur ne se démarque pas avec ce roman. le décor et l'ambiance sont bons mais sans plus, je n'ai pas retrouvé l'inspiration de l'auteur dans ce roman.
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Michael Connelly maîtrise désormais le fil (j'apprécie trop cette série pour utiliser le mot "fillon"...). A chaque opus son lot de révélations, ses personnages récurrents ou satellites, et surtout, le petit cliffhanger qui va bien et appelle au prochain épisode...
Un schéma appliqué à la perfection dans ce "Lumières mortes".

Désormais retraité du LAPD, HB se retrouve embringué dans une enquête sur un cold-case aux multiples ramifications. Comme souvent, nombre de ses anciens amis et ennemis virevoltent autour de lui. Sans insigne et en freelance, il s'aventure dans des environnements nouveaux où ses expériences passées lui seront fort utiles. Une fin d'enquête mortelle et un rebond personnel imprévu et incommensurable terminent cet opus qui fait selon moi partie des plus reussits jusque-là.
A lire (mais en ayant lu les précédents de préférences ;)
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« Il n'est pas de fin aux choses du coeur » commence Conelly dans Lumière morte. Les choses du coeur, ce peuvent être un être aimé, un endroit, ou un rève, et aussi une mission. Bosch, c'est la mission qui fait battre son coeur, celle de représenter les morts, de comprendre le pourquoi de leur fin, de chercher même après la cloture d'une enquête, comme un respect de mémoire. Lorsque Harry prend sa retraite, parmi les affaires non résolues dont il rapporte les dossiers chez lui, il y a le meurtre d'une assistante de production, dont les mains jointes au dessus de sa tête rappellent les damnés qui se tournent vers le ciel en demandant pardon, dans certains tableaux de la Renaissance. Il s'agit bien entendu d' une mise en scène, ce qui devient le fil conducteur des déductions et intuitions de Bosch, et c'est justement ce qui l'attire comme vers les ténèbres qu'il connaît bien, celles des tunnels du Vietnam dont le souvenir revient souvent dans les différents livres de Connelly. Roman à rebondissements, meurtres à répétitions, chantage de la part de Bosch quand il voit les malversations pratiquées par un membre du FBI, et les menaces portées contre lui, le danger dans lequel il est, les non dits qui entourent ces interdictions de rouvrir l'enquête, alors qu'il n'est plus officiellement policier, mais privé jusqu'à ce que l'on comprenne qu'il s'agit de lutte contre le terrorisme. Les coups et blessures infligées par un membre du FBI, rappellent à Connelly le scandale des coups infligés à Rodney King, et les émeutes qui ont suivi en 1992 à Los Angeles, d'où la prudence de Bosch, et sa décision finale de laisser tomber son chantage et de se taire, pour ne pas soulever de nouveau la population contre un FBI dont un membre pratique presque la torture. Et puis, ce que j'adore chez Connelly, rebondissement à la fin du roman, car c'est le plus faible et le plus éprouvé qui s'avère être un assassin.
Comme toujours, Los Angeles est notre toile de fond. Et cette fois, les descriptions de la bibliothèque et de sa rotonde, des hauts caillouteux de la ville (Sepuveda boulevard, où le fils de Bill Crosby avait été assassiné, Laurel Canyon) et des cafés, comme le Kate Mantilini fimé dans Heat ( le dialogue Al Pacino/ de Niro), les bureaux du Los Angeles time, où Connelly était journaliste, Paradise Road indiqué par un panneau « tout le monde a besoin de ce panneau » ironise Connely. le tout scandé par la musique d'Art Pepper , de Bill Evans et d'Amstrong, « What a wonderful life ». Et truffé de petits rappels contenus dans ses autres livres, comme le groupe de Bob Hope venu faire un concert à Noel 1969 en mer de Chine, évoqué dans « Sur un mauvais adieu » ou l'agence de cinéma Eidolon évoqué dans « L' oiseau des ténèbres ». Ces rappels me donnent l'impression, sans doute illusoire, d'appartenir à une famille, dont je connais dejà tel ou tel membre, et qui m'ont été présentés , parfois de façon anecdotique, dans d'autres livres, et que je retrouve avec bonheur, en plus du héros Bosch, immuable lui, roué, madré, refusant de jouer les justiciers au prix de déclencher des émeutes meurtrières similaires à celles de 1992.
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Lire un polar ne change rien au monde mais cela aide à se changer les idées... c'est déjà ça! Alors, autant en choisir un bon. 'Lumière morte' de Michael CONNELLY est, en ce sens, un bon choix. Les habitués retrouveront un Harry Bosch, toujours aux taquets, plus que jamais peut-être. Cette fois, il est à la retraite. Plus d'insigne, plus d'armes, plus de voiture mise à disposition avec un agent de service pour en assurer les pleins et la maintenance. Harry travaille pour son compte, pour remettre de l'ordre dans sa tête, fermer les dossiers restés en suspens, abandonnés, cachés par ceux qui devaient finir le travail commencé par lui et son équipe.

Mais, lui parti du L.A.D, que reste-t-il de cette équipe? Des liens? Des promotions qui changent les gens? Des services pouvant encore être demandés? Des ascenseurs à renvoyer, des dettes à rendre? Veulent-ils vraiment la vérité, ceux-là qui sont restés alors que Harry partait à la retraite.

Dans ce roman Michael CONNELLY écrit à la première personne, comme s'il était son héros, comme si c'est lui qui avait des comptes à régler. Et c'est efficace! Comme par le passé, les romans de CONNELLY sont sombres, violents. La noirceur du monde y est bien présente, le dessous des cartes, les magouilles, la recherche des intérêts personnels, le mépris pour la vie des autres, tout y est. Mais la ténacité de son héros en quête de vérité est un contrepoids qui laisse espérer en l'Homme.

Un vrai et bon polar!
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C'est le premier livre où Bosch n'est plus policier. Il est maintenant à son compte et il veut résoudre une vieille enquête. Dans ce livre, Bosch est pour le première fois le narrateur et j'ai vraiment apprécié ça. C'est son point de vue, sa vison des choses. Un autre excellent roman de Connelly.
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Découverte du personnage de Harry Bosch alors qu'il vient de prendre sa retraite. Très envie de découvrir les autres romans car celui-ci nous mène dans une enquête bien ficelée, bien rythmée qui met en lumière la complexité des rapports entre les différents services de police et de sécurité des États-Unis.
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Bosch à la retraite, sans badge, sans une affaire à élucider... Impossible… Parmi les affaires laissées en suspend qu'il a du mettre de côté durant sa carrière figurait la disparition d'Angella Benton, une jeune femme gravitant dans le business du cinéma hollywoodien.
L'ex flic reprend le dossier, avance et … se heurte à des intérêts « supérieurs ». Les agences d'état américaines ont plus besoin de résultats que de la présence d'un ex flic, devenu vaguement privé, qui vient remuer le passé.
Connelly sait écrire, monter une intrigue et la développer. Mais malgré tout cet Harry Bosch est un peu en deçà du niveau habituel, et tient plus du récit d'ambiance, symptomatique d'une certaine paranoïa d'État, que du polar classique.
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Dans ce roman, nous retrouvons Harry Bosch, ex-policier au service des Homicides de Los Angeles et maintenant en retraite.
Une des affaires dont il s'est occupé et qui n'a jamais été élucidée, l'obsède toujours.
Une jeune femme, membre d'une équipe de production cinématographique, a été assassinée quelques jours avant qu'une très grosse somme d'argent soit volée sur un plateau de tournage.
Ni l'assassin ni le voleur n'ont été retrouvés.
Un de ses anciens collègues, condamné à vivre sur un fauteuil roulant après une fusillade en service, s'était occupé de l'affaire et lui donne quelques indices.
Mais visiblement Harry Bosch marche sur les plates-bandes de beaucoup de personnes et le FBI lui ordonne d'arrêter cette enquête.
Privé de son insigne, il a du mal à se faire ouvrir toutes les portes, mais bien sûr il ne renoncera pas avant de trouver la vérité, comme tout bon privé qu'il est devenu.


C'est vrai qu'il faut lire les récits avec Harry Bosch dans l'ordre chronologique.
En effet son personnage est très fouillé et s'étoffe de plus en plus au fur et à mesure des enquêtes.
Ancien du Viet-Nam, il est resté très marqué par cette expérience et ce personnage de justicier qu'il se construit est une quête sans fin pour venger à jamais les victimes des homicides actuels, mais aussi et surtout ceux de cette guerre horrible.


Le ton adopté par Connelly, maintenant que son héros est un privé, est en effet de plus en plus proche de celui de son maître, Chandler, et le regard qu'il porte sur la société américaine est loin du "politically correct" habituel dans ce genre de roman.


Bref je suis une inconditionnelle de Connelly, et surtout de Harry Bosch que j'imagine (allez savoir pourquoi...) sous les traits de quelqu'un ressemblant assez à Humphrey Bogart...
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Je n' ai pas aimé , je me suis ennuyée . Est ce parce que c' est écrit à la première personne? l''intrigue ne m'a pas intéressé. Déception
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Thème classique de la littérature policière : l'ancien flic fait valoir ses droits à la retraite et prend une licence de détective privé. Harry Bosch – qui avoue 53 ans – s'attèle à résoudre l'affaire du meurtre d'une jeune assistante de production suivie d'un hold-up sanglant, perpétré sur un plateau de cinéma, irrésolue depuis quatre ans et qui lui est restée en travers de la gorge. Il reprend l'enquête pour son propre compte, en solo.

C'est le cinquième opus de Michael Connelly que je dévore depuis cet été. Et je ne parviens pas à me départir du casting personnel qui s'est imposé dans mon esprit : Bruce Willis au premier rôle (en 2003, il a 49 ans !) et, dans le rôle d'Eleanor – son ex-femme dont il est toujours amoureux et que j'ai découverte dans « le cadavre dans la Rolls », incarnée par Marg Helgenberger (Catherine Willows des Experts Las Vegas).

Harry Bosch reprend l'enquête à partir des indications d'un ancien collègue devenu tétraplégique à la suite d'une fusillade dans un bar avec son coéquipier, alors qu'il enquêtait sur l'affaire. Il se souvient soudain qu'une anomalie avait été décelée par un agent du FBI sur l'un des numéros des billets du butin. Or cet agent, une femme, avait peu après complètement disparu de la surface de la terre, malgré toutes les recherches de ses collègues. Il se trouve que justement, cette femme était la maîtresse d'un autre agent du FBI, infiltré dans le monde des jeux de Las Vegas, et dont Harry a fait assez rudement connaissance dans ce même épisode du cadavre trouvé jadis dans le coffre de la Rolls … Ces affaires - le meurtre d'Angella Benton, le hold-up, la fusillade dans le bar et la disparition inexplicable de l'agent fédéral Marty Gessler sont donc liées et les deux hommes coopèrent.

Harry Bosch n'a rien perdu de sa capacité de travail et de son souci du moindre détail. Selon lui, tout repose sur le dossier de police dont il a conservé une copie et dans lequel il se replonge sans cesse. Il s'initie aux techniques de recherche sur Internet qu'il maîtrise encore mal, c'est un flic « à l'ancienne » et il a toujours le don de se mettre dans des situations inconfortables non plus vis-à-vis de sa hiérarchie, mais ici, des Fédéraux, rien de moins. Naturellement, le fait qu'il ait rendu son insigne et son arme ne lui facilite pas les choses. En revanche, il dispose d'un solide réseau de correspondants qui n'hésitent pas à lui fournir certaines indications – même au prix d'entorses à la déontologie. Mais on connaît sa discrétion …

Il n'a pas non plus perdu sa souplesse et sa capacité de réaction face au danger … Bref, un thriller passionnant, une fois de plus !
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