À l'orée du monde

"A l'orée du monde" nous entraîne avec des jeunes enfants qui refusent leur monde et ont décidé de vivre en harmonie avec la nature. Evidemment, chacun à son histoire et ses raisons. Ils vont aussi fatalement grandir un jour. Si le propos est entraînant, que toute cette nature ça nous fait quelque chose, prendre l'air frais, tant de verdure dans laquelle se perdre, il a malheureusement manqué de la force émotionnelle dans ce qu'il s'en dégageait, de plus la fin est expéditive.
Il faut également savoir que tout ce qui est hors de la survie est occulté, juste quelques faits évoqués. Nous sommes uniquement au coeur de la forêt. Il y a aussi quelque chose d'assez amusant dans le graphisme qui est sympathique, sans dégager vraiment quelque chose, c'est que quand ils font référence à des choses, les vêtements portés changent, comme s'ils se mettaient à la place
et que du coup on ne voyait plus vraiment la réalité.
Un titre intrigant, une couverture sympathique, et un résumé qui donne envie, mais nous restons bien dans notre monde. Quand nous commençons nous sommes en pleine forêt, un peu comme si nous étions en randonnée. C'est ainsi que nous rencontrons James pour la première fois, ils cherchent les orphelins, ou plus exactement les enfants perdus, jolie référence à Peter Pan, pour vivre avec eux. Il n'a pas du tout le sens de l'orientation, parle beaucoup mais plein de bonnes volontés.
Avec lui, nous révisons les bases : chasse, cueillette, respect de la nature, savoir écouter. Chacun a son utilité. James apprend, est mis à l'épreuve, doit être sûr d'être prêt à vivre ainsi. James confronte ses rêves à la réalité. Ils ne sont pas forcément si accueillant et les choses ne sont pas si simples, ce que nous voyons d'autant plus en rencontrant un autre groupe.
Plusieurs évènement vont venir déranger leur petite vie bien établie, et part là-même des questionnements se faire.
Un oneshot proposé par Delcourt qui associe Kapik (scénario) & Kim Consigny (dessin et colorisation)
C'est un récit d'apprentissage, ils ont cette envie bien légitime de ne pas détruire le monde, de vivre en harmonie avec la nature, pour cela ils vont loin quelque part.
Ils veulent échapper au monde des adultes, pourtant un jour ils le deviendront à leur tour aussi et quand les choses tournent mal, ils révèlent de nouvelles facettes aussi.
C'est juste dommage qu'il n'ait pas plus touché mon coeur.

Conte survivaliste d'un groupe d'enfant en forêt, c'est coloré et pas très gai. Ces enfants en perdition se sont réfugiés dans le monde des "anti": anti-adultes, anti-consomation, anti-pollution...mais bon c'est pas si simple de trouver l'harmonie pour ne pas mourir dans un milieu naturel dur et dans un groupe. L'aventure tourne au cauchemar.
Je n'ai pas accroché, trop d'invraisemblances je pense pourtant ces gamins sont attachants!