Le roman d’Allison Cooper, Rituels (Cages est le titre original anglais) a toutes les caractéristiques d’un page-turner : des chapitres courts qui se terminent sur un rebondissement ou une crise, et qui incitent ainsi à poursuivre la lecture, une héroïne atypique (femme agent du FBI, scientifique, métisse), des découvertes inattendues, des fausses pistes, quelques pièges, la mort d’un personnage jeune et sympa, tout est réuni pour obéir aux lois du genre. Si on s’en tient là, le roman est assez réussi. Regardons ça de plus près.
Sayer Altair est agent spécial au FBI, mais sa profession lui permet de poursuivre les recherches neuroscientifiques qu’elle a commencées pendant ses études. Après plusieurs observations, elle formule une hypothèse qu’elle cherche à vérifier : selon elle, chez les tueurs en série, le cortex préfrontal est moins développé que dans la population lambda, et l’amygdale (le site de l’empathie) plus petite. La directrice-adjointe du FBI, Janice Holt, l’envoie sur une scène de crime horrible et lui assigne comme partenaire Vik Devereaux, un Cajun de l’unité du crime contre les enfants. La victime est une jeune fille morte de déshydratation, enfermée dans une cage ; un chiot encore vivant se trouve à ses côtés. L’enquête prend une tournure différente quand on apprend qu’elle est la fille d’un sénateur, disparue l’année précédente. Grâce à une fouille qui aura des conséquences dramatiques, les enquêteurs trouvent une vidéo de sa mort qui la montre dans la cage, avec le chiot ; des images qui semblent d’inspiration maya et qui appartiennent probablement à un rituel lui sont projetées.
Les chapitres vont nous entraîner dans divers lieux, et selon les lieux, nous vivons cette histoire par les yeux de différentes personnes. C’est cependant Sayer qui revient le plus fréquemment. Un élément important : dans les chapitres titrés « Lieu inconnu », nous adoptons le point de vue d’une victime. Et dès la page 47, nous serons confrontés à une autre jeune fille en cage, encore vivante celle-là, accompagnée d’un chaton, cette fois…
Ce qui m’a agacée pendant cette lecture, ce sont avant tout les lieux communs, les clichés, les analogies et les comparaisons éculées. Je peux vous en signaler un véritable florilège entre les pages 98 et 103, pendant la rencontre avec le très séduisant scientifique qui travaille au Smithsonian : « un puissant effluve de produit chimique qui suivait Sayer comme un animal traquant sa proie », « Âgé d’une petite quarantaine d’années, il portait une chemise froissée mais manifestement coûteuse ; il possédait un charme à la fois désuet et sauvage, la beauté rugueuse d’un homme ayant passé une grande partie de sa vie à l’extérieur, au visage marqué par la morsure du vent », etc. La poignée de main est « ferme », le décor « à la fois intimidant et magnétique », « le sourire chaleureux ». O.K., j’arrête… Ajoutons à cela des personnages caricaturaux, des dialogues souvent creux, une tenace impression de déjà-vu et de déjà lu, ainsi que de nombreuses invraisemblances. Et je l’ai fini… Je me suis laissé prendre à l’histoire et je l’ai fini.
Merci au Grand Prix des lectrices de Elle et aux éditions du Cherche Midi
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Deux policiers sont victimes d'une explosion en allant vérifier une mauvaise odeur provenant d'une maison. Une jeune fille est retrouvée morte sur les lieux. Sayer Altair, spécialiste des neurosciences, agent spécial du FBI est envoyé sur place.
Un polar qui, je dois bien l'avouer, ne m'a pas trop emballer. L'agent du FBI qui se lance sur les traces d'un serial killer n'est pas une nouveauté, et à part sa couleur de peau, l'héroïne n'a rien d'originale. Ce sont plutôt les personnages secondaires qui attirent l'attention. Si cette histoire est la première d'une série, je ne pense pas lire les autres.
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Un bon thriller, qui ne révolutionne pas le genre mais est bien agréable à lire. Une héroïne du FBI intéressante, pleine de blessures, un chien sympa (!), une histoire bien tarabiscotée pleine de meurtres: tout ce qu'on attend de ce genre de livre. Mais je crains l'oublier bien vite, car rien de très neuf quand même.
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Une enquête policière bien menée.... le suspense est au rendez vous. Un plaisir à lire....
Pour la petite histoire, Sayer Altair, Spécialistee des neurosciences pour le FBI.
Après la découverte du corps d'une jeune fille, assassinée de manière assez tordu, ses supérieurs font appel a ses talents d'enquêtrice.
Une enquête peu banal, car la jeune fille a été retrouvée morte déshydraté, et sous l'emprise d'une drogue hallucinogène appelé DMT dont les shamans D'Amazonie se servent pour entré sous une forme de transe durant des cérémonie pour sois disant parler avec l'eau delà.
L'enquete prend une tournure deroutante, tellement qu'ont a envie de voir où sa nous mène... Excellent!!!! Les détournement sont géniale ont si perd a plusieurs fois!!
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Sélection de janvier 2019 du Grand Prix Elle
Une quatrième de couverture prometteuse, mais finalement une grosse déception.
Points positifs l'histoire est construite, et les chapitres courts nous réservent un rebondissement à chaque fois.
Mais cela ne suffit pas pour faire oublier les redites, le manque de style, des personnages qui manquent de consistances… Surtout des longueurs et malheureusement des ressemblances avec les séries télévisées les plus violentes.
A tel point que les images m'envahissaient et que je me suis très vite désintéressée du sort des jeunes filles, je n'ai éprouvé aucune angoisse ni empathie avec les personnages.
A chaque rebondissement, je me disais ça je l'ai déjà vu dans telles série, ça dans telle autre, je me suis sentie prisonnière d'une mécanique bien huilée, mais sans originalité ni profondeur.
©Chantal Lafon – Litteratum Amor 08 novembre 2018.
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