Superstitions

On démarre avec le meurtre d'une adolescente et d'un flic en plein Washington et on embraie très vite sur un bus d'adolescents kidnappés, les garçons tués, les filles en attente dans le bus stationné dans une sorte d'entrepôt...

Je n'en dirai pas plus tant les invraisemblances s'accumulent dans ce quelconque polar noir où, heureusement, deux chiens volent un peu la vedette aux autres protagonistes.

Certes, l'héroïne, Sayer, a de la ressource, fait fonctionner ses méninges à la vitesse du son, mais elle ne sauve pas l'ensemble du livre qui tente de mêler les mystères de l'Egypte ancienne aux délires d'un psychopathe malgré lui, le pauvre type.

Inutile à mon sens d'en dire plus tellement c'est téléguidé de page en page, même l'action finale et le dénouement m'ont paru escamotés.

Deux étoiles pour les chiens, une pour chacun...

Je ne connaissais pas du tout Ellison Cooper quand j'ai repéré « Superstitions » dans la liste des ouvrages proposés par Babélio lors de la dernière masse critique. Présenté « dans la lignée de Fred Vargas », auteure que j'adore, et « nous plonge cette fois dans l'histoire de l'Egypte ancienne », période de l'Histoire qui me passionne depuis ma plus tendre enfance, je ne pouvais que craquer et avoir envie de découvrir ce thriller. J'en profite pour remercier vivement Babélio et les éditions le Cherche midi pour cet envoi. Pour être tout à fait honnête, j'avais un peu peur avant de démarrer ma lecture, car elle venait juste après celle de « Dune » qui fut pour moi un voyage incroyable et inclassable. A l'arrivée, une lecture très agréable et addictive. Je n'ai quasiment pas pu lâcher « Superstitions » avant de découvrir le dénouement. Bien écrit, une intrigue haletante et bien menée j'ai beaucoup aimé cette enquête qui avait donc en fil rouge l'Egypte antique et ses rites funéraires. Avec cette lecture, j'ai découvert l'agent spécial du FBI Sayer Altaire, experte en religions anciennes mais aussi neuroscientifique qui étudie le cerveau des tueurs en série. Très vite, j'ai senti que ce n'était sans doute pas la première enquête de Sayer et effectivement Ellison Cooper a déjà écrit deux autres thrillers avec cette héroïne : « Rituels » et « Sacrifices ». Je vous rassure tout de suite, cela ne gène en rien la lecture de « Superstitions » car l'auteure donne discrètement quelques informations sur le passé de l'enquêtrice au fur et à mesure si le besoin se fait sentir. Sayer est confrontée à l'hostilité inexpliquée du directeur du FBI, Anderson. Ce dernier lui confie une enquête délicate sur le meurtre d'un officier de police et d'une jeune fille retrouvée devant le mémorial d'Einstein dans une mise en scène aux aspects à priori rituels. La pression est forte pour l'agent Altair d'autant que rapidement on découvre que cette jeune fille fait partie d'un groupe d'adolescents qui viennent d'être kidnappés. Une course contre la montre est enclenchée et les difficultés s'accumulent pour son équipe. Je préfère ne pas en dire plus pour vous laisser le plaisir de la découverte lors de votre lecture. Les personnages sont attachants, atypiques et intéressants. J'ai vraiment apprécié cette galerie de personnages. Et j'ai beaucoup aimé le rebondissement à la toute fin, la dernière phrase de l'histoire… Cela appelle une suite bien sûr, mais cet élément m'a vraiment surpris. Bravo Allison Cooper et merci de ciseler votre histoire jusqu'au bout. Cela s'appelle la création et le respect envers vos lecteurs. Bref, je vous conseille vivement « Superstitions » et quant à moi, je vais essayer de lire les deux premiers de la série Sayer Altaire (au secours ma PAL !) et bien sûr ceux qui viendront.
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Re-bonsoir les babeliophiles petit retour sur mon avant dernière lecture. J'avais suivi l'enquête de l'agent spécial Sayer Alter avec RITUELS et je me suis dit je vais continuer avec ce roman. Une déception quand même enquête en mode Mc Gyver, les experts et blacklist. Sans oublier des morts qui sont vivants, un peu gros à mon sens des motivations qui laissent à désirer. Bref on va dire que ce roman ne va pas rester dans ma mémoire dommage mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.

Sayer Altair est sur une nouvelle affaire. Cette jeune neuro-scientifique, également agente du FBI, se voit confier l'enquête sur la disparition d'un car d'adolescents.
Ce 3è opus est toujours aussi rythmé, met en scène certains personnages que l'on commence à bien connaître et nous livre un scénario tout à fait conforme aux deux précédents livres. Absence de piste puis fausse piste, rebondissements, action, tout y est.
La fin est à saluer par son caractère imprévisible et déconcertant.

Décidément, j'aime bien Ellison Cooper et son univers : après "Rituels" et Sacrifice" voici "Superstitions" avec un S à la fin. le titre en VO est "cut to the bone" = "réduit au minimum" qui dans sa forme originale traduite littéralement évoque plutôt la boucherie/charcuterie. le choix français de "Superstitions" est assez sympa, mais c'est quoi au fait une supersittion : c'est une forme élémentaire et particulière des sentiments religieux consistant dans la croyance à des présages tirés d'événements matériels fortuits dixit le Larousse et effectivement, on est en plein dedans dans le dernier opus des enquêtes de l'agent spécial Sayer Altair, neuroscientifique qui étudie le cerveau des tueurs en série. Revoici donc l'héroïne, veuve de Jack, son conjoint, mort en mission d'infiltration, Ezra Coen, analyste du FBI, qui a perdu ses deux jambes, mais pas ses cheveux en pétard, son allure anachronique et son esprit affûté, Tino, proche voisin, ex restaurateur prestigieux, qui a intégré un programme spécifique avec son chien, Vesper pour aider les victimes, Sophia McDuff, grand-mère de Sayer, belle femme âgée, veuve d'un politique, toujours sur la brèche.
L'enquête de Altair porte cette fois-ci sur un tueur fan de l'Egype antique, mais façon gore : il reproduit les rites funéraires du Livre des morts des anciens Égyptiens avec une interprétation toute personnelle. Sayer va avoir besoin de l'aide d'un docteur Alphonse Valentine, spécialiste culture matérielle égyptienne au sein du musée Walters Art Museum à Baltimore. Altair va se rendre compte que le coupable cache parfois une forêt très sombre faite d'ambition et de colère. L'ankh, qui occupe la page de couverture du roman est appelé croix de vie. Il symbolise le don de la vie éternelle. Je crois que Sayer la possède aux vues des épreuves qu'elle traverse et auxquelles elle survit.
Enlevé, dynamique et se terminant sur un clifhanger qui me plaît bien. j'ai avec Ellison Cooper, l'impression d'être dans la série "24 heures chrono" et de suivre un Jack Bauer au féminin (mais moins monolithique quand même, ouf).