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Daniel Lemoine (Autre)Marcel Blanc (Éditeur scientifique)
EAN : 9782020069809
299 pages
Seuil (01/10/1984)
4.2/5   75 notes
Résumé :
Les chroniques que S.Jay Gould publie depuis plus de vingt ans dans le Natural History Magazine ont sans doute fait davantage pour expliquer la théorie de l'évolution que des montagnes d'ouvrages savants.

L'étonnant mélange "gouldien" de science, d'histoire et de littérature a passionné les lecteurs du Sourire du Flamant Rose ou de Quand les Poules auront des Dents. Avec Darwin et les grandes énigmes de la vie, ils découvriront le premier recueil de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas Stephen Jay Gould, même de réputation, sachez que ce monsieur était juste le plus grand spécialiste de l'évolution du XXème siècle, qu'il enseignait la biologie, la paléontologie et l'histoire des sciences à Harvard et qu'il nous a quitté encore assez jeune en 2002, victime d'un cancer.
Il est le co-auteur de la théorie des équilibres ponctués (voir à ce propos son livre L'Équilibre ponctué), il a mis en avant la notion d'exaptation et a aussi remis au goût du jour, en les modernisant et en les replaçant sous l'angle de la génétique, les vieilles idées d'Ernst Haeckel à propos de l'ontogenèse qui résume la phylogenèse, ce que l'on nomme désormais sous l'appellation "évo-dévo".
Mais comme si tout cela ne suffisait pas, Monsieur Gould, s'est imposé comme l'un des plus grands et talentueux vulgarisateurs scientifiques, toutes époques et toutes disciplines confondues.
Son oeuvre est un peu atypique. On lui confia au début des années 1970 une chronique dans un mensuel (Natural History Magazine pour ne pas le citer). Stephen Jay Gould s'est pris au jeu et dans chaque numéro, il s'est mis à traiter un sujet relevant le plus souvent de l'évolution, mais aussi de la géologie ou de l'histoire des sciences, sous forme de mini essai d'une succulence extrême.
Ces minis essais eurent tant de succès que beaucoup n'achetaient guère le magazine que pour cette chronique, puis un éditeur eut l'idée de les réunir sous forme de recueil. Il tint cette chronique chaque mois, sans défaillir jusqu'aux années 2000.
Celui qui nous occupe ici est le tout premier recueil, où on lit déjà toute la verve, tout l'enthousiasme communicatif, toute l'érudition, toute la finesse de vue et le talent de conteur de ce géant des sciences.
Je vous conseille donc fortement de commencer par celui-ci si vous décidez de vous attaquer à l'oeuvre de vulgarisation de l'auteur (pardonnez au passage la traduction catastrophique du titre français, car l'ouvrage s'intitule en anglais "Ever since Darwin").
La couverture fait référence à l'article qui parle de " l'élan d'Irlande " et de sa fameuse ramure XXXL, bien qu'il s'agisse d'un cerf, et qui n'était rien moins que le plus grand cervidé vivant et qui a fait les frais de l'apparition de l'homme moderne sur ses terres.
Cependant, vous pouvez choisir de lire seulement les chapitres qui vous intéressent car chacun est un tout en soi puisqu'il a été conçu indépendamment. C'est souvent drôle, insolite, et terriblement formateur sur la grande question qui occupait Gould, les mécanismes de l'évolution biologique.
À mon sens, un incontournable pour tous ceux que la question intéresse, et bien évidemment, pour les autres, à titre de culture générale, mais tout ceci, une nouvelle fois, n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Compilation d'une série d'articles publiés dans le Natural History Magazine, ce livre traite de sujets scientifiques variés : théorie de l'évolution principalement, mais aussi l'histoire des sciences, partie qui m'a beaucoup plus intéressé.

J'ai beaucoup apprécié la description des anciennes théories qui se sont révélées fausses, pour lesquelles Gould montre que non, elles n'étaient pas l'oeuvre de cerveaux faiblards qui font honte à la communauté scientifique aujourd'hui, mais qu'elles étaient les plus logiques et les plus rationnelles pour les connaissances de l'époque.

Les textes critiquent également le mélange entre sciences et politique, soit par la récupération de résultats pour en tirer des conclusions douteuses sur notre société (QI, darwinisme social, …), soit par l'application forcée de convictions politiques sur la nature.

Ce livre suscite beaucoup de réflexions intéressantes, et appelle aussi à une bonne dose d'humilité dans la pratique de la science.
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Gould explique Darwin... et plus si affinités!

"Darwin et les grandes énigmes de la vie", c'est le bout de la ficelle de cette chère Ariane: une fois qu'on a tiré dessus, on ne peut pas s'empêcher de défaire toute la bobine. Par "défaire la bobine", entendez "lire l'ensemble des recueils de chroniques de S.J. Gould", dont ce volume est le premier.

Une explication s'impose: Stephen Jay Gould, paléontologue de formation, a commencé début des années '70 à écrire des chroniques dans le Natural History Magazine, devenant par la même occasion le plus grand vulgarisateur des théories et mécanismes de l'évolution. Sa recette? Gould abat toutes les frontières: sciences, histoire, littérature, sport,... et utilise les exemples les plus quotidiens ou au contraire les bizarreries les plus incongrues pour illustrer au mieux ce qui pourrait paraitre rébarbatif ou incompréhensible.

Voilà le fil conducteur de son oeuvre de vulgarisation toute entière. Pour être plus précise, voilà de quoi il est question dans ce premier volume...

I. Darwin: sa vie, son oeuvre
La théorie de l'évolution de Darwin, tout le monde connait bien sûr! Tout le monde connait l'histoire du Beagle, la sélection naturelle grâce à la survie du plus apte. Enfin, on croit connaitre... parce que la théorie mise au point par Darwin a souffert en 150 ans de pas mal d'incompréhensions, et Gould remet les choses au point, en réinsérant la pensée de Darwin dans son temps, et en expliquant la crainte de Darwin de parler d'"évolution", une évolution qui impliquerait dans le sens commun une notion de progrès, supériorité, contraire à sa théorie...

II. L'homme est un (bébé?) singe comme les autres
Il était déjà compliqué de faire admettre une évolution purement matérialiste, sans but transcendantal, mais c'était sans compter qu'il faudrait l'appliquer à l'homme! L'homme, un animal comme les autres, soumis lui aussi aux lois aléatoires de la sélection naturelle pour évoluer? Évoluer comment d'ailleurs? On a tous eu un prof de bio qui comparait l'embryon humain à un poisson, sous-entendant qu'au cours de son développement embryonnaire, l'homme repassait par tous les stades évolutifs de ses ancêtres, en accéléré (c'est la théorie de la récapitulation). Et si c'était l'inverse? Si au lieu d'avoir accéléré son développement, l'homme l'avait ralenti? L'homme (adulte) serait alors en quelque sortes un "singe" à l'état foetal, et la raison de ce ralentissement serait de pouvoir laisser la chance au cerveau humain, plus gros relativement que les autres primates, de se développer après être passé par le bassin de maman... de préma en préma, la sélection naturelle aurait joué un rôle un peu... spécial, disons

III. Bizarre, vous avez dit bizarre?
L'élan irlandais aux bois monumentaux (qui a pourtant disparu de la surface de la terre), les mouches qui se reproduisent en "poupées russes" quand la nourriture est suffisante, les bambous et les cigales qui se reproduisent à cycle régulier (tous les 120 ans pour les bambous, tous les 13 ou 17 ans pour les cigales),... voilà qui est très étrange. Mais quand on y regarde de plus près, et qu'on cherche à appliquer les lois évolutionnistes à leurs stratégies de reproduction, c'est déjà plus clair. Les bois des élans? Stratégie de "drague" et dominance, qui favorise la reproduction des lignées aux bois imposants, stratégie de masse pour le bambou et les cigales (se reproduire rarement et de façon synchronisée et massive, pour que toute la descendance ne soit pas tuée par les prédateurs), etc. de chapitre en chapitre, on se prend au jeu et on essaie de trouver LA stratégie mise en place par l'animal en question... qui a dit que la bio, c'était chiant?

IV. Les origines de l'évolution
Il est possible de classer les êtres vivants de plusieurs manières, mais le plus souvent on distingue 5 règnes, ce qui fait une sacré diversité... mais d'où est venue cette diversité? Comment tout a commencé? Tout ça, c'est grâce à la reproduction sexuée, qui a permis de transmettre des caractéristiques différents à sa descendance. Et puis il y a l'explosion du cambrien, ère de la diversité des êtres vivants. Comment expliquer cette "soudaine apparition" de la diversité? Un nouveau prédateur herbivore, dont on a perdu la trace, qui aurait permis de "labourer" le champ et de diminuer le monopole des algues bleues, omniprésentes jusque-là, laissant la place à d'autres formes de vie? Tout en gardant à l'oeil que cette notion d'"explosion" du cambrien est probablement faussée.

V. Catastrophes ou continuité?
Si on parle d'explosion du cambrien, d'extinction du permien, on se dit que l'évolution de la vie a été une suite d'événement énormes, rapides, qui ont changé le cours de la vie. Bon, ça, c'est l'école catastrophiste, parce que pour d'autres, le changement a toujours été lent et continu. Et si la tectonique des plaques, seulement "découverte" dans les années '60 (et aujourd'hui largement approuvée) pouvait donner un éclairage nouveau sur les "catastrophes" qui ont tout fait basculer? Si ces catastrophes étaient en réalité dues à un changement graduel et continu, au mouvement tectonique de la Terre?

VI. La taille et la forme.
Les enfants ont toujours raison. Si à la question "Est-ce qu'un chien peut être aussi gros qu'un éléphant?", un enfant répond "Non, parce que sinon ce serai un éléphant, pas un chien", il a encore raison! En biologie comme en architecture, la forme n'est jamais un hasard, et c'est en grande partie de la taille qu'elle dépend, à cause de la surface. En résumé, quand on augmente la taille d'un "objet", sa surface augmente moins vite que son volume... quelques aménagement sont donc nécessaire. Causons architecture: les transepts de cathédrales permettent d'avoir une plus grande surface de murs, que l'on peut percer de fenêtres pour y voir clair, alors qu'une petite église n'a pas besoin de cet artifice pour être éclairée. C'est pareil pour les poumons alvéolés ou les nombreux replis des intestins, tout est une question de surface. On peut voir l'application de cette relation partout dans son quotidien, alors bon amusement!

VII. Évolution et société: comment tout et son contraire peuvent justifier le racisme et le déterminisme social, ou justement l'inverse.
Depuis toujours, les théories scientifiques ont été utilisées à des fins politiques. Elle a bon dos la science! de deux théories opposées (la récapitulation et la néoténie, dont Gould parle en partie II.), on peut tirer les mêmes conclusions: l'homme blanc, caucasien, est plus évolué que l'homme africain, par exemple, ou que la femme. le délinquant serait un homme qui n'a pas assez évolué, la preuve: ses sourcils bas et marqués. On ajouterais qu'il grogne dans sa barbe qu'on n'aurait pas un meilleur portrait.
La société a évolué, mais souvent en tâtonnant et en se raccrochant aux théories en cours, et le déterminisme biologique est un bon exemple. Si un délinquant est un homme "mal évolué", ce n'est pas de sa faute, il ne devrait pas être puni mais mis à l'écart de la société. Et hop, l'homme met son grain de sel dans la sélection "naturelle".

VIII. Nature et culture
On se le demande encore et toujours: l'homme est-il un animal comme les autres? On a envie de se dire non, mais cette différence, ce petit "plus" humain, ses comportement sociaux sont-ils contrôlés génétiquement (donc hérités de la sélection naturelle animale) ou issus d'acquis culturels? En d'autres termes, est-on grincheux par nature (simplifions: "heureux propriétaires du gène grincheux") ou décidons-nous de développer le gène "grincheux" plutôt que celui "bonne humeur constante"? L'homosexualité a-t-elle un sens dans un contexte de sélection naturelle? (puisque jusqu'il y a peu, la personne homosexuelle ne pouvait se reproduire et donc transmettre le gène "homosexuel", comment se fait-il que les homosexuels n'aient pas encore disparu de la surface de la terre?).

Tout ça pour dire que de tout temps, toutes les disciplines et tous les aspects de la société ont "utilisé" l'évolution et la sélection naturelle pour tenter d'expliquer, d'argumenter leurs points de vue à partir de fait scientifiques, utilisés avec plus ou moins de bonne foi. L'évolution fait partie intégrante de notre quotidien, et c'est pour ça qu'il est si passionnant de s'y intéresser!
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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Dans le prologue du livre "La foire aux dinosaures", qui constitue le volume n°5 de la série "Réflexions sur l'histoire naturelle", Stephen Jay Gould précise : “...quelquefois, j'aimerais que tous les exemplaires de Darwin et les Grandes Enigmes de la vie s'autodétruisent ”.
Gloups !
Face à cela, il y a deux attitudes qui s'offrent à notre soif de connaissance : ou bien on évite rigoureusement ce recueil afin de se concentrer sur les suivants, ou alors, on se jette sur ce recueil afin de comprendre ce qui a bien pu susciter un tel reniement chez Stephen.
J'ai cru comprendre que son article sur "l'ontogénie récapitule la phylogénie" ne le satisfaisait pas. En effet, il a rectifié plus tard sa pensée dans un article (et à d'autres occasions), dans lequel il exprime un désaccord avec cette théorie, qui est une fausse "bonne idée".
Mais il y a également d'autres articles de "Darwin et les grandes énigmes de la vie" qu'il a revus et corrigés (sous un autre angle) dans des articles ultérieurs. Notamment celui de l'élan d'Irlande.
Bref, pour ma part, j'ai adopté une attitude nuancée (qui n'aurait pas déplu à ce cher Stephen), en me disant ceci : afin de bien comprendre ce qui ne va pas dans ce livre, je vais d'abord lire les neuf volumes suivants, et garderai "Darwin et les grandes énigmes de la vie", comme on regarde un bêtisier à la fin d'un film. (C'est assez horrible d'ailleurs, car cela casse toute la magie du cinéma et le plaisir du film que l'on vient de voir !).
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Très riche dans ses thèmes, ce recueil trouve dans ce fait à la fois une partie de son plaisir,et un de ses défauts. Ces chroniques publiées par l'auteur dans le Natural History Magazine couvrent des thèmes aussi variés que l'évolution humaine, l'explosion du cambrien, la dérive du continent,le déterminisme biologique, j'en passe et des meilleurs. L'évolution et ses mystères reste le fil conducteur et si ce n'est pas celui que je préfère dans les livres de l'auteur, c'est un livre que je recommande, un livre intéressant pour tous les lecteurs, ceux qui ont un bagage scientifique et les autres car la qualité du texte repose entre autres dans l'effort de clarification et de simplicité du propos de l'auteur.
C'est une oeuvre de jeunesse, l'auteur a sur le tard regretté certains articles, mais ça reste une lecture à mettre entre toutes les mains, qui ouvre la curiosité de découvrir plus.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Toutes les sciences ont contribué à mettre en doute l'idée suivant laquelle l'homme aurait une importance cosmique. L'astronomie a montré que nous occupons une petite planète, à la frontière d'une galaxie de taille moyenne, parmi des millions d'autres. La biologie nous a retiré notre statut d'exception aux lois de la nature, créée à l'image de Dieu. La géologie, elle, nous a donné l'immensité du temps et nous a appris que notre espèce n'en avait occupé qu'une part dérisoire.
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Ma défense de Darwin n'est ni nouvelle, ni sensationnelle, ni même profonde. Je me contente d'affirmer que Darwin avait raison de considérer la sélection naturelle et la sélection artificielle en élevage comme analogues. Dans le cas de la sélection artificielle, le désir de l'éleveur représente, pour une population donnée, un changement d'environnement. Dans ce nouvel environnement, certaines caractéristiques sont" supérieures " à priori: elles se perpétuent et se propagent par la volonté de notre éleveur, mais il s'agit là de la conséquence de leur aptitude, non de la définition de celle-ci. Dans la nature, l'évolution darwinienne se produit également en réaction à un changement d'environnement.
Venons-en au problème central. Certaines caractéristiques morphologiques, physiologiques et psychologiques sont supérieures à priori dans des environnements nouveaux. Ces caractéristiques confèrent l'aptitude à la survie à ceux qui les présentent parce qu'elles sont adéquates à leur fonction, et non pas parce que ceux qui les présentent tendent à être plus nombreux dans les populations.
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Le problème de l'extinction fut le premier champ de bataille important de la paléontologie moderne. En Amérique, Thomas Jefferson soutint la conception traditionnelle, cependant qu'en France, Cuvier établissait, grâce à l'élan d'Irlande, l'extinction des espèces. En 1812, Cuvier résolut deux problèmes fondamentaux. Par une description anatomique très précise, il démontra que l'élan irlandais ne ressemblait à aucun animal connu et, en le remplaçant parmi les fossiles de mammifères sans contrepartie moderne, il prouva que l'extinction avait bien eu lieu, jetant ainsi les bases de la chronologie géologique.
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Il est certain que la science n'est pas exempte de tout reproche. Nous avons persécuté les dissidents, instauré un catéchisme et essayé d'exercer notre autorité dans le domaine de la morale, où elle ne peut se justifier. Pourtant, sans la science et le rationalisme, maintenus dans leur domaine, jamais les problèmes qui se posent à nous ne pourront être résolus.
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Dans leur ensemble, les théories évolutionnistes du XIXe siècle étaient plus adaptées aux idées religieuses de Fitzroy. On croyait généralement à l’existence de tendances innées à la perfection, ce qui posait beaucoup moins de problèmes à la hiérarchie religieuse que la conception entièrement mécanique de Darwin.
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