Le cerveau exige une régulation thermique très stricte ; chez un bipède parcourant la savane, la boîte crânienne est particulièrement exposée aux rayons solaires. Cette situation exige des solutions originales : chez les mammifères, le poil sert à protéger des rayons solaires, tandis que l’halètement provoque une forte évacuation au niveau des muqueuses buccales. L’homme se distingue par la transpiration : seule la tête et les épaules sont durement exposées. Cela explique sûrement pourquoi la pilosité fut conservée autour de notre cerveau, alors que le développement de glandes sudoripares l’a ailleurs remplacée. De plus, la fin de l’halètement induit une respiration contrôlée, permettant un langage articulé.
25.01.18 - INTEGRALE - Yves Coppens, Jérôme Garcin, Colombe Schneck..