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EAN : 9782221000779
305 pages
Robert Laffont (21/02/1992)
5/5   1 notes
Résumé :
Mémoires horrifiques et burlesques de Michelotto Corella tueur attire de Cesar Borgia adapte du bas-italien.
Que lire après Moi et les Borgia : Mémoires horrifiques et burlesques de Michelotto Corella tueur attire de Cesar Borgia Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il ne faut pas s'attendre à lire de la grande littérature; Jean Canolle a juste traduit le texte initial du bas-italien. Ici, c'est un narrateur -je qui raconte, c'est Michelotto Corella, le tueur attitré des Borgia, qui témoigne avec sarcasme et cynisme de son épopée sanglante. Il y parle du pape, Louis XII, de Machiavel, ou de Léonard de Vinci avec une telle simplicité et accessibilité qu'on en oublie qu'ils sont des personnages historiques...ils deviennent soudain ridicules, cruels ou orgueilleux, ils manigancent, soudoient, se débarrassent, dans une Italie corrompue du 16e siècle où peuple et drôle d'aristocratie se côtoient.
Dommage que ce livre soit devenu quasi-introuvable, c'est criant de vérité, spontané, drôle, il nous apprend beaucoup sur les moeurs de l'époque, et ce qu'était réellement le Vatican! SUPERBE , ça c'est du récit historique!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cependant, tu pourrais considérer que c'est une vie bien étroite, celle qui consisterait à tuer et à violer, même avec raffinement. C'est que tu m'aurais mal compris. En effet, limité à l'interprétation corporelle du crime et du viol, César Borgia ne serait qu'un gredin. Mais César Borgia élargit ces notions jusqu'à l'abstrait. On peut tuer un peuple, on peut violer une province. César Borgia c'est ça. Si je ne suis pas ça, je ne suis rien....
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La mort provoquée de tout un système de gouvernement et le viol voulu de tout un cycle d'opinions, si on sait bien en jouir, ça atteint au spasme, à l'orgasme, ça mène à se sentir Dieu. On crée, on détruit, avec un sentiment de toute- puissance. Etre Dieu, c'est ça.
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