Mordoc

Si au départ l'histoire est intéressante, au final c'est mal mené, comme les livres précédents de Cornwell. L'idée d'un virus est pas mal trouvé, mais on n'avance pas dans l'enquête, Scarpetta est encore et toujours la cible d'un fou. C'est répétitif, lassant. Ce personnage est de plus en plus énervant, elle ne sait qu'être exaspérée par les autres, quitte à les prendre de haut.

La résolution est ridicule: une fin pathétique avec une héroïne qui découvre par hasard qui est derrière le virus. Tous les éléments décrits auparavant ne servent au final à rien, c'est à se demander pourquoi on a pris du temps à les mentionner.

L'écriture, fluide dans les descriptions, devient lourde lors des dialogues, et on se retrouve, comme vu précédemment, avec des échanges qui sautent du coq à l'âne, qui donne une impression d'absurdité désolante.

Mordoc est loin d'être un thriller captivant, et Cornwell n'est pas une valeur sûre dans ce genre.

C'était mon premier de l'auteur, j'ai été assez déçue assez vintage dommage le thème était pas mal. Mais les thrillers de nos jours sont tellement intenses que je pense que ça a mal vieilli tout simplement. Je ne pense pas réitérer pour un autre livre

Une intrigue qui traîne en longueur, sans cesse ralentie par des descriptions et des conversation oiseuses, une résolution expédiée et sans recherche logique ; on peut éviter cette lecture.

Je suis vraiment déçu par ce roman... Je trouve qu'il manque de rythme, j'ai vraiment eu du mal à le finir. L'idée de la maladie qui se répend est vraiment une super idée mais pas assez exploité, on anticipe toujours ce qui va se passer, ce qui pour moi retire le meilleur aux lecteurs: le suspence... Mais cela ne m'empêchera pas de lire ces autres romans.
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