En commençant la bande dessinée, on se demande où l'auteur veut en venir (en la finissant aussi d'ailleurs…). Mais [deplasma] a exercé sur moi une étrange fascination ! Les premières pages ne m'ont pas paru évidentes : des formes, des mots et bouts de phrases sans queue ni tête (est-ce l'intrin-net ? des discussions sur le projet ?) et cet homme aux cheveux longs et barbu qui revient fréquemment entre deux chapitres.
C'est surtout Melody McCabe, chercheuse en neurométrie qu'on suit dans cette BD atypique, elle se rend sur Integrity pour travailler dans les laboratoires Templa et pour le Dr Earnest, fondateur de l'intrin-net, un réseau humain assez complexe. Dans un monde futur surpeuplé, il faut trouver des solutions et l'espace peut en être une.
Le scénario se dessine lentement, puis il s'accélère au dernier tiers. Les questions sont de plus nombreuses et on se demande quel est le rôle de chacun. Les dessins de Joshua Cotter sont assez originaux, les expressions des personnages sont figés (Lance, le premier mais aussi Melody !) mais aisément déchiffrables grâce aux mimiques sur plusieurs planches et aux dialogues dans des bulles rectangulaires. Il en ressort une BD avec un fond d'humour tout à fait appréciable pour un thème technologique sur les limites de l'homme et l'univers.
En bref, malgré son côté étrange, cette BD m'a beaucoup plu même si l'homme barbu reste une grosse interrogation. Mais l'auteur développe des idées intéressantes sur la technologie future et l'humanité. Très envie de lire la suite, de comprendre ces mystères… j'espère que le tome 2 ne tardera pas ! Merci à Masse Critique et aux Editions Ca et là pour cette découverte !
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Une bande-dessinée de science-fiction qui démarre étrangement, où l’intrigue se met en place très lentement (si bien qu’au premier abord et sans 4e de couverture, on se demande quand même bien ce qu’on va lire). Après ce démarrage assez peu cohérent qui joue sur les espaces de la page, on arrive à une narration beaucoup plus classique. J’ai d’ailleurs bien aimé le décalage entre les dialogues, hyper présents et pas toujours intéressants, et l’intrigue qui se dessine en toile de fond. Ce n’est peut-être pas flagrant, mais j’ai trouvé la BD plutôt drôle malgré le côté très sérieux de la thématique de SF abordée. En revanche, j’ai trouvé le récit très long, assez décousu. D’autant plus qu’il y a deux histoires racontées : celle de Melody McCabe, la scientifique, et celle de cet homme qui semble être perdu sur une planète aride. A priori, à la fin de ce tome, on ne voit pas bien comment ils sont liés… En vérité, on n’apprend même pas grand-chose sur ce qui se passe dans toute la BD. C’est peut-être le plus gros défaut : être balloté dans tous les sens et ne pas retomber sur ses pieds. En revanche, un cliffanger plutôt inattendu nous laisse présager une suite (ce que j’espère, quand même, car j’ai plein de questions !). Un BD en tous cas très curieuse, qui me laisse pas mal dubitative mais qui m’intrigue suffisamment pour avoir envie de connaître la suite.
Merci à Babelio et aux éditions ça et là pour la découverte, dans le cadre de Masse critique. :)
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Déjà d’une rare densité, ce premier tome de 196 planches n’est pourtant qu’une introduction. Mais elle donne furieusement envie de se plonger dans la suite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Début d’une vaste saga SF qui brouille les pistes en mêlant à une survival story des éléments de comédie dramatique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un objet curieux, déroutant, probablement clivant, qui laisse pour l’instant un peu dubitatif.
Lire la critique sur le site : BoDoi
... même si le flux ne transforme pas exactement l'utilisateur en télépathe, il offre une connexion à un esprit collectif supérieur.
L'discours était pas mal, mais la fin, là, ça n'a ni queue ni tête. C'est un peu trop... comment qu'on dit ? Ambidextre.