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3,79

sur 2494 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est l'histoire d'une tragédie familiale qui se transmet de génération en génération dans un monde rural un peu caricaturé. Cela se lit très rapidement car c'est une histoire assez simple. J'ai passé un agréable moment en le lisant mais ce livre ne va pas rester gravé dans ma mémoire.
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Roman noir ...
Une histoire d'amour, de trahison et de drame ! un vrai roman terroir ... Nous voici plongé dans l'ambiance de la ferme ;) Une plume vive ! l'autrice est directe et percute parfois le lecteur. J'ai passé un bon moment en compagnie des personnages.
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C'était un nom que l'on attendait. Après le roi n'a pas sommeil (éditions Viviane Hamy) Prix Mauvais genres en 2012 ou encore Trois Saisons d'orage récompensé du prix des Libraires en 2017, Cécile Coulon revient avec Une bête au paradis publié chez L'Iconoclaste. Découvrez la critique Lettres it be !

# La bande-annonce

La vie d'Émilienne, c'est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d'un chemin sinueux. C'est là qu'elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu'à ce que l'adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s'appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance.

# L'avis de Lettres it be

Difficile de passer à côté du nouveau roman de Cécile Coulon, un roman très vite considéré comme une petite rock-star incontournable de cette rentrée littéraire, notamment couronnée du prix littéraire du journal le Monde. Pour son retour, l'auteure de 29 ans invite ses lecteurs à entrer au Paradis, rien que ça. Sauf que cette fois, le Paradis, c'est le nom d'une ferme tenue d'une main de fer dans un gant de velours par la vieille Émilienne. L'harassement, la violence du monde et de la mort, la rudesse des saisons et des amours… Au Paradis, rien ne vous sera épargné.

Il y a donc Émilienne et son corps digne d'une « ogresse affamée, d'une rudesse et d'une solidité à toute épreuve, capable de douceur comme de violence, capable de caresse comme de gifle, et tous autour d'elle s'appuyaient sur ce corps pour rester debout ». Il y a aussi Blanche, une « guerrière » orpheline que Louis, le commis de la ferme, tient en très haute estime dans son coeur. Il y a aussi le frère de Blanche, Gabriel dont le feu de la tristesse ne s'éteint plus. Puis il y a Alexandre aussi, premier amour de Blanche. Tout ce petit monde doit avancer, coûte que coûte, à la ferme mais aussi en-dehors, au contact d'un monde qui va trop vite, ou pas assez.

Dans son nouveau roman, Cécile Coulon fait intervenir une ribambelle de personnages aux caractéristiques marquées. Vous l'aurez compris. Des voix qui divergent, des âmes qui s'emportent… C'est assurément la grande force de ce livre. Malheureusement, Une bête au paradis est un roman à la langue forte, empreinte de réalisme et de violence dans la description des corps et des âmes mais… c'est tout. Les situations évoquées, de ce rapport sexuel pendant que l'on abat les cochons dans la cour et le sang en passant par de nombreuses autres, ces situations manquent d'une certaine crédibilité ou alors résultent du fantasme romantique d'un monde agricole bien différent. Mais on ne peut se résoudre à cela…

Et si Cécile Coulon avait juste voulu raconter une histoire, loin du virage pris par une littéraire française contemporaine décidée à dire le « vrai » et raconter le « vécu » ? Et si Une bête au paradis n'était qu'un conte noir, à la façon de l'immense La vraie vie d'Adeline Dieudonné, qui tenait la même place de rock-star dans le catalogue de L'Iconoclaste l'année dernière au même moment ? Regardé avec ces yeux, le nouveau roman de Cécile Coulon est une réussite, de toute évidence. Un conte noir, sanglant, un conte rude pour les grands. On pensait ne pas trop aimer… mais alors, on adore.

Retrouvez la critique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Très partagée par ce roman... D'un côté j'ai apprécié le côté tragédie grecque, les descriptions directes, voire brutales par moment, les personnages tranchés ; d'un autre côté j'ai vraiment bloqué sur la cruauté de certains passages que je n'ai pas trouvé crédible [pour donner une leçon à sa petite-fille orpheline, la grand-mère tranche la gorge de sa poule préférée devant elle, voilà voilà... Ben oui à la campagne on a forcément l'éducation basique :/ ]
Trop de caricatures sur la déception amoureuse, la vie à la campagne, la vengeance, l'attachement à la terre. Dommage !
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Le Paradis c'est le nom de cette ferme dans un coin de campagne, loin de la ville ; une ferme où vivent ensemble des êtres blessés, abimés par leur vie.
Emilienne est la grand-mère, la ferme lui appartient, c'est elle qui gère d'une main de fer tout son petit monde.
Blanche et Gabriel sont les petits-enfants élevés par leur grand-mère après la mort de leurs parents.
Louis est le commis, recueilli par Emilienne après que son père se soit cogné sur lui une fois de trop.

Gabriel est le "petit", fragile, faible, qui a très mal vécu le décès de ses parents, et garde un trou noir au fond de son âme, ou plutôt un arbre de tristesse qui sera toujours là et dont il faut tailler régulièrement les branches.

Blanche a hérité du caractère fort, sauvage, violent de sa grand-mère ; il n'y a pas grand chose qu'elle craigne. Elle travaille dur, a les doigts crochus, la peau rugueuse, elle aime sa terre et sa ferme.
Et puis elle aime aussi Alexandre, le beau jeune homme du village, qui vit dans une maison triste et sans vie avec ses parents.

Louis est un peu le demi-fou de la maison, il observe de loin, ne dit rien, c'est l'amoureux éternellement repoussé, après avoir fui le couple toxique de ses parents il a reporté toute sa tendresse et son affection sur Emilienne et Blanche, mais il ne fait pas parti de la famille et reste l'employé.

Ce petit monde évolue entre la ferme, l'école et le village jusqu'à ce qu'Alexandre décide de partir pour faire ses études en ville.

Enfermé dans ce huis clos au coeur de cette ferme, on a du mal à respirer, et bien que l'on soit à la campagne, l'air est lourd, épais. J'avoue que j'avais peur pendant la lecture, peur de ces gens qui semblaient inhumain tellement leurs émotions sont violentes.

L'ambiance générale du roman est assez glauque, il n'y a pas beaucoup d'espoir et de lumière.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre, mais je ne peux pas dire non plus que j'ai aimé car je me suis sentie assez mal.

J'ai aimé la ferme, le travail dur et physique, Louis qui passe le balai et ramasse les miettes, j'ai aimé ces petites choses du quotidien, j'ai aimé la vue, l'étang, les poules et les vaches, le grenier. J'ai aimé le marché, j'ai aimé Gabriel et sa maison carré, et Aurore, j'ai presque aimé Louis et sa petite folie.

Sans trop en dire (et c'est difficile donc attention divulgachage à partir de là) même si je comprends la douleur de Blanche et la trahison, je n'ai pas tellement cru à la fin, et surtout à cette pirouette du retour et de la trahison d'Alexandre, je ne sais pas, c'était trop. Je crois que jusqu'à ce retour j'ai plutôt bien aimé le livre mais ensuite j'ai été perdu.
Et pourtant j'aime les livres qui parle de la terre, de la difficulté de ce travail souvent ingrat, de la campagne, des animaux....
Donc petite retenue pour moi mais lisez ce livre et donnez moi votre avis
Lien : https://enviedepartagerlesli..
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Une ferme isolée, on ne sait où, exploitée par une génération de femmes. Huis clos composé de Blanche, son frère, sa grand-mère et d'un commis. Blanche qui ne vit que pour sa terre, laissera partir l'unique amour de sa vie. Lecture fluide, belle écriture mais qui, au final, donne une sensation de déjà vu, surtout la scène des cochons. Est-ce le nouveau lard chez la jeune génération ?
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Mouais… Une bête au paradis fut une lecture agréable, mais franchement pas aussi folle que j'ai pu le lire dans certains avis… Ce n'est pas une déception, mais compte tenu de tout ce que j'ai pu entendre de positif sur ce roman, je suis très clairement restée sur ma faim.

Commençons par les points positifs. L'ambiance du roman est très particulière, et m'a beaucoup accrochée. Cécile Coulon pose son histoire entre deux mondes, entre celui de la campagne, de la terre brute, et celui de la ville, qui bruisse d'activité et de secrets. Elle fait s'opposer deux lieux, deux univers, et c'est d'ailleurs là le principal thème du livre : l'opposition ville/campagne. Malgré l'impression de grand espace du Paradis, le roman est clairement un huit-clos, et l'espace devient rapidement étouffant. Vraiment, l'ambiance particulière est remarquablement mise en abyme.

Cependant, je reste sur ma faim par rapport à l'histoire. Je n'ai eu aucune surprise pendant ma lecture, concernant l'évolution de l'histoire. J'avais entendu parler d'une fin très surprenante… et bien pas pour moi, ce fut tout le contraire de mon côté ! Je dois avouer que je m'attendais à plus, pas forcément plus d'action (même si j'ai trouvé le roman un peu mou), mais à des scènes plus puissantes. le roman n'a pas un très grand nombre de pages, mais je n'ai trouvé un peu long. J'en attendais également un peu plus de certains personnages, qui perdaient un peu de leur intérêt au fil de l'histoire… Je reste sur ma faim car tout était en place pour une histoire incroyable, et au fil des pages tout est retombé comme un soufflet, du moins je l'ai ressenti comme tel.

Je n'ai pas détesté ni adoré Une bête au paradis, mais si je dois être honnête, c'est un roman qui m'a laissée sur ma faim. Il ne m'a pas fait passer un mauvais moment, je l'ai lu rapidement, mais je l'ai trouvé un peu mou. Reste que la confrontation ville/campagne de fond est bien exploitée et intéressante.
Lien : https://matoutepetiteculture..
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J'ai découvert ce livre lors de la présentation de la rentrée littéraire proposée par la librairie le cadran lunaire à Mâcon - www.cadran-lunaire.fr.
Ce livre est un huis clôt dans une ferme nommée « le paradis ». En dehors de la description de la vie à la ferme, les animaux, les récoltes, les marchés, à côté du calme de la cour avec son arbre au milieu, du paysage paisible du bord de l'étang, c’est un livre qui montre une assez grande violence. Violence des parents envers leur enfant Louis qui se réfugie au Paradis recueilli par Emilienne. La violence de l’accident des parents de Blanche (début du livre) et enfin la violence de la passion entre Alexandre et Blanche. Derrière ce titre se cachent de nombreux drames. Les personnages sont bien en place et les caractères bien décrits. L’histoire monte doucement en puissance, au rythme des saisons qui passent. J’ai été néanmoins saisi par la fin.
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Bon... un roman brillant. Une écriture puissante, sèche, minérale. Une atmosphère. Un roman qui parle de la terre qui colle à la peau, de de la mort qui rôde, de la trahison, de la vengeance. Des personnages féminins intègres, forts et déterminés. Des personnages masculins plus fragiles, plus lumineux, nuancés, complexes. Un huis clos sensuel et violent, une tension dès les premières pages : on sait que ces héros là ne vont pas finir heureux. Le roman reprend les obsessions de l'auteur : amour, force de la nature, solitude, folie. Et puis... ben rien. Justement. On lit, on pense à Jean Giono, à Sylvie Germain, à "Un été meurtrier"... et cette impression de déjà vu ne vous quitte plus. Les personnages deviennent caricaturaux, l'histoire aussi sombre qu'invraisemblable. On tire sur de la très grosse ficelle et on entend venir la fin aussi fort que les cris des cochons... Une belle déception. Et une petite critique parce que ça m'énerve quand même, ces auteurs que l'on annonce comme des prodiges et que l'on encense de manière unanime, et à qui l'inspiration fait totalement défaut. Dommage, parce qu'il y avait cette route et ces fleurs au début, cette belle écriture...
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Cécile Coulon signe une histoire d'amour passionnante et pittoresque sur fond rural. Blanche, la fière, tombe amoureuse d'Alexandre, l'ambitieux. Ils sont encore enfants mais connaissent les premiers émois de l'amour et ses premières désillusions. de l'enfance à l'âge adulte, l'amour saura les réunir et les séparer, car, au fond, Blanche n'a qu'un seul vrai amour, la ferme dans laquelle elle a grandi auprès de sa grand-mère, cette ferme qui la tue mais sans laquelle elle ne peut vivre. Entre promesses et trahisons, nous sommes coeurs liés à Blanche.

Cécile Coulon a très bien su retranscrire le monde rural dans lequel évoluent Blanche et son entourage, donner de l'étoffe à ses personnages, y compris les personnages secondaires, et mener son intrigue comme un thriller. Je le recommande vivement. C'était mon premier roman de cette auteure. Je vais m'empresser d'aller lire ses précédentes publications.
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