La dame aux oeillets

Première lecture en ce qui me concerne d'un roman de Cronin. Je ne connaissais pas cet auteur.
Ce court roman de moins de 200 pages en format poche se lit très rapidement, mais non sans plaisir.
Bien que l'histoire soit (à mon sens!) cousue de fil blanc et ne laisse pas beaucoup de place à l'imprévu, elle se laisse lire agréablement, pour peu que l'on accepte son côté un peu désuet dans les rapports homme/femme et les représentations de chacun.
C'est pour moi une lecture "feel good" pour les weekends pluvieux ou les soirées au coin du feu, quand on a envie de passer un moment tranquille.
Je lirai sans aucun doute d'autres romans de cet auteur.

Ce livre est une très jolie histoire d'amour. J'ai beaucoup aimé l'ambiance un peu désuète du roman et la description d'une époque révolue. J'ai vraiment beaucoup apprécier ma lecture qui nous replonge dans une autre époque de manière délicieuse et avec plein de nostalgie. J'ai cependant trouvé la fin un peu précipitée et mal amenée.
C'est un livre plein de charme qui donne envie de lire d'autres livres de Cronin.

Roman court, roman d'amour, La dame aux oeillets a pour personnage principal Catherine Lorimer, antiquaire issue d'un milieu modeste et qui ne doit sa fortune professionnelle qu'à son bon goût, à ses manières affables et à une formidable capacité de travail qui l'a obligée à délaisser sa vie privée, et notamment amoureuse. Elle s'occupe en plus de sa nièce, Nancy, qui veut devenir actrice et qui revient à Londres avec Chris Madden, son fiancé. Les affaires de Catherine sont au plus mal et elle compte sur la vente d'une pièce d'exception, un tableau de Hans Holbein, afin de se sauver.
La plume juste et douce de Cronin font vivre une belle romance, inavouée, entre Catherine Lorimer et Chris Madden, entre Londres et New York, dressant aussi le portrait de la bonne société anglaise autour d'une figure d'exception, Catherine, véritable working-girl avant l'heure.
Un moment de lecture très agréable.

D'une facture très classique, ce roman se lit agréablement. Ce n'est certainement pas le meilleur livre d'AJ Cronin mais il nous montre combien, en à peine un siècle, le monde et les moeurs ont changé. le point de départ et le titre du livre est un tableau de Hans Holbein le jeune que l'on oublie finalement très vite pour suivre une romance désuète mais tout en finesse.

Très beau récit de Cronin que j'avais mis à l'écart pendant et que je retrouve avec plaisir. Histoire d'amour entre une tante solitaire et le fiancé de sa nièce chérie. L'amour triomphera-t-il?

Une commerçante en art, se voit un jour ressembler à un petit tableau qu'elle met en vente. Tomber amoureuse du futur mari de sa nièce, où cela peut-il mener ?

A J Cronin est un ecrivain doue et regulier dont les livres se lisent bien car ils sont exempts de longueurs qui affaiblissent l'histoire et le suspense.Cette dame aux oeillets ne deroge pas a la regle et si le livre fait autour des 300 pages,le rythme est toujours présent et le plaidir de lecture garanti.

Auteur populaire des années 60-70 AJ Cronin appuie sa notoriété sur des romance plutôt bonne enfant. Classifié à l'époque comme roman de gare, ces lectures faciles et rapides permettaient aux femmes de s'emmouracher de la personne qu'elle n'aurait pas due. La dame aux oeillets n'échappe pas à ce canevas. Mais qu'en est-il de nos jours ? Je pense que ce roman a beaucoup vieilli et les us et coutumes ont changé et c'est sans doute pas plus mal. J'ai trouvé que cet auteur écossais manque profondément de sensibilité féminie pour écrire les émotions de ces personnages féminins qui sont vites débordés, anorexiques ou hystériques pour traduire ce qu'elles ressentent. C'est dommage ...

J'ai beaucoup aimé ce roman, ses situations, et surtout son style. Bien sûr les femmes doivent y être de bonnes épouses, bien sûr le triangle amoureux est un peu éculé, bien sûr les personnages sont un peu caricaturaux... mais il n'en reste pas moins une excellente peinture d'un certain milieu, d'une certaine époque. J'y ai été transportée et m'y suis trouvée bien.
J'aurais aimé une fin moins mièvre avec, par exemple, le suicide de Nancy qui prend conscience que c'est la douleur qui lui a permis de jouer aussi bien, et qu'elle ne sera jamais capable de reproduire cette performance.
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