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C'est un roman écrit par Catherine Cuenca, il est sortit en 2022 et édité par Talents hauts.
Myriam, 17 ans,expérimente ses premières soirées en le cachant à ses parents moralisateurs. Qui dit premières soirées dit nouvelles rencontres avec des filles, comme des garçons. Myriam rencontre Franck, un peu plus vieux, il lui plait et c'est réciproque. S'en suit donc une suite de rendez-vous romantiques dont un où Franck propose d'alller dans son appartement. Mais c'est un piège, car en 1978 dans une société ou les femmes ne disposent pas complètement de leurs corps, une simple invitation peut vite se transformer en bien plus. Et ça, Myriam ne l'a pas compris et accepte de manière innocente. Une fois dans l'appartement, tout se bouscule, le gentil garçon respectueux n'est plus celui qu'elle pensait connaître. Soupçon de grossesse, culpabilité et incompréhension sont les mots d'ordres qui chamboulent les mois suivants de la jeune fille.
En parallèle, le Procès du Viol avec Gisèle halimi fait rage, tout le monde en parle et une mysterieuse militante placarde les murs du lycée de myriam d'affiches engagée et déculpabilisantes. Vont-elles réussir à la faire changer et sortir de son trou pour que les langues se délient enfin ?
Ce livre est bien écrit et accessible dès la 5ème pour les plus matures, les scènes de viol étant plutôt explicites. On s'attache à certains personnages et en détestent d'autre, Nos corps jugés est fait en sorte de rentrer complètement dans l'histoire sans pouvoir le lâcher. C'est également primordial d'informer la jeunesse sur ce sujet et cette histoire de procès du viol tant fondatrice pour les victimes.
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Myriam est une jeune lycéenne de terminale qui en soirée rencontre un jeune homme plus âgé qu'elle. Ils se revoient dans le dos des parent de Myriam. L'homme veut aller plus loin elle ne veut pas il l'a viole et elle a peur de tomber enceinte. Elle ne trouve refuge ni dans sa famille ni dans ces amis jusqu'à ce qu'elle tombe sur un prospectus de militante qui lui fait comprendre que elle n'est pas seule à avoir vécu cela et qu'elle n'est pas seule à etre en colère elle a trouver des gens qui l'a comprenne et ce lui fais du bien ce qui va l'aider également à faire entendre sa voie à porter pleinte.
Catherine Cuenca décrit parfaitement bien les sentiments de Myriam qu'il soit bon ou mauvais. J'ai aimer lire se livre il est très emportant.
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Nous sommes en 1978. Myriam, 17 ans, tombe sous le charme de Frank. le jeune homme l'invite chez lui et s'attend, comme de juste, à ce que Myriam s'offre à lui. Mais elle refuse. Alors il la viole. Myriam est tétanisée. A la peur de tomber enceinte, s'ajoute celle d'avouer ce qu'elle a subi. Alors elle se tait. Car comment révéler le pire quand on a des parents très stricts qui ne se soucient que du qu'en-dira-t-on et une amie catholique qui veut rester vierge jusqu'au mariage ? Grâce à Jo, une camarade de lycée militante féministe, et portée par le procès d'Aix qui a permis que le viol soit qualifié de crime, Myriam va oser demander justice.

Oui. Fut un temps où le viol n'était qu'un délit et où les femmes meurtries étaient automatiquement considérées comme provocatrices ou hystériques (malheureusement sur ce point, il y a de sombres vestiges). Il a fallu l'extraordinaire défense de Gisèle Halimi dans le procès d'Aix pour que le viol devienne un crime. L'originalité de ce roman est que l'histoire surfe sur cette vague sans rentrer dans des détails juridiques, et dont on comprend qu'elle va aider de nombreuses femmes à pouvoir exorciser leur douleur.
Nos corps jugés est parfait pour aborder cette thématique avec des ados. Il est franc, va droit au but et s'immerge complètement dans tout ce qu'une jeune fille peut vivre quand elle est victime. 1978-2023, même combat.
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Dans ce roman social et déjà historique édifiant, Catherine CUENCA présente le journal d'une adolescente qui rend compte des événements qu'elle a vécus de mars 1978 à avril 1979.
Myriam, 17 ans, lycéenne modèle subit un viol et craint d'être enceinte. Silencieuse très longtemps par honte et culpabilité, elle se décide à parler quand l'angoisse la submerge et l'empêche de vivre. Elle ne reçoit ni soutien de sa famille, soucieuse de protéger sa réputation ni de son amie Liliane qui, enfermée dans une morale rétrograde, la trahit alors qu'elle veut porter plainte.
Quand apparaissent au lycée des affichettes pour défendre le droit des femmes et incitant à assister au procès du viol de deux victimes défendues par Gisèle Halimi à Lyon, Myriam va enfin trouver la force de se défendre. Soutenue par une élève militant au sein du mouvement de libération des femmes puis par sa soeur aînée en vacances chez ses parents, elle parvient enfin à porter plainte pour viol. le parcours judiciaire éprouvant et semé d'embûches peut démarrer.
L'autrice décrit parfaitement le contexte de l'époque en faisant de Myriam une héroïne admirable de courage, de détermination et de volonté, se débattant dans l'indifférence générale, la peur du "qu'en dira-t-on" et le sentiment d'impunité de son violeur.
Le texte est révélateur des combats menés par des femmes engagées dans les années 70 pour que l'on reconnaisse leur statut de victimes. L'écriture fluide permettra sans doute à beaucoup de jeunes lecteurs d'entrer dans ce récit marquant et très juste qu'on ne lâche pas. Sa lecture nécessitera, au regard de toutes les violences encore faites aux femmes, des échanges pour commenter, expliquer et les faire s'exprimer sur ce sujet grave.
A découvrir absolument !
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Ce roman féministe nous plonge dans une histoire pas si lointaine et toujours d'actualité. Quel chemin parcouru en 70 ans, quel sur place par certains aspects.
Comment avouer que l'on a été violée ? Comment supporter le regarder le regard des autres, la honte de soi-même (même si on n'a rien fait), la peur de rentrer dans un commissariat, le face à face avec son agresseur, la crainte de ne pas être crue, la peur d'être enceinte, l'isolement ?
Ces questions se posent toujours, avec heureusement davantage de soutien public.
Je crois que ce qui m'a le plus marqué dans le traitement de cette histoire, c'est l'isolement de Myriam, le positionnement des hommes et leur violence.
J'ai apprécié l'évolution de mentalité des jeunes qui l'entourent, qui se sensibilisent petit à petit.
La scène du procès m'a semblé rendre justice à la difficulté de "prouver" le viol, l'importance de la subjectivité de "l'intime conviction" du juge.
Quant aux peines encourues, elles font pleurer aujourd'hui.


Bref, un roman très intéressant. Mais je ne sais pas ce que j'en ai pensé d'un point de vue littéraire. J'ai trouvé la lecture facile et addictive. J'ai été perturbée par la chronologie et le cauchemar.
J'ai l'impression que des indications comme "une semaine plus tard", "un mois plus tard", etc. auraient plus percutantes.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous trace le parcours difficile de Myriam, victime d'un viol, rendue responsable par sa famille, dans une époque où il est difficile de protester ou d'exprimer son opinion quand on défend le droit des femmes à disposer de leur corps. On en apprend sur Gisèle Halimi et sur la qualification du viol en crime. Pour cela le livre est bien fait. J'ai toutefois une réserve : les discours tenus en 1978 sont exactement les mêmes qu'aujourd'hui et je ne les ai jamais entendus, en tout cas pas aussi clairement avec ces mots là, dans mon enfance ou adolescence 10-15 ans plus tard. D'où mes questionnements : est-ce que, même si le viol est bien jugé comme un crime, les choses en sont restées au même point ou est-ce un côté trop didactique du roman qui veut ça ?
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Coup de coeur, livre coup de poing sur la culture du viol dans les années fin 70-80 alors que le viol devient tout juste un crime et non un fait divers.Pour l'héroïne, ce viol changera sa vie. Elle se battra pour sortir du silence, de la honte, d'accepter de nouveau son corps. Seule sa soeur la soutiendra dans cette épreuve. C'est révoltant, l'attitude des parents, qui la renient, l'accusent d'être responsable, ne la soutiennent pas, vont même, pour le père, jusqu'à la virer de la maison. C'est révoltant la manière de penser de certains personnages, qui pensent que les filles si elles acceptent un verre doivent aller jusqu'au bout, car elle l'ont bien cherché, c'est révoltant de croire que la réputation doit être sauve à tout prix, surtout au prix du silence, du mépris et de l'abandon.J'ai vraiment aimé ce titre, je le recommande à tous.
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Gros coup de coeur pour ma part.

Un roman poignant et touchant sur une histoire de viol, mais qui s'élargit à un véritable combat féministe.

La condition des femmes dans les années 70, et comment on subit tout ça, lorsqu'on n'a ni le soutien de ses parents, ni celui de notre soit disant meilleure amie, tous ancrées dans des valeurs rétrogrades et culpabilisantes.

Comme si les victimes de viol étaient responsables de ce qui leur est arrivé.

L'auteur arrive à décrire avec brio une situation plutôt réaliste tout en montrant l'injustice et tout un panel d'émotions qui nous relie à Myriam.

Bref, un très bon roman, au message fort, très bonne découverte.
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Myriam est victime d'un viol, nous sommes en 1978., elle ne sait vers qui se tourner, sa famille ne la comprend pas et lui demande d'oublier, de ne pas faire d'histoire. Comment faire reconnaitre son statut de victime ?

Catherine Cuenca nous plonge dans le passé et dans le "procès du viol" défendu par Gisele Halimi. Elle arrive à entremêler son histoire de fiction avec la vraie pour donner vie à ces femmes, meurtries, qui réclament justice. Un texte fort sur le consentement, et la liberté des femmes.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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