La définition du bonheur

Ce livre se lit avec une facilité déconcertante.
Tous les types de narration s'y retrouvent et captent le lecteur. La simplicité du style est presqu'inhabituelle.
Les personnages existent et leur histoire contient des éléments où chacun peut s'y retrouver (normal! à force de tout y mettre).

Deux femmes, deux vies, deux notions du bonheur.
L'une gobe la vie en aventurière continuellement blessée, l'autre réservée la vit plus calfeutrée.
Les deux se rejoindront et des similitudes un peu clichés apparaîtront justifiant qui elles sont.

Des décennies se succèdent avec leurs caractéristiques sociétales, politiques, psychologiques.

Les déboires et souffrances féminines sont évoquées depuis le viol jusqu'à la tromperie en passant par la sexualité, l'avortement, la fausse couche, l'humiliation, le vieillissement, les violences masculines et le féminicide etc…

Depuis le cheminement sur les routes fin des années 70 pour l'une ou l'éducation en milieu intellectuel et strict pour l'autre jusqu'à la pandémie contemporaine, les deux femmes suivent chacune leur destin, leurs choix, leurs mal-être, leurs amours.
Les années défilent où chacune doit trouver ou retrouver sa place.

Des milieux où l'argent semble peu important mais n'empêche nullement les départs sur un coup de tête, les vacances, les sorties, les quelques soucis matériels.
Des lieux, des logis, des relations, des amis ou pseudo-amis, des conjoints, des enfants et ces femmes apparaissent continuellement en quête d'une identité difficile à trouver.
Elles subissent leur mal être de manière différente, s'interrogeant continuellement sur leur quête souvent auto-destructrice pour l'une des deux.

Le trop nuit et donne l'impression d'un parcours sur tous les poncifs actuels mais la profondeur manque et rend la lecture mitigée.

Franchement je me suis encore fait berner par le déferlement sur la rentrée littéraire et le titre du livre plutôt racoleur.
Histoire des plus banales, des coucheries décrites pour être dans le ton, la vie bousculée de ses femmes est inintéressante.
Bref ma définition du bonheur est d'avoir pu terminer ce livre aujourd'hui pour passer à un autre !!

La clé de leurs bonheurs diffère, mais leur quête est similaire : être heureuse (ou le moins malheureuse). L'une trouvera l'équilibre dans une vie ordonnée, l'autre préférera l'aventure. le bonheur s'apprivoise alors au fil des ans au gré des rencontres et des choix, il se crée, se découvre et s'arrange. Chacune fera au mieux jusqu'à ce que le destin les rapproche.
Roman sur l'existence, « La définition du bonheur » dresse le portrait de femmes attachantes aux prises avec les tourments de l'amour et des désirs, des choix à faire, bons et mauvais, de la liberté, de la féminité, de la maternité. Catherine Cusset nous entraine sur la route de la vie vraie croquant le quotidien avec finesse.
Une lecture juste et prenante.

Lien : https://aufildeslivresbloget..

Tout oppose Clarisse et Ève, que ce soit dans leur vie ou dans la conception que chacune s'en fait. « Ni l'argent, ni la reconnaissance, ni les mondanités n'intéressaient Clarisse. », écrit la narratrice p316, pour continuer « Elle traquait les brefs instants de beauté. ». Ève, quant à elle, recherche le bonheur dans sa durée, dans sa continuité.
L'une vit le moment présent, l'autre a besoin de se projeter. Pourtant, quelque chose de fort les unit. le roman nous en apportera la réponse.
Loin des clichés, Catherine Cusset dépeint la vie des femmes telle qu'elle est, au travers des différentes étapes de leur vie.
Elle questionne leur désir quant à leur rapport au corps, à la liberté, à l'amour, à la maternité, au vieillissement, et au bonheur.
Elle nous livre deux visions diamétralement opposées, deux manières de concevoir la vie et de la vivre, rappelant ainsi que chaque femme est libre de ses choix. Ce portrait intime de deux femmes sur plus de 50 ans est bouleversant de vérité. Beaucoup des aléas, des épreuves, des questionnements, des affres, des doutes et des joies dans ce concentré de vie....suite sur le site
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Catherine Cusset nous livre avec délicatesse les destins croisés de 2 femmes, qui finiront par se rejoindre. Nées dans les années 1960, Clarisse et Eve, nous embarquent avec elles sur plusieurs années, jusqu'en 2021.

Beaucoup de sujets sont abordés, certains plus approfondis que d'autres, l'homosexualité, la liberté sexuelle, la maternité, l'éducation, le rapport aux autres, la maladie, la violence...

Deux beaux portraits de femmes différentes mais aussi attachantes l'une que l'autre, avec son cortège de bons et mauvais moments, de bonnes et mauvaises décisions, de réussites et d'échecs, qui nous renvoient à nous même.

J'ai aimé me glisser, telle une petite souris, dans les histoires familiales et sentimentales de ces deux femmes. Ecouter, observer, anticiper, imaginer, trembler... Un roman sensible, touchant, émouvant, terriblement humain, que j'ai eu plaisir à lire.

Deux femmes dont on suit le destin et les relations avec les hommes.
Mais les hommes sont-ils vraiment tous violeurs, violents, lâches, faibles, prétentieux, infidèles ou arrogants ? On a l'impression qu'il n'a pas été possible de croiser au cours des cinq dernières décennies une figure masculine positive (ah, si ! un gentil SDF photographe (?) qui fait une brève apparition. Ouf !)...
Bref, un portrait de l'homme médiocre dans toute sa splendeur et face à eux des mères courages ou des amantes libérées. Quel cliché !
J'ai trouvé cette peinture contemporaine extrêmement stéréotypée : du sexe glauque, des bobos intellos dans des salons parisiens, des manifs anti-trump et de la psychanalyse covidée...
La platitude de l'histoire fait qu'on a du mal à suivre les éléments du récit. On a vraiment l'impression d'un roman commandé pour cocher des cases : viol, liberté sexuelle, covid. C'est ça Gallimard ?
Je ne sais pas si les "quinquas" s'y retrouvent, moi pas ! Et je regrette mes 20€.

Un roman comme je les aime.
L'histoire commence dans les années 1960 par la naissance des deux personnages principaux : Eve et Clarisse. Toutes deux sont nées à Paris.
Ensuite, le roman va retracer leur existence sur une quarantaine d'années. On va suivre tantôt la vie de Clarisse, ses voyages, ses amours, tantôt celle d'Eve, son travail, son mariage. Pour l'une ce sera finalement la France, tandis que l'autre s'établira à New York.
Ce roman retrace de nombreux thèmes : l'amour, la passion, la maternité, les violences faites aux femmes, la réussite professionnelle, l'écriture.
Ce sont deux beaux portraits de femmes un peu contradictoires mais aussi complémentaires. Cela se lit très bien, malgré quelques clichés peut-être.
Cependant, j'ai aimé le côté très réaliste du roman ; les deux personnages semblent exister vraiment et leur histoire personnelle se retrouve mêlée parfois à l'Histoire du monde.
Un bon moment de lecture.

J'ai mis un temps fou à terminer le roman, persuadée qu'il se passerait (enfin) quelque chose à un moment donné. Mais rien ! Fade, plat, sans intérêt et finalement assez mal écrit, voici un roman que j'appellerais inutile s'il fallait le qualifier. Une succession de clichés (sachez que tous les hommes sont mauvais), de personnages stéréotypés, de femmes courageuses qui sont bien supérieures aux hommes décrits plus haut et bien-sûr, le tout dans un milieu bobo cher à l'auteure. Tant de bons romans en cet automne, vous pouvez zapper celui-ci sans regret !

Des années 80 à nos jours, le parcours de deux femmes, Eve et Clarisse, entre New-York et Paris. Toutes deux sont touchantes et attachantes, avec leurs doutes, leurs interrogations, leurs espoirs et déceptions.
l'auteure parvient brillamment à entrelacer le parcours de ces deux femmes, si différentes dans leur façon d'aborder le désir, l'amour, la maternité et leur conception du bonheur.
Chaque chapitre raconte alternativement Eve et Clarisse, Catherine Cusset construisant habilement des bribes de vie, nous permettant ainsi de découvrir le lien les unissant.
Les thématiques chères à l'auteure sont bien là: les rapports mère/fille, la maternité, le couple, les décisions bonnes ou mauvaises, que l'on prend et qu'il faudra assumer...
Un livre intense, émouvant et captivant, à savourer.
Un excellent moment de lecture.

Un style plat, un procédé littéraire éculé et sans intérêt, un surf racoleur en fin de roman sur l'actualité. Bref, on se demande comment Gallimard peut publier de tels romans sans grand intérêt. L'auteur ne parvient pas à rendre ses héroïnes auto-centrées sympathiques, ni même passionnantes. Pas de style, peu d'histoire, bref un livre peu inspiré et guère inspirant.