La définition du bonheur

Même pas déçu, juste "étonné" qu'une grande maison d'édition ose publier ça.
De quoi s'agit-il ? La vie survolée de deux femmes qui se révèlent avoir un lien révélé dans la courte seconde partie (pas de coup de théâtre, que du très banal et téléphoné).
Ce roman ressemble à un ramassis de textes de fond de tiroirs auquel l'auteure aurait tenté de donner une cohérence et une unité. Mais la sauce ne prend pas. Il en résulte un texte lourd, inintéressant, sans profondeur et rempli de clichés. Une sorte de premier jet d'idées pour un roman que l'auteure tente maladroitement de justifier dans les derniers paragraphes.
Une phrase a retenu mon attention : "C'est l'écriture, pas l'histoire, qui fait la littérature". Dans ce livre, il n'y a ni l'un ni l'autre

Dans La définition du bonheur, Catherine Cusset met en scène deux femmes, Eve et Clarisse.L'histoire commence par l'adolescence, Clarisse, à l'âge de 16 ans est en vacances chez une de ses tantes et subit une agression qu'elle tait à son entourage. Eve,quant à elle trouve une lettre de son père dans laquelle elle apprend un secret sur sa naissance.Le lecteur suit le destin de ces deux femmes , très différentes, qui finiront par se rencontrer.
Clarisse, après le lycée part voyager en Asie, en Inde. Elle rencontre un homme avec lequel elle aura trois enfants.Elle se séparera assez vite, menant une vie libre, sans travail fixe et multipliant les rencontres amoureuses.
Eve part s'installer aux Etats-Unis car son mari y a une opportunité professionnelle.Elle devient traiteur et sa cuisine française connait un grand succès. Elle mène une vie équilibrée et est heureuse avec son mari. Cependant, elle rencontre un écrivain français avec lequel elle aura une liaison, écrivain qu'elle retrouvera plus tard dans d'autres circonstances.
J'ai bien aimé le début du roman avec ces portrait de femmes, très différentes mais dans lesquelles on peut se retrouver, en autres dans les descriptions du quotidien. La dernière partie m'a déçue , je l'ai sentie bâclée et pleines de clichés, sorte de catalogue fourre-tout des événements des dernières années.
[Des attentats du 11 septembre, à ceux du Bataclan, à la crise du Covid, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait caser absolument tout ces faits, le point culminant étant les funérailles de Clarisse dirigées par Delphine Horvilleur et ceci enlève toute crédibilité...]
Dommage car j'avais beaucoup aimé ces précédents ouvrages qui avaient une trame narratative originale!

Un très bon roman qui met en avant la vie de deux femmes en parallèle, Ève et Clarisse. le prologue est l'enterrement de Clarisse donc et puis retour en arrière, on passe de la vie de Clarisse jeune adolescente à celle de Eve On suit avec passion ces jeunes femmes si différentes. Tous les thèmes sont abordés : l'amour, la maternité, le couple, la réussite, la maladie, l'adultère, la généalogie.

Elles n'ont apparemment aucun lien entre elles. Mais un jour on va découvrir que si. C'est Clarisse qui va le découvrir. Eve et Clarisse vont se rencontrer et s'apprivoiser pendant quelques années. Eve va soulever un lièvre, celui de la relation de dépendance violente qu'entretient clarisse avec un russe plus jeune qu'elle. Elle la poussera à porter plainte ce qui précipitera le destin de clarisse.

Excellent roman fouillé et au ton juste.

Deux destins de femmes presque parallèles, puisqu'ils finissent par se rencontrer nous sont contés par l'autrice. Clarisse, baroudeuse épouse finalement Hendrix, un autre baroudeur rencontré au bout du monde qui lui fait trois enfants, Martin, Lucas et Zack. Elle se retrouve seule après le départ de son mari avec son amie Bérengère et gère difficilement sa nouvelle situation malgré l'aide temporaire que lui apporte Sydney, sorte de bipolaire attentionné lorsqu'il est dans sa période euphorique. Eve vit à New York avec Paul dont elle aura deux filles, Houston et Hannah. Passionnée par la cuisine, elle créera son entreprise et assumera un petit dérapage amoureux avec Sébastien. Les vies de ces deux femmes sont longuement et alternativement décrites sur une quarantaine d'années sous tous les aspects, sentimentaux et sociaux. Une histoire décousue, sans grand intérêt qui essaie de rattraper le lecteur avec la fin du parallélisme censé donné un peu de rythme et de raisons d'avoir patienté jusque là !

Je sors déçu de cette lecture. L'histoire de cette famille reprise dans ce roman ne m'a pas parlée. le livre est bien écrit mais il m'a manqué une petite musique qui m'aurait porté pendant la lecture. J'ai tourné les pages sans adhérer aux heurs et malheurs décrits au fil des pages. J'ai trouvé désagréable que des évènements aussi traumatisants que le 11 septembre à New York, les attentats à Paris, l'affaire Villemin soient évoqués inutilement. Pourquoi citer Mme Delphine Horvilleur pour une cérémonie funéraire? Là aussi je trouve cela inutile et déplacé.
Ce qui m'a aussi déplu c'est cette évocation de la réussite universitaire des personnages du roman. Pourquoi les qualifier par leur diplôme?

« Comment les femmes se débarrassaient-elles de ces carcans? » Page 100

Avec un titre pareil, difficile de ne pas céder à la tentation. Et en plus quand il est signé par une auteure dont j'apprécie le style, cela ne pouvait être que succès assuré. Je me glissais dans ce texte en terrain conquis et pourtant cela n'a pas pris. Je me suis difficilement traînée jusqu'à la page 100.

On y lit à tour de chapitre la vie de deux femmes de leur enfance à leur cinquantaine, tout y passe leur adolescence, le rapport à leurs propres parents, leur carrière, leur vie sentimentale et sexuelle, leur maternité… Comme le sentiment de passer du coq à l'âne sans trop comprendre où l'auteure nous emmène. J'ai persévéré car 1) collection blanche de Gallimard 2) une auteure que j'apprécie. Mais le lien unique entre ces deux femmes a surgi trop tardivement pour m'embarquer. Et vous, l'avez-vous lu, et aimé ?
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Plongez vous sans tarder dans ce roman, il vous comblera du bonheur de le lire… Si définir le bonheur n'est pas chose facile en vérité, voilà pourtant deux femmes, Clarisse et Eve, qui chacune va penser le vivre, l'une dans l'instant, dans l'éclat, l'autre dans la durée. Elles ne se connaissent pas, et vivent loin l'une de l'autre. On les découvre et on les accompagne, au fil de neuf chapitres qui alternent, au fil des années, le vécu de chacune. Tout semble les séparer, aussi bien la distance que leur manière de vivre et peut-être d'être heureuse, mais l'on pressent qu'un jour, on ne sait quand ni comment, elles vont se retrouver, et en effet, au dixième chapitre… mais n'en disons pas plus !

Si l'on peut être un peu dérouté au début, jusqu'à penser qu'il s'agit là de nouvelles séparées, on saisit vite le procédé narratif qui se révèle très « accrocheur ». Dès lors, qu'on soit lectrice ou lecteur, on n'a de cesse de se retrouver dans la peau de l'une puis de l'autre de ces deux femmes, si différentes dans leurs personnalités et leur entourage, mais attachantes toutes les deux, et dont les destins s'étalent des années quatre-vingt à nos jours, en une fresque magistrale.

Voilà un roman riche de situations, de rebondissements et de sentiments, dense, foisonnant, vécu, bien observé, et porté comme toujours par une très belle écriture, à la fois classique et actuelle, fluide, élégante, pleine de relief. N'hésitez pas, lisez-le!

Récit de vies de deux femmes. C'est un roman, aux accents un peu intimistes.

On est immergé dans la vie de Clarisse et d'Eve, à tour de rôle, au travers de chapitres assez longs. Au début, j'avais du mal à passer de l'une à l'autre, tant j'étais imprégnée de la voix de celle que je quittais alors.
On suit ces deux destins sur plusieurs dizaines d'années, destins sombres et lumineux, à parts inégales pour l'une ou pour l'autre.
Famille, couple, amitié, relation à l'autre ; métier, école, argent, violence, maladie, de nombreux domaines sont évoqués.

Ce livre ne m'a pas laissé indifférente. Je ne connaissais pas l'autrice et j'ai été sensible plus à son regard et à sa sensibilité justement, qu'à sa plume qui ne démérite pas pour autant. Certaines affinités ne s'expliquent pas, des thèmes qui nous touchent davantage que d'autres peut-être.

Une belle découverte pour moi, que je prolongerai sûrement avec d'autres de ses romans.

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La définition du bonheur... vaste programme ! Dans son roman, Catherine Cusset tente de nous en donner un aperçu à travers le destin de deux femmes de notre époque : Clarisse, une femme libre et solaire et Eve, plus conventionnelle... Chacune, à sa manière, décrit les étapes d'une vie de femme qui atteint par moments le sentiment de plénitude et se construit un bonheur dont les contours sont parfois flous... L'alternance des deux histoires parallèles se révèle finalement une intrigue bien construite où Eve et Clarisse se decouvrent un destin commun.
J'avais gardé un bon souvenir d'Un brillant avenir mais je ressors plus mitigée de cette lecture dont les destins m'ont touchée mais pas vraiment le style... On ressort un peu pensif de cette lecture.. La définition du bonheur n'est pas chose aisée, c'est peut-être ça le message finalement ?

Je suis légèrement déçue par le dernier roman de Catherine Cusset, comme je l'avais été encore plus par Indigo.
La définition du bonheur nous invite à partager les histoires parallèles, sur une quarantaine d'années de deux femmes, dont nous ne comprendrons le lien qu'à la toute fin du livre : Eve, issue d'une famille nombreuse, qui a suivi son mari aux Etats-Unis, a deux filles, et s'investit dans la création d'une entreprise de traiteur, et Clarisse, fille unique d'une femme abandonnée par son mari, trois fils, qui connaît de nombreuses liaisons et dont le cheminement est plus chaotique.
La destinée de ces deux héroïnes traversant les décennies de la fin du XXème et du début de ce siècle, permet à Catherine Cusset d'aborder toutes les problématiques qui ont pu concerner les femmes : les violences sexuelles, l'avortement, la maternité, la recherche d'équilibre entre la famille et la carrière.
Les deux femmes n'ont pas la même personnalité, les mêmes valeurs et la même façon de rechercher le bonheur, d'où le titre.
Le roman est bien écrit, bien construit ; il procure un grand plaisir de lecture. Les personnages et les situations sont bien vus, sans fausses notes.
Il y a du souffle romanesque et pourtant il manque quelque chose pour que ce soit un roman marquant.
Catherine Cusset est très inspirée par les méthodes d'écriture anglo-saxonne et peut-être y-a-t-il un effet "creative writing" qui m'a laissée un peu à distance de cet objet littéraire trop "marketé", inspiré d'éléments autobiographiques, mais assez éloigné des autofictions comme La haine de la famille, Confessions d'une radine ou L'autre qu'on adorait que j'avais beaucoup aimées.