Pukhtu

Ce roman n'en est pas un. Il n'y a donc pas lieu d'évoquer le réalisme saisissant de l'ouvrage ni la connaissance approfondie de l'auteur sur l'Afghanistan et ses conflits. Tout juste à dire que les faits sont plus graves que la plus vile des imaginations. Et que l'horreur de la guerre n'aura jamais de justifications autres que celles apportées par les esprits les plus pervers.

Alors… ce livre est très, très complexe et ce malgré le lexique final.
Beaucoup de personnages... et ce n'est qu'a la moitié de ce pavé que j'ai commencé a me retrouver au milieu du foisonnement de langages spécifiquement militaires et de situations enchevêtrées…
J'ai failli aussi interrompre plusieurs fois ma lecture en raison de l'extrême violence particulièrement abjecte de certaines scènes , et pourtant je suis une lectrice « avertie ».
Cette violence est liée à un réalisme si cru qu'on a l'impression que ce livre est non pas un roman, une fiction, mais un un récit, un reportage avec le vécu qui va avec… Alors, disons qu'au vu du nombre de références citées le récit est extrêmement bien documenté...un peu inclassable.
Certaines de ces scènes sont si puissantes dans leur réalisme qu'avec même peu d'imagination on se retrouve prisonnier haletant du scénario.
Mais quelle horreur ! de vraies personnes vivent ça quotidiennement et ce « thriller «  est pour eux la réalité .
Alors, chapeau bas à DOA, il réussi malgré ma confusion et mon écœurement a me donner envie de poursuivre et certains personnages finissent par devenir « attachants »…
On peut dire qu'après une telle lecture on à vraiment du mal à garder la foi en l'humanité - si on l'avait encore- et même si on est plus ou moins informé de toutes ces « belles choses » qui surviennent à chaque instant en ce monde, disons que ce livre enfonce un peu plus le clou !
J'attends donc la suite...bien tranquille, au chaud, dans mon petit confort d'occidentale.

Pukthu de D.O.A. dans un rythme halten digne d'une série américaine l'auteur nous transporte d'un continent à l'autre entre guerrier Afghan, société priver de sécurité, militaire Afghan corrompu et les services spéciaux français. le tout agrémenté de trafic en tout genre entre drogue, armes, argent, sexe, pouvoir, alcool et petites pépés.
D.O.A. est maître dans l'art de l'intrigue du détails et de la psychologie de ses personnages.
A lire.

Quasi inclassable, cet écrit pourrait avoir des affiliations avec "Je suis Pilgrim" mais, car il y a un mais, l'auteur a enfanté un docu-fiction d'une rigueur, de détails techniques et narratifs exacerbés. le résultat présente et exploite des thématiques lourdes et complexes que sont la géopolitique, les conflits armés modernes, les arcanes des politiques dévoyés sans se départir d'une peinture réaliste et impressionniste des personnages prépondérants au récit. L'entrée, l'immersion dans cette brique n'est pas initialement chose aisée mais en appui de glossaires, de cartes, de listes détaillées des personnages, le lecteur se fondera dans l'univers voulu de DOA. Un écrit magistral de part sa singularité et l'exigence qualitative de son géniteur; Ma note aurait du être plus élevée mais celle-ci reste dépendante du second tome. Un pari osé réussi!

DOA ne fait pas dans la dentelle et nous plonge en pleine guerre d'Afghanistan. Mais, au-delà des questions idéologiques et religieuses, ce sont les questions humaines qu'il examine : des mercenaires au bout du rouleau, dont l'un a bien des secrets, un contrebandier avide de vengeance et toute une galerie de portraits de personnes meurtries. Sans oublier un des nerfs de cette guerre : l'héroïne.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..

Ce roman est le premier volet d'une saga guerrière qui met en lumière le conflit en Afghanistan ( et au Pakistan ) entre janvier et septembre 2008 . Mais bien entendu avec DOA ce conflit n'est qu'un prétexte pour développer d'autres histoires en parallèle en Europe , en Afrique et ailleurs ... Ces histoires sont celles de destins individuels qui s'affrontent ou se croisent , des individus marqués par un passé douloureux : touchés au plus profond de leurs corps ou de leurs sentiments , anéantis par la perte de proches il n'auront de cesse de laver leur honneur , réparer l'irréparable pour mieux essayer de se reconstruire en commettant pour certains l'indicible , l'innommable et l'inavouable . DOA dresse dans ce roman un tableau noir de l'être humain à grand renfort d'hémoglobine , de terreurs et de trahisons .Un roman - reportage qui souffre malheureusement par ses longueurs , par ses termes techniques qui peuvent être perturbants à la longue , ses répétitions et son très grand nombre de personnages principaux ou secondaires qui font souvent perdre le fil à un récit qui manque sérieusement d'émotion . Dommage !

Malgré le thème intéressant, je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre de 600 pages et quelques. C'est une énumération de descriptions, de détails qui n'en finissent plus. Cela m'a assez rapidement découragé.
Lien : https://unlivreselonmonenvie..

Je découvre DOA avec cet opus. J'avoue que les critiques avaient vraiment motivé mon choix et je ne suis pas déçue. L'auteur nous immerge de suite dans son univers et l'on finit par s'attacher à ses personnages broyés par la vie et le système. L'écriture est fluide entraînante des phrases courtes qui permettent de donner un rythme soutenu au récit. On se rend bien compte que l'auteur s'est documenté à l'extrême et qu'il mêle fiction et réalité. Tous ces éléments en font un page turner très efficace difficile à lâcher.
Bonne lecture

Très déçu par la lecture de ce roman qu'on nous présente comme un chef d'oeuvre absolu.
Pourtant il avait tout pour me plaire : passionné d'histoire militaire récente, grand amateur de thriller ... Et ben non ...
J'ai abandonné la lecture peu avant la fin de ce gros volume pour me tourner vers une lecture plus intéressante.
Descriptions très longues, et surtout, des personnages auxquels je n'ai jamais réussi à m'habituer. Aucun d'ailleurs qui soit vraiment sympathique, ni complètement antipathique d'ailleurs.
J'ai failli acheter le tome 2 de suite, heureusement que non, je ne le lirai pas ...

Afghanistan. Un chef de guerre pachtoune perd deux de ses enfants lors d'une attaque de drone tandis que des paramilitaires se livrent à des opérations douteuses.

Comme dans « Citoyens clandestins », premier opus de cette série, de nombreuses histoires s'entremêlent sur quatre continents. La guerre est prétexte au trafic de drogue. L'intérêt général est souvent détourné au profit d'intérêts très particuliers.

J'avais beaucoup aimé « Citoyens clandestins » et j'ai retrouvé avec plaisir la plume particulière de DOA. J'ai savouré le foisonnement de personnages tous plus complexes les uns que les autres et mes retrouvailles avec certains des héros de « Citoyens clandestins ». Et, plus que tout, j'ai apprécié l'absence de manichéisme du récit. Rien n'est évident au fil de ces 800 pages. le récit semble coller à la réalité.

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