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4,06

sur 708 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quels liens y a-t-il entre un français musulman d'origine Harki qui s'est retrouvé à travailler pour la CIA, un mercenaire à qui il faut encore un an à transbahuter de la drogue avant de pouvoir passer sa retraite au soleil, un journaliste qui veut percer et rencontre un militaire malmené par ledit mercenaire et sa clique, un chef de clan patchoune qui se fait appeler Sher Khan depuis que ses enfants sont morts suite à l'attaque d'un drone américain, et tant d'autres personnages dont on partage, au fil de 700 pages, les histoires passées et actuelles ?
La route de toutes ces personnes sont en lien, plus ou moins direct, avec le Pakistan de 2008, ses évènements, ses combattants, ses terroristes, ses trafiquants en tout genre, ses populations d'ethnies différentes, et ses frontières floues avec d'autres pays.
La première chose que l'on peut dire de Pukhtu, c'est que c'est un livre foisonnant, tant en terme d'intrigues, de personnages, de situations, de lieux... A tel point qu'il est parfois compliqué de se rappeler qui est qui ou qui a fait quoi. Heureusement, le glossaire présenté en fin d'ouvrage permet de resituer les personnages récurrents, en plus de décrire les abréviations dont est truffé le récit.
Pour moi, le tour de force de DOA est d'arriver à présenter à quelqu'un qui n'y connait rien une vision claire de la géopolitique de cette zone sensible et instable, à faire "avaler" tout un tas de combats menés avec du matériel militaire au nom barbare sans ennui, et surtout, sans me laisser sur le carreau, au détour d'une attaque de drone ou d'une action éclair ! Les liens entre le trafic de drogue qui finance les combats, et les actions armées qui permettent son existence, sont particulièrement bien explicités. Les personnages que l'on croise sont avant tout humains, et l'on se surprend à compatir vis-à-vis de Sher Khan ou de Ghost. Dans ce coin perdu de vue par Dieu (quel qu'il soit), la violence est omniprésente, et le récit compte un certain nombre de scènes de torture, viol, décapitation, etc... ultra réalistes. Même si l'écriture descriptive et factuelle de l'auteur permet de prendre une certaine distance avec les évènements relatés, mieux vaut avoir l'estomac bien accroché !
Le récit alterne les évènements arrivant aux différents personnages, des articles de journaux et des rapports sur l'efficacité des actions menées. Cette redondance de mêmes fait nuit parfois, à mon avis, au rythme de l'intrigue.
Je ressors de ces 650 pages avec un gout amer dans la bouche. le constat est pessimiste et peut, à mon avis, être généralisé à tous les sales guerres de ce type. le vrai problème, c'est que personne n'a intérêt à ce que cessent ces situations ambiguës. Une fois qu'on a dit ça, difficile de rajouter autre chose. Chacun essaie de s'en mettre le plus dans les poches tout en conservant sa vie, et les idéaux sont foulés aux pieds des attaques aveugles qui ciblent aussi bien de grands bonnets terroristes que des "civils" dont ils s'entourent. Dans ce contexte, que ce soit par intérêt, par pouvoir, pour l'argent, pour la religion, pour l'idéologie, sous la contrainte, bref, quel qu'en soit le motif, chacun est amené à prendre un fusil et à se battre. Et j'ai beau être utopiste, je ne vois pas le bout de la queue d'une solution qui pourrait y mettre un terme !
Pukhtu est un livre ambitieux, exigeant mais abordable par tout lecteur dont "l'âme n'est pas trop sensible", et ça, ce n'est pas un mince exploit. Après, reste à savoir si le mystérieux DOA est très documenté ou très imaginatif ! (Moi, je pense qu'il est les deux...).
Je remercie Babelio et les éditions Gallimard de cette découverte, et m'excuse pour le retard de ma critique...
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Titre : Pukhtu
Auteur : DOA
Année : 2015
Editeur : Gallimard
Résumé : 2008 la guerre contre les talibans bat son plein dans les zones tribales afghanes. Une poignée de paramilitaires occidentaux tentent de gagner leur vie et de survivre dans ce marasme sans fin. de son côté Sher Ali se lance dans le jihad suite à la mort de sa fille préférée victime d'un drone américain. Ivre de vengeance, le chef Pachtoune, surnommé le roi lion, n' a de cesse de harceler les envahisseurs occidentaux.
Mon humble avis : Il s'agit de ma première lecture d'un roman de DOA et j'étais particulièrement motivé à l'idée de lire ce pavé sur la guerre en Afghanistan. En effet d'autres blogueurs et les critiques en général en ont dis le plus grand bien, je me plongeais donc dans cette lecture avec avidité. Je dois avouer que les premières pages m'ont surprises et pas nécessairement dans le bon sens: beaucoup de termes techniques, d'innombrables personnages, une écriture sèche presque impersonnelle et un rythme que j'ai trouvé, peut-être à tort, plutôt poussif. Si j'ai commencé à prendre un peu plus de plaisir dans les deux cent dernières pages de ce bouquin, je me dois de reconnaitre une certaine déception et un vrai soulagement au sortir de cette lecture. N'est pas Don Wislow qui veut et même si le travail de documentation de DOA est impressionnant, il manque à ce Pukhtu la maestria dans le rythme et la construction pour faire de ce roman un texte d'exception. La mécanique de cette oeuvre est précise mais manque cruellement de liant à mon humble avis et c'est en roue libre que je finissais cette lecture, impatient de me consacrer à ma prochaine découverte littéraire. Pukhtu est un livre exigeant soit, ambitieux également mais je l'ai trouvé terriblement ennuyeux et sans émotion, seule la présence de Sher Ali, personnage charismatique et fascinant, m'a permis de ne pas sombrer définitivement. Dommage, j'aurais beaucoup aimé en dire du bien mais l'entreprise m'a vraiment paru trop laborieuse et impersonnelle.
J'achète ? : Désolé mais non. Trop long, trop touffu, trop froid pour votre humble serviteur.

Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Un pavé, quasi 800 pages dans le format poche. Quelques histoires qui ne se rejoignent pas. L'essentielle se passe en Afghanistan et au Pakistan. Des morts. Beaucoup. Des militaires, des paramilitaires ou des mercenaires. Des taliban, des embuscades, des exécutions, des vengeances. J'ai comme l'impression qu'il y a des trafics.

Certaines critiques sont dithyrambiques, je n'en suis pas là. D'où mes "seulement" 3 étoiles. Je ne sais pas si je lirai la suite. A ce jour, j'hésite. J'avoue que j'aimerais bien savoir ce qui arrive aux personnages principaux, mais pour tout dire, j'appréhende un peu. Je doute que cela finisse très bien pour tous.

J'ai acheté ce livre au salon polar du sud, à Toulouse, en octobre 2017. J'ai eu la chance que DOA, l'auteur, soit assez secret, et en particulier, qu'il ne se fasse a priori jamais prendre en photo. Donc il a pris le temps de me rédiger ma dédicace pendant que tous les auteurs allaient se faire prendre en photo ensemble. D'où une petite conversation sympathique, car nous étions un peu seuls, sous le chapiteau.

On ne peut pas dire non plus que ce livre donne envie de visiter la région.
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Encensé par la critique pour son intrigue haletante, « Pukhtu : Primo » est un copieux pavé constitué de plusieurs niveaux de lecture.

Le premier majoritaire et pour moi le plus réussi, consiste en la description de la vie « sur le terrain » des mercenaires des sociétés de sécurité privées envoyés sur l'un des théâtres d'opérations les plus dangereux du monde.

Face à des talibans rompus à la guerre asymétrique depuis le combat contre les Soviétiques, utilisant un terrain hostile pour la guérilla et les méthodes terroristes pour réaliser des attentats suicides, les forces de l'OTAN et leurs acolytes ont pour eux la maîtrise du ciel avec notamment leurs redoutables drones Predators.

Les scènes afghanes sont donc d'une grande violence mais ce qui choque surtout c'est la barbarie des traditions locales, aboutissant souvent à l'éradication de toute une famille ou un clan pour rembourser de prétendues « dettes d'honneur ».

Les talibans profitent donc de la corruption généralisée dans toutes les strates de la pseudo administration afghane pour financier leur djihad par le narcotrafic et la frontière entre « guerriers de la foi » et narcocriminels s'estompe.

Intense et parfois difficilement supportable sur le sol afghan, l'intrigue se perd quelque peu lors des scènes parisienne, encombrées de lourdeurs et de clichés, telle la jolie et jeune beurette émancipée fréquentant la jet-set ou complètement anecdotiques lorsqu'on parle d'un Français participant au trafic international depuis une société d'import-export bidon au Sénégal.

Et même le journaliste americano-asiatique d'investigation, rentre lui aussi dans le moule à clichés de DOA...

Le tome 1 laisse donc une fin volontairement ouverte sans que l'on comprenne réellement comment les pièces vont s'agencer entre elles. Pas sur, que j'ai envie de rempiler pour un second « contrat » après une lecture aussi éprouvante !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Ce livre est un bon récit de guerre moderne, comme on peut se l'imaginer. Tous les personnages sont cyniques, des américains aux talibans en passant par les journalistes, y compris même les civils. Peut etre d'ailleurs un peu trop cynique, car le noir domine sur les 650 pages, sans jamais une pause. Au total, livre agréable à lire mais trop d'histoires simultanées et trop peu de réponses une fois le roman achevé. L'auteur vous laisse sur votre fin...car la suite est obligatoire pour donner un sens à tout ça...
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Vous avez aimé « American Psycho » ? Vous adorerez Pukhtu

Un roman foisonnant, cruel, complexe, ultraviolent : la guerre encore conventionnelle, telle qu'elle se présente en ce vingt et unième siècle. Ou plutôt la guerilla mais avec de grands moyens.

Nous sommes transportés en 2008, sept ans après le traumatisme du 11 septembre, avec en perspective la crise financière qui va secouer le monde, quelques mois avant la prochaine élection présidentielle américaine.

L'action se déroule en Afghanistan, où ont débarqué en représailles les troupes de l'OTAN, avec toute la logistique militaire qui les accompagne : des bases puissamment protégées, la couverture informationnelle, les armes nouvelles – drones armés – le décryptage des données, l'entraînement d'une armée afghane peu efficace, les troupes de mercenaires. On retrouve l'atmosphère des romans de Cédric Bannel, en plus âpre.

En face : des clans rivaux, des vengeances pour l'honneur, des fournisseurs qui font des bénéfices énormes, de la corruption au plus haut niveau, le rôle des services secrets pakistanais et l'action délétère de la police aux frontières, le trafic de la seule richesse du pays, vitale : l'opium qui sert à fabriquer l'héroïne et en sens inverse des cantines entières de dollars.

L'histoire se focalise sur deux groupes de personnages : Sher Ali Khan Zadran chef de clan pachtoune, alias Shere Khan, qui part en vrille après qu'on ait tué son fils aîné et surtout sa dernière fille, prunelle de ses yeux, en lutte aussi contre les les talibans, qui sont partout. Et, en face, une escouade de paramilitaires stipendiés par une officine dérivée de la CIA, mercenaires sous pseudos Fox, Tiny, Youdoo, Ghost, Wild Bill, Rider, Viper et Data.

Chacun canarde, égorge, se fait sauter en martyr, mieux que dans les jeux vidéo. C'est une littérature de mecs très visuelle, un style ciselé, un mouvement perpétuel. Des notions de géopolitique, encore - ou peut-être encore plus – actuelles. On comprend mieux, depuis son fauteuil, les enjeux d'une guerre « à haute intensité » et les trafics souterrains qu'elle génère. Et aussi pourquoi les Américains (et pourquoi si tard !) ont quitté cette région maudite vouée à subir encore pendant des siècles la guérilla entre factions irréconciliables. Et à abreuver les occidentaux de la drogue qui les tue, une autre forme de destruction massive.

Pour François Busnel, il s'agirait d'un chef-d'oeuvre … Je n'irai pas jusque là et ne lirai sans doute pas la suite de cette histoire.

Un dernier détail, la signification du titre : « Pukhtu, c'est Quis Abdu Rachid, père de tous les Pachtounes, le premier d'entre eux à avoir vu La Mecque et le premier prêcheur de l'Islam à son retour, converti par Mahomet et dont les fils enfantèrent toutes les tribus du Sud, de l'Est et du Nord de l'Afghanistan. »


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La lecture de ce roman, entamée le 11 novembre 2015, est malheureusement entré en résonance avec l'actualité.

Pukhtu se passe en 2008 en Afghanistan et dans les zones tribales du Pakistan, sur les différents territoires du peuple patchoune, partagé entre les talibans de retour en force dans ces montagnes et le gouvernement de Kaboul, soutenu par les Américains. Les pages de ce roman fleuve sont remplies d'explosions de mines, touchant guerriers et civils, d'escarmouches à coup de kalachnikov et de lance roquette, de scènes de guerre atroces, de brutalité et de bestialité. L'arme technologique majeure de cette guerre, qui permet une guerre aérienne aux forces américaines sans (trop) engager de moyens au sol, en est le drone. C'est d'ailleurs lors d'un de ces tirs de drone, pourtant ciblé, que Shere Khan, chef de tribu, contrebandier des deux côtés de la frontière, perd son fils et sa fille chérie. Il rejoint alors l'ensemble hétéroclite de tribus et de supplétifs étrangers qui constituent les talibans. Aucun engagement religieux extrémiste dans son choix. Juste la notion de vengeance, de vendetta, qui au fil des pages semble bien mieux expliquer le positionnement des différentes familles patchounes, que toute idée de religiosité.
Côté américain, DOA s'intéresse à un groupe de mercenaires, salariés d'une de ces sociétés du monde de la défense américain, liée à la CIA. Des durs à cuire, chargés de la collecte du renseignement, de la vérification physique des informations reçues. Dans cette guerre sale, ils assument les méthodes employées pour parvenir aux résultats, permettant ainsi à l'armée américaine de rester en arrière, parquée dans des bases forteresses.

Ce roman est remuant, car sans doute bien proche de la réalité d'un conflit, dont on ne connaît que les macabres décomptes transmis par les media, que DOA retranscrit d'ailleurs dans son ouvrage, faisant ainsi le lien entre la fiction et les faits avérés. L'auteur y multiplie les vocables techniques et militaires, donnant au roman un côté « à la Tom Clancy ».
Cette somme foisonne de personnages, pas tous utiles à l'intrigue, et se veut une suite indirecte de Citoyens clandestins. Bien que relativement moins épais que ce dernier, Pukhtu semble infiniment plus long, rempli de temps morts. Cet état de fait est sans doute voulu, car il colle au plus prés à la réalité par ce biais : le lecteur vit au jour les événements dans les deux camps. Plus incompréhensible est le choix de DOA de terminer son roman par une situation de stand by, qui fait ressembler ce roman à une série télé, qui se finirait par un panneau « fin de la saison 1 ».
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Quelle déception, je n'ai jamais réussi à rentrer pleinement dans ce roman.
Trop froid, trop lourd et sans doute trop réaliste.

J'ai eu beaucoup de mal à le finir tellement l'histoire a fini par me lasser. Certaines parties m'ont paru inintéressante.

Autant j'avais beaucoup aimé "Citoyens clandestins" pour son côté réaliste, et bien là je me suis ennuyé avec les descriptions d'armes, de matériels militaires... Je trouve que l'auteur en fait trop.

Dommage j'en attendais beaucoup. Je ne lirai pas la suite.
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L'ouverture de Pukhtu est une réussite, entre son prologue étourdissant dans les pensées et les perceptions d'une diplomate norvégienne perdue après un attentat dans un hôtel de Kaboul et le premier chapitre qui suit un stock de barils d'anhydride acétique partant de Shenzen, en Chine, pour joindre Jebel Ali dans les Emirats Arabes Unis, pour finir à Torkham en Afghanistan. Ce montage pertinent résume l'enjeu du roman: relier toutes les folies des hommes commises au nom du pouvoir de l'argent ou de la religion.
Ce roman fait écho à celui qui le précéda dans mes lectures: Nostromo, de Joseph Conrad, où l'attrait irrésistible de ce pouvoir de l'argent mène les hommes à l'horreur et à leur perte. Il y a d'ailleurs un clin d'oeil de DOA à l'un des romans de Conrad, "Au coeur des ténèbres", avec le chef des paramilitaires américains, Voodoo, appelé "Kurtz" par un journaliste canadien.
Plus qu'une simple docu-fiction sur la guerre en Afghanistan, Pukhtu est une peinture terrible de la médiocrité humaine.
Mais si DOA excelle dans son montage et dans son souci de décrire des êtres solitaires, perdus et paumés, ne trouvant leur salut que dans la violence envers les autres ou envers soi-même, il parasite son récit de situations trop pornographiques dans les deux sens du terme et trop stéréotypées. Cela manque cruellement de beauté, même dans l'horreur. Conrad et Faulkner, Hitchcock et Kubrick, Goya et Picasso, n'appuient pas dans le salace pour nous faire sentir les médiocrités des hommes, et DOA gagnerait à suivre le chemin de ces grands maîtres.
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Ce roman est le premier volet d'une saga guerrière qui met en lumière le conflit en Afghanistan ( et au Pakistan ) entre janvier et septembre 2008 . Mais bien entendu avec DOA ce conflit n'est qu'un prétexte pour développer d'autres histoires en parallèle en Europe , en Afrique et ailleurs ... Ces histoires sont celles de destins individuels qui s'affrontent ou se croisent , des individus marqués par un passé douloureux : touchés au plus profond de leurs corps ou de leurs sentiments , anéantis par la perte de proches il n'auront de cesse de laver leur honneur , réparer l'irréparable pour mieux essayer de se reconstruire en commettant pour certains l'indicible , l'innommable et l'inavouable . DOA dresse dans ce roman un tableau noir de l'être humain à grand renfort d'hémoglobine , de terreurs et de trahisons .Un roman - reportage qui souffre malheureusement par ses longueurs , par ses termes techniques qui peuvent être perturbants à la longue , ses répétitions et son très grand nombre de personnages principaux ou secondaires qui font souvent perdre le fil à un récit qui manque sérieusement d'émotion . Dommage !
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