La Faiseuse d'étoiles

C'est une belle histoire, très touchante et très poétique, mais ...

J'avoue ne pas avoir adhéré à ce mensonge qui m'a beaucoup perturbée.
L'intention est belle mais elle est passée, à mes yeux, comme une trahison et non de l'amour pour un enfant.

Il faut savoir respecter un enfant.
Les choses, même graves, peuvent être expliquées autrement que par des mensonges et des images farfelues aussi poétiques soient-elles.

J'ai parfaitement compris la souffrance d'Arthur adulte.
Il s'en était pris plein les yeux et n'a découvert la vérité qu'à 14 ans, et par inadvertance en plus.
Les beaux souvenirs restent en mémoire, les mensonges viennent tout saccager et faire perdre confiance. On ne peut pas se construire sur de telles bases.

Je reconnais l'imagination sans limite et très fertile de l'auteure, et je trouve impressionnant tout ce qu'elle peut concevoir.

J'aime la plume de Mélissa, mais pas ce genre d'histoire.
J'ai vraiment été marquée par ce récit, mais cela ne m'empêchera pas de continuer à lire les romans de Mélissa.

Tout ceci n'est que mon profond ressenti, n'hésitez pas à découvrir ce roman, il a reçu de nombreux avis positifs.

Bon et bien contrairement à 99% d'entre vous je n'ai pas sorti les mouchoirs.

Alors oui l'histoire est belle, la morale est légitime pourtant le côté « irréel » de la situation ne m'a pas transportée.

Déjà, j'ai été gênée par le fait que ce soit Arthur qui conte l'histoire car il est absolument impossible qu'il ait tous ces souvenirs d'enfance. On se demande aussi parfois si c'est l'adulte ou l'enfant qui parle.

Ensuite, c'est joli et poétique mais bon clairement les 100 premières pages il ne se passe absolument rien!
Ce sont des lignes et des lignes de descriptions d'un monde totalement imaginaire ! Dans le cadre familial ou peut-être un livre illustré pourquoi pas mais pour un roman?

Cependant je note justement l'imaginaire sans fin de l'auteure et je suis très admirative de ce qui peut jaillir de son esprit.

Vous l'aurez compris ce n'est pas le coup de coeur pour ma part. Je n'ai pas réussi à me laisser transporter dans les étoiles via ce mensonge beaucoup trop irrationnel, allez y lapidez-moi !!!

Pour le moment le roman que j'ai le moins aimé de cette auteure. Certes il y a une terrible histoire derrière, triste , mais à mon sens trop de métaphores pas de surprises.
L'écriture est cependant belle et il se mit bien mais je suis restée sur ma faim

En lisant les chroniques de ce roman, je m'attendais vraiment à ressentir un panel d'émotions. Beaucoup ont pleuré avec cette histoire, pas moi. Je dois même avouer que je vais légèrement aller à l'encontre des avis dithyrambiques.

Je ne vais pas faire de résumé détaillé, parce que c'est un récit assez court. Mais disons que c'est une histoire dramatique.

Le problème, et c'est bien de là que découle mon sentiment mitigé, c'est que l'on raconte des histoires à un petit garçon, pour broder une vérité. La maman déborde d'imagination, use de métaphore pour ne pas dire les termes, employer les bons mots. En fait, toute la famille ment et clairement, je ne suis pas du tout adepte de ce genre de pratique, je n'ai pas été éduquée de cette manière. Pensez-vous que les personnes souffrent moins, ont moins de traumatismes en faisant ce choix ? Je ne pense pas mais c'est mon avis personnel. Qui y'a t'il de pire que de ne pas savoir et de d'être senti berné par ses parents, par les gens qu'on aime le plus ? Personnellement, je considère cela comme une trahison et il me semble difficile de se construire sainement, et sans traumatisme après ça. D'ailleurs, on le ressent dans le présent d'Arthur, qui est adulte.

Cela me rappelle un livre « À demain, Lou » qui démontre parfaitement qu'il n'y a rien de pire que les non dits pour empêcher quelqu'un de faire son deuil, pour avancer, et pour se construire correctement.

De ce fait, cela m'a gêné, je n'ai pas compris ce choix. La partie imagination est assez longue et prends beaucoup de place dans le récit. le début est gentillet, c'est mignon mais ça a fini par me désintéresser. L'histoire met du temps à se mettre en place et c'est dépassé la moitié du livre, aux 80 dernières pages, que je suis entrée pleinement dedans, que j'ai apprécié ma lecture et que j'ai ressenti de l'émotion, parce que j'ai un coeur et que c'est malgré tout touchant.

J'aime toujours la plume de Mélissa Da Costa mais effectivement, les deux dernières parutions ne m'ont pas forcément convaincu. Pour autant je resterai fidèle à l'auteure.
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Un retour mitigé…
J'ai été émue par cette lecture, j'ai versé ma petite larme comme beaucoup mais je n'ai pas du tout compris le choix fait par ces parents.
J'ai trouvé ça assez malsain finalement et ça m'a sorti un peu de ma lecture et des sentiments que je pouvais éprouver pour ce petit bonhomme.
Mais je continuerai ma découverte de cette autrice dont je n'ai finalement lu que deux romans.

C'est "mon" deuxième Mélissa Da Costa et j'ai apprécié cette lecture.
Pendant la première moitié du livre, je suis restée sur mes réserves. J'étais plus sensible au lien entre Cassie et Arthur plutôt qu'à l'imagination débordante de sa maman. Puis, on découvre un bout de l'autre versant de l'histoire qui aurait mérité d'être davantage développé. J'ai largement préféré cette deuxième partie.

Lecture très touchante, signée Melissa Da Costa. J'ai adoré l'univers créé par la maman, pour son petit garçon, afin de le sauver de la vérité laide, difficile et pourtant inévitable.
MAIS, alors que j'avais reçus pleins de messages me prévenant de sortir les mouchoirs... Je n'ai pas vraiment été émue.
Il m'a manqué le point de vu d'arthur adulte. On passe à peine quelques pages dessus alors que l'histoire d'Uranus et d'Arthur enfant occupe tout le reste.
Ce livre ne fait que 180 pages et il m'a parfois semblé très long.
Alors oui, bonne lecture car l'imagination de Melissa Da Costa n'est plus à prouvée.
Mais petite déception tout de même.

Ce n'est pas le livre que je préfère de Mélissa da Costa. Je ne parviens pas à croire à cette mère qui livre son enfant à un imaginaire aussi construit : il ne pouvait y grandir et devait forcément s'en affranchir, plus seul encore avec un sentiment de trahison inévitable.
Mentir à son enfant dans la durée (en y mêlant d'autres membres de la famille), alors qu'une fin de vie permet de se révéler, en évoquant l'amour et la force des liens qui unissent au-delà de l'absence... J'aurais préféré les voir explorer d'autres chemins, sous la belle plume de l'auteur.

La question essentielle posée par La Faiseuse d'étoiles est donc de comprendre pour qui elle a eu autant d'imagination, si ce n'est pour elle même ! Tant est puissante la douleur de laisser son enfant derrière soi et en celà on ne peut que rejoindre son intention de s'y soustraire...