J'ai mis un peu de temps avant d'écrire mon ressenti sur ce merveilleux roman. Parce que j'avais besoin de prendre un moment pour laisser infuser cette histoire, et avouons-le, pour m'en remettre.
Comment expliquer la fin de la vie à un enfant qui vient à peine de débuter la sienne ? Une jeune âme que les larmes et le chagrin devraient épargner, à part peut-être lorsqu'il s'agit d'un jouet égaré.
Mélissa Da Costa nous apporte une réponse : avec une histoire. Colorée, merveilleuse, douce.
Celle que Clarisse va conter à son fils Arthur à grand renfort de planète lointaine et d'animaux fantastiques. Et surtout, avec toute la puissance de son amour maternel. Et croyez-moi, il est sans fin.
À travers les yeux du petit garçon, on découvre l'aventure fabuleuse de sa maman, qui prépare son grand voyage sur Uranus. On partage avec tendresse son enthousiasme, sa curiosité mais aussi ses doutes et sa peine.
Autant vous le dire, mon coeur s'est fendu quelques fois et j'ai tâché de nombreuses pages de mes larmes. Mais le jeu en valait la chandelle. Ce livre est d'une telle douceur, d'une telle poésie qu'on serait presque tenté de le garder avec soi, comme un précieux doudou.
Mais comme on ne le sait que trop bien, tout a une fin dans la vie. Même si c'est dur, même si c'est injuste, même si c'est douloureux. Et c'est ce qui en fait tout le sel, toute la beauté.
Et s'il vous fallait un argument supplémentaire, ce roman est en partenariat avec l'Unicef, pour soutenir tous les petits faiseurs d'étoiles du monde entier 🌟
PS : un conseil, ne lisez pas ce livre dans le train, à moins de ne pas vous soucier de ressembler à un panda 🐼
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